Vente d’armes au Népal

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La vente d’armes au Népal est l'expression courante pour parler de la vente de 5500 fusils-mitrailleurs Minimi de la FN Herstal au Népal par la Belgique en août 2002. Les États-Unis voulant en finir avec la guérilla populaire népalaise, l'Allemagne, la Belgique et la Grande-Bretagne se portent candidats-fournisseurs d'armes.

La loi belge prévoit pourtant qu'il est interdit de vendre des armes à un pays en proie à la guerre civile[1]. Pour le ministre Louis Michel, ce n'est pas un problème: il fait tout simplement retirer les mots « guerre civile » des pages consacrées au Népal sur le site de son ministère[2]. Le premier-ministre Verhofstadt qualifie maintenant le Premier-ministre Sher Bahadur Deuba qui a déclaré l'état d'urgence, suspendu toutes les libertés civiles et dissous le parlement­ de défenseur d'une jeune démocratie, voire même de «militant des droits de l'homme», par contre, le mouvement révolutionnaire du Népal, dirigé par le Parti communiste du Népal (maoïste), est désormais appelé «mouvement terroriste»

La majorité de la population belge étant opposé à la vente d'armes au gouvernement réactionnaire du Népal, elle considère cette vente comme un acte de guerre contre le peuple népalais. Une crise politique éclata, deux points de vues s'opposèrent la sauvegarde de l'emploi ou l'éthique.

La vente a quand même eu lieu, la guerre du Peuple Népalais aussi.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

  1. http://www.amnesty.be/doc/article962.html Vente d’armes belges au Népal : Lettre d’Amnesty International Belgique à Louis Michel
  2. http://www.ptb.be/international/article.phtml?section=A1AAABBO&object_id=15709 Vente d’armes au Népal: Un dossier intouchable JC Hardy 05-10-2002