Syndrome de Wiskott-Aldrich

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Syndrome de Wiskott-Aldrich
Autre nom Aucun
Référence MIM 301000
Transmission Récessive à l'X
Chromosome Xp11.23-p11.22
Gène WAS
Empreinte parentale Non
Mutation Ponctuel
Mutation de novo  ?
Nombre d'allèles pathologiques 13
Anticipation  ?
Porteur sain
Incidence  ?
Prévalence 3 pour 1000000 hommes[1]
Pénétrance 100%
Nombre de cas  ?
Maladie génétiquement liée -
Diagnostic prénatal Possible
Article principal -
Liste des maladies génétiques à gène identifié

Le syndrome de Wiskott-Aldrich est une maladie génétique marquée par une perturbation des plaquettes et des lymphocytes. Les garçons atteints présentent des manifestations hémorragiques tel que épistaxis, diarrhées sanglantes, pétéchies et des infections fréquentes virales et bactériennes particulièrement de l'oreille.

Près de la moitié des enfants qui survivent aux complications précoces développent des maladies auto-immunes comme des anémies hémolytiques, purpura thrombopénique idiopathique, et des manifestations rénales, hépatiques et vasculaires d'origine immunologique.

L'infection à virus d'Epstein-Barr se complique fréquemment de lymphomes de localisation inhabituelle comme l'estomac, le cerveau ou pulmonaire.

Le code CIM-10 est D82.0.

Sommaire

[modifier] Historique

Alfred Wiskott (18981978), décrit pour la première fois le syndrome chez trois frères en 1937. Il note, à cette occasion que les sœurs ne sont pas atteinte. Robert Aldrich (19171998) décrit plusieurs autres cas familiaux en 1954, devinant sa transmission liée au chromosome X. Le gène, nommée WAS, est découvert au milieu des années 90, responsable de la synthèse de la protéine WASP et dont la mutation entraîne la maladie.

La première tentative de traitement par greffe de moëlle a eu lieu en 1968.

[modifier] Étiologie

la cause en est une mutation du gène WAS OMIM 300392 situé sur le chromosome X. Les femmes en sont traditionnellement indemnes.

La protéine WASP, synthétisé grâce au gène WAS à un rôle dans la polymérisation de l'actine et joue donc dans la construction du cytosquelette.

[modifier] Incidence & prévalence

La maladie est rare (un cas pour 100 000 naissance).

[modifier] Traitement & prise en charge

Le meilleur traitement est la greffe de moëlle osseuse allogénique par donneur HLA compatible.

[modifier] Sources

[modifier] Références

  1. Perry GS 3rd, Spector BD, Schuman LM, Mandel JS, Anderson VE, McHugh RB, Hanson MR, Fahlstrom SM, Krivit W, Kersey JH (1980) The Wiskott-Aldrich syndrome in the United States and Canada (1892-1979). J Pediatr 97:72-8
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