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[modifier] Historique du Royal Excelsior Mouscron
[modifier] Création et débuts du club
C'est le 12 mai 1901 que voit le jour le premier club de football mouscronnois: le Football Club Mouscronnois. Les rencontres du FCM se jouent à l'époque au Bornoville , à Luingne et les couleurs choisies par les précurseurs sont le noir pour le short, et les rayures vertes et blanches pour le maillots. Le Café de la Gare, sis place de la Station, est alors le rendez-vous de ceux s'adonnent à la balle à coup d'pi[1].
Une dizaine d'année plus tard, durant la première guerre mondiale, les jeunes gens du patronnage Saint-Joseph des Frères Maristes créent la seconde formation hurlue. En l'honneur du Stade Roubaisien voisin, le nouveau venu est baptisé Stade Mouscronnois et est affilié à l'Union des Patronages de Flandres[2].
Mais les deux clubs partagent le même terrain au Bornoville, et dès 1922 la première fusion de l'histoire du club a lieu. Le Stade Mouscronnois et le Football Club Mouscronnois accouche du Stade de Mouscron.
Également en 1922, l' Association Athlétique Mouscronnoise est crée, suite également à la fusion de quatres entités plus modestes. L' AAM est inscrite à l'Union Belge et porte le matricule 224[3]. A partir de cette date, l' AAM, le Stade de Mouscron et le club de la Fédération Ouvrière[4] constituent l'essentiel du paysage foot de la ville.
[modifier] Le Stade de Mouscron
A sa création en 1922, le Stade de Mouscron évolue dans le championnat des Flandres françaises, opposé à ,entre autres, Lille, Roubaix,et Tourcoing. En 1925, les dirigeants du stade quitte le championnat français pour s'inscrire à l'Union Belge, sous le matricule 508. Mais un problème se pose: certaines joueurs du Stade évoluaient de concert à l'AAM. Les doubles-affiliations étant proscrites, les premiers transferts ont lieu entre les deux clubs.
Dès 1927, le Stade est promu en 2ème régionale, où il retrouve l'AAM. C'est l'heure des premiers derbys mouscronnois, et malgré des années sportivement difficiles le club se maintient, et parvient même à l'issu de la saison 1930-1931 à accéder à la division supérieure.
En 1930, c'est le grand déménagement, l'équipe s'installe sur les terrains du notaire Busschaert, au Canonnier, et en 1932 la première tribune sort de terre grâce à onze généreux donateurs. 75 ans plus tard, le Royal Excelsior Mouscron évoluer toujours au Canonnier. Le Comité de la Gare, regroupant plusieurs mécènes, donne un nouvel élan au club , en remettant les finances à flot.Les regards se portent vers l'étranger, des entraineurs français( Depoers et Burggraeve), et même un anglais (Snelling) se succèdent aux commandes du onze. Après treize années en divisions provinciales, le Stade arrive en Promotion en 1938 . Malgré la Seconde guerre mondiale qui bouleverse la compétition , en 1945 le club figure toujours en Promotion.
S'en suivent dix années de promotion marquées par une seconde place en 1946-1947 derrière le SK Roulers. Malgré 106 buts inscrits en 32 rencontres, les mouscronnois ratent le coche, Roulers et Mouscron sont uniquement départagés au nombre de défaite! Alphonse Ferret prends la présidence en 1951 et la même année le titre Royal vient s'ajouter au nom du club. Cependant, Ferret reprends le club en plein crise financière; la relégation devient au fil des saisons inévitable. Suite à la relégation en 1956, des joueurs sont vendus (Pierre Delmotte à l'Olympic Charleroi) et le coach liégeois Raoul Rixhon est engagé. Choix judicieux: il organise le retour en promotion en 1959, et 4 saisons plus tard, se reposant sur des joueurs de talent comme Gilbert Libon(27 buts) il emmène au terme de la saison 1962-1963, son team en division 3.
[modifier] De la division 3 à la division 1
[modifier] La Fusion
Alors que les deux clubs mouscronnois n'ont disputé qu'une seule saison dans la même série, en première provinciale en 1956/1957, la Coupe de la Ville les réunis néanmoins annuellement dans de épiques derbys. Durant de nombreuses années, l'opposition est forte entre le Stade et l'ARAM. Cependant au fil des années, dans les deux camps, quelques précurseurs envisagent un rapprochement:L'union fait la force[5]. En 1964, les premières rencontres ont lieu entre les dirigeants, et bien vite, la fusion devient une évidence.
