Tibétologie

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La Tibétologie se réfère à l'étude de aspects apparentées au Tibet, y compris l'Histoire du Tibet, le Bouddhisme tibétain, le language tibétain, politique et la collection d'articles tibétains de signification historique, culturelle et religieuse.

Sommaire

[modifier] Histoire
  • Le jésuite Antonio de Andrada (1580-1634) et quelques autres ont établi une petite mission et une petite église à Tsaparang en 162), dans le royaume de Guge (Tibet de l'ouest) dans le XVIIe siècle. Quand le royaume fut envahit par le roi du Ladakh en 1631, la mission a été détruite.
  • Un siècle plus tard un autre jésuite, l'italien Ippolito Desideri (1684-1733) a été envoyé au Tibet et a reçue la permission de rester à Lhassa où il a passé 5 ans de 1716 à 1721, et habité un monastère tibétain, étudiant la langue, la religion des lamas et d'autres aspects culturels tibétains. Il a publié quelques livres en tibétain sur la doctrine chrétienne. A cause d'un conflit de juridiction (la mission a été confié au Capucins, et pas aux jésuites) Desideri a dû quitter le Tibet et retourner en Italie, où il a passé le reste de sa vie publiant ses Notes Historiques sur le Tibet. Elles ont été recueillis, en 4 volumes, sous le titre de Opere Tibetane (Rome; 1981-1989). Desideri pourrait être considéré comme le premier Tibétologue et il a fait beaucoup pour faire connaître le Tibet en Europe
  • Desideri était cependant un pionnier, et comme tel ce qu'il a produit était plutôt des « observations » sur le Tibet, un travail qu'il a fait avec objectivité et sympathie, mais pas toujours avec une parfaite précision. Le début de la Tibétologie comme discipline académique authentique est donc associé avec le hongrois Alexander Csoma de Kőrös (1784-1842) qui est considéré comme son fondateur.


Depuis quelques décennies, notamment dans les pays anglo-saxons, l'étude du Tibet et la Tibétologie elle-même s'ouvre aux autres disciplines, résultant en des travaux avec une approche interdisciplinaire. Ceci est devenu plus évident dans les conférences régulières de l'IATS (International Association of Tibetan Studies), qui se tiennent à des intervalles de trois ans dans différentes villes partout dans le monde. Comme exemples de tels chercheurs sur le Tibet à l'esprit ouvert nous pourrions mentionner l'anthropologue américain Melvyn Goldstein, parmi d'autres, qui a fait la recherche et les éditions réputée sur les questions lexicales, des nomades tibétains et l'histoire moderne du Tibet. D'autres sont Robert Barnett, Matthew Kapstein, Elliot Sperling, Alex McKay, Geoffrey Samuel, Claude Arpi, Jacques Bacot, Alexander Berzin, Katia Buffetrille, Francesca Yvonne Caroutch, Alexandra David-Néel, Marcelle Lalou, Michel Peissel, Paul Pelliot, Hugh E. Richardson, Rolf Stein, Giuseppe Tucci et beaucoup d'autres.

[modifier] Liens externes

[modifier] Livres

  • Tsering Shakya: The Development of Modern Tibetan Studies. In: Robert Barnett (Hg.): Resistance and Reform in Tibet (Bloomington/Indianapolis, University of Indiana Press 1994), ISBN 0-253-31131-4, S. 1–14.

[modifier] Voir aussi