Tour Bretagne
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| Tour Bretagne | |
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| Usage(s) | Bureaux |
|---|---|
| Localisation | Nantes |
| Dates | 1976 |
| Hauteur | |
| Hauteur de l'antenne | 144 m (175m) |
| Hauteur du toit | 120 m |
| Hauteur du dernier étage | — |
| Détails techniques | |
| Nombre d'étages | 32 |
| Superficie | 16 000 m² |
| Nombre d'ascenseurs | 8 |
| Compagnies | |
| Architecte(s) | Claude Devorsine |
La Tour Bretagne, inaugurée en 1976, est un immeuble de bureau situé au centre-ville de Nantes devant le cours des 50-Otages. Haut de 144 mètres[1], il s'agit du deuxième plus haut gratte-ciel de Province après la Tour du Crédit lyonnais à Lyon. Néanmoins, on peut noter qu'elle domine le centre ville de Nantes à une hauteur proche des 175 mètres, du fait qu'elle à été construite sur le Sillon de Bretagne, massif rocheux de plus d'une vingtaine de mètres. Elle a été conçue par l'architecte Claude Devorsine sous l'impulsion du maire de l'époque, André Morice.
Sommaire |
[modifier] Présentation
Le quartier de la place Bretagne, dit du « Marchix », qui était considéré avant la Seconde Guerre mondiale comme insalubre et dangereux, fut très endommagé par les bombardements américains.
Le projet de la tour a été intégré au plan de réaménagement de la place Bretagne, dirigé par Roux-Spitz, lorsqu'à la fin des années 1960, Nantes fut classée parmi les « métropoles d'équilibre » du pays. La Tour Bretagne devait représenter la puissance économique de la ville et être une de ses nouvelles vitrines.
Cependant, la Tour fut un échec. En effet, elle resta longtemps à moitié vide en raison du coût élevé de ses loyers, le restaurant du 29e étage a dû fermer pour des raisons techniques, les visites libres de la terrasse ont été arrêtées du fait de suicides fréquents et aucun commerce ne s'installa dans la base de la Tour, comme il était initialement prévu. Pour remplir ses 16000 m², la mairie décida d'y installer ses administrations.
La Tour, qui mesure 144 mètres, possède huit ascenseurs, sept escaliers roulants et une réserve d'eau de 90000 litres en son sommet. Elle a la particularité de posséder sept étages de parking, trois rez-de-chaussée, un niveau zéro (qui se situe à vingt mètres au-dessus du Cours des 50-Otages) et vingt-neuf étages de bureaux surmontés par quelques étages techniques.
Les Nantais, après avoir longtemps décrié son aspect rigide et monolithique, semblent désormais l'avoir acceptée. On peut en juger par sa présence sur un certain nombre de cartes postales, chose auparavant totalement inimaginable, ou par son intégration nouvelle dans les circuits touristiques de l'Office de tourisme de la ville.