Seule pierre d'achoppement, le nom du fruit de la fusion. Mouscron Sport est proposé, mais le stadiste Alphonse Ferret propose l' Excelsior Mouscron en référence à l' Excelsior Athlétic Club de Roubaix, dont de nombreux hurlus sont fans. Cette dernière appellation est retenu, et Ferret est nommé président. Quelques semaines plus tard, le titre royal du Stade Mouscronnois et de l'ARAM est attribué à l'Excel. Le Royal Excelsior Mouscron est né!
Le matricule 224 de l'ARAM est conservé, et le terrain du Stade, le Canonnier, est choisi comme terrain de jeu.
[modifier] Premier passage en Division 3
Pour le match inaugural en Division 3 l' excel recoit le RC Malines, et glane son premier point (1-1). Durant cette première saison en D3, Raoul Rixhon emmène l'équipe à une 12ème place finale(sur 16), assurant le maintien.
Rixhon parti à Dottignies, c'est le marquois Albert Dubreucq qui le remplace. Le français est un ancien international tricolore, qui a évolué durant sa carrière de joueur de nombreuses saisons au LOSC avec qui il remporta les coupes de France 1947 et 1948, puis qui a emmené,en tant que coach, Chateauroux et Calais au titre de champion de France amateur.
La première saison du français se termine par une 5ème place, la seconde par une dixième place ce qui ne satisfait pas l'ambitieux président Alphonse Ferret, qui souhaite augmenter la moyenne de spectateurs de 1800 à 2500 personnes. Malgré les 19 buts de Gilbert Libon, la saison 1967/1968 se termine par une 6ème place. Albert Dubreucq laisse se place, retourne dans l'hexagone prendre les rennes de Cambrai. Janos Pintie, le technicien hongrois conduit l' Excel pendant la campagne suivante; à nouveau une déception pour le président: une 11ème place et une affluence moyenne de.... 1150 supporters!
Un grand technicien arrive au cannonier à l'été 1969 : Jules Bigot. Un sacré palmarès, ce Bigot : 6 sélections en équipe de France, un titre de champion de France et deux coupes de France (une comme joueur et une comme coach, le tout avec le LOSC)! Epaulé par Miss Marquette, Bigot termine sa première saison à une excellente place au général, et ce malgré le départ de la star locale , Gilbert Libon, pour le Daring de Molenbeek.
Mais les soucis financiers ne lachent pas le club, et pour se sortir de l'ornière, Alphonse Ferret suit le modèle espagnol. Tel le FC Barcelone et le Real Madrid, le club est ouvert et dirigé par des socios , des supporters qui paient une place à l'année (voir à vie) et qui disposent d'un droit de vote lors des assemblées générales du club. Les membres du comité, et la direction, sont donc élus par ceux qui garnissent les tribunes. Jean-Pierre Detremmerie, qui s'illustrera plus tard dans l'histoire du club, fait partie des premiers socios.
En 1970/1971, tous les voyant sont au vert pour que l' Excelsior passe une bonne saison. Le duo Bigot-Marquette est performant, les transferts sont des réussites et le "onze" hurlu passe à deux doigts de la division 2. Lors de la dernière rencontre de la saison, la défaite à Roulers sonne le glas des espérances. C'est le K Boom FC qui est promu, au nez et à la barbe des mouscronnois.
Jules Bigot, de plus en plus pris par ses occupations professionnelles, cède sa place à son compatriote Jules Vandooren, lui aussi pourvu d'une belle carte de visite: 22 caps en équipe de France, parmi lesquelles des participations aux coupes du Monde de football 1934 et 1938, et un titre de champion de France avec....le LOSC toujours! Mais cela ne suffit pas à combler les départs de nombreux cadres de l'équipe, l'équipe enchaine les mauvais résultats, Richard Orlans remplace Vandooren mais cela n'empêche pas, au terme de sa huitième saison en division 3, la chute en Promotion.
