TX Aria
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[modifier] Présentation
Le groupe italien Italcementi a inventé un ciment dépolluant (TX Aria) ![1] Bien que pour l'instant, il ne s'agisse que d'un prototype, la firme pense que cette innovation va peut-être donner au ciment un rôle essentiel dans l’urbanisme « durable ».
[modifier] Le principe technique
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Fabrice Decroix, chef de projets Innovation chez Ciments Calcia, (filiale française d'Italcementi) : "Nous exploitons la photocatalyse". Une formulation spéciale transforme ce matériau en agent dépolluant, capable de purifier l'air environnant de ses gaz toxiques. Il a été clairement établi désormais que c'est le "Dioxyde de titane" qui désintègre les rejets des voitures, batiments et autres vecteurs de pollution.
[modifier] Une découverte … due au Hasard !
Ironie de l'histoire, le groupe a découvert cette caractéristique en voulant rendre le béton... autonettoyant. Il s'agissait alors de répondre à la demande de blancheur immaculée et éternelle de Richard Meier, l'architecte de l'église Dives in Misericordia de Rome construite pour célébrer le 2 000e anniversaire de la chrétienté. Deux formulations de béton différentes ont donc été créées : Le TX Arca se charge des salissures tandis que le TX Aria contribue à dépolluer l'air.
[modifier] Les premiers tests
"Canyon Street", le pilote d'expérimentation du TX Aria se situe au centre de recherche de Guerville (Yvelines). Là-bas des tests en vue d’amélioration sont effectués : là où une rue est entièrement tapissée du béton innovant, le taux de gaz polluants dans l'air se réduit de 20 % à 80 % par rapport à une rue bordée de bâtiments en béton classique. Autre système à titre d’exemple, il est avéré que dans une pièce de 35 m3, 100 % de la teneur en NOx est détruite en six heures si l'on y dispose un panneau de 4 m2 en béton TX Aria.
A Calusco d'Adda, en Italie, un test grandeur nature réalisé sur une route a entraîné une suppression des pics de pollution. La municipalité de Vanves, près de Paris, va réaliser en 2007 un test sur 200 m de voie afin de mesurer son impact dans une zone à forte circulation, proche du boulevard périphérique. De même, un tunnel va être équipé à Rome afin de tester le système en intérieur. Mais, là, les rayons du soleil seront remplacés par... des lampes UV.
