Veules
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| Veules | |
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| Longueur | 1,195 km |
|---|---|
| Débit moyen | 0.52 m3.s-1 mesurés à Veules-les-Roses |
| Surface du bassin | 24 km2 |
| Régime | pluvial océanique |
| Se jette dans | la Manche |
| Pays | France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
La Veules, qui arrose la commune de Veules-les-Roses, dans le département de la Seine-Maritime et se jette dans la Manche, est le fleuve côtier ayant le cours le moins développé de France avec une longueur de seulement 1 195 mètres. Son débit moyen de 0,52 m³/s pour un bassin versant de 24 km²[1] apparaît loin d'être négligeable et est considéré comme le plus régulier de la Haute-Normandie avec un débit d'étiage de 0,48 m³/s seulement[2]. Le nom de Veules a pour origine le mot saxon Waël désignant un point d'eau[3].
C’est à partir du XVIIe siècle que les habitants de Veules-les-Roses (qui s’appela Veules-en-Caux jusqu'en 1897) utilisèrent le petit cours d’eau à des fins économiques. Une dizaine de moulins furent édifiés (un tous les 100 mètres) pour moudre le blé et le colza dont on extrayait l’huile, pour fouler le lin fournissant ainsi la matière première aux ateliers de tisserands[4]. Dès le XIIIe siècle, il existait, à l’embouchure de la Veules, un moulin de mer qui fonctionnait grâce à un bassin fermé par une porte à marée haute et que l'on ouvrait à marée descendante[4]. A sa source, les habitants cultivaient le cresson, plante aquatique par excellence, commercialisé à Paris[4]. Au XIXe siècle, l'activité des moulins déclina en même temps que le village devenait un lieu de villégiature pour le milieu intellectuel parisien; Paul Meurice, Alexandre Dumas fils, Jules Michelet firent de fréquents séjours sur les bords du petit fleuve[3].
Aujourd’hui, le lieu est toujours prisé des touristes qui, après avoir respiré l’air iodé de la Manche, peuvent accomplir d’agréables promenades leur permettant de découvrir quelques uns des anciens moulins, restaurés avec soin.
[modifier] Bibliographie
- Albert Hennetier, Aux sources normandes: Promenade au fil des rivières en Seine-Maritime, Ed. Bertout, Luneray, 2006, pp. 37-38 (ISBN 2867436230).
[modifier] Notes et références
- ↑ Informations de la DIREN, Estimation des débits de références des rivières de Haute-Normandie, 2006, p. 17. Lire en ligne. Consulté le 8 juin 2008.
- ↑ Sur le site de la DIREN Haute-Normandie. Consulté le 8 juin 2008.
- ↑ a b Histoire de Veules-les-Roses sur le site de la commune. Consulté le 8 juin 2008.
- ↑ a b c Albert Hennetier, Aux sources normandes : Promenade au fil des rivières en Seine-Maritime, p. 37.
