Stade nazairien

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Stade Nazairien
Club fondé en 1908
(Sporting Club Nazairien)
Noms successifs Athletic Club Nazairien (1965)
St-Nazaire Presqu'île FC (1991)
Saint-Nazaire FC (2002)
Stade Nazairien (2007)
Couleurs Bleu ciel
Président Philippe Adam
Stade Léo Lagrange
(1.300 places assises)
Affluence record -
Siège 100 Avenue Mitterrand,
44600 Saint-Nazaire

Le Stade Nazairien est un club de football français fondé en 1908 et basé à Saint-Nazaire, au cœur d'une agglomération de plus de 110.000 habitants située en Loire-Atlantique.

Le club a évolué en CFA et en 3e division nationale de 1955-56 à 1956-57 puis de 1975-76 à 1976-77. Le Stade Nazairien évolue pour la saison 2007-2008 en DHR, 3e niveau de la Ligue Atlantique.

Sommaire

Historique

1908-1945

Le grand port de la côte Atlantique a connu une longue histoire avec le football, plus souvent à marée basse qu'à marée haute. Le club est né omnisports (rugby et football) en 1908 sous le nom de Sporting Club Nazairien, alors affilié au Comité de Bretagne de Footbal Association. Dès 1920 et la fondation de l'Union Mean Penhoët, nouveau club omnisports proche des Chantiers de Penhoët, la ville connaîtra des duels acharnés en Division d'Honneur de la Ligue de l'Ouest. Le Sporting n'était pas le club le plus en vue. Vainqueur de la Coupe de l'Ouest devant le Stade Lavallois en 1941, Penhoët avait même posé sa candidature au professionnalisme, le 26 avril 1941, laquelle fut acceptée par la FFF le 12 juin. Mais les instances fédérales n'allaient finalement promouvoir qu'un seul club breton, le Stade Rennais, chez les « pros » pour la saison 1941-42[1]. Sur le terrain, Penhoët n'allait pas désarmer, atteignant en 1942-43 les 8e de finale de la Coupe de France - Zone Occupée (éliminé par les Girondins de Bordeaux à Nantes), le tout à l'extérieur.

En cette saison 1942-43, Penhoët passe à côté du titre de champion du Comité d'Anjou de Division d'Honneur au SCO d'Angers en match d'appui, après prolongations (0-1), les Angevins devenant par la suite Champion de France Amateurs. Déjà, en cette période de conflit mondial, le SCN, Penhoët et les autres clubs de Loire-Inférieure avaient été séparés du reste de la Bretagne sans scrutin démocratique, suite au décret du 30 juin 1941, sous l'occupation allemande. En exécution des instructions du Ministère des Sports du Gouvernement de Vichy, la Ligue de l'Ouest avait en effet été scindée en deux Comités (Bretagne et Anjou) lors des saisons 1942-43 et 1943-44.

De surcroît, à l'époque, c'est l'enfer à Saint-Nazaire : une cinquantaine de bombardements meurtriers anéantissent la ville à 80%, dont celui de la nuit du 28 février au 1er mars 1943. La population civile évacuera la ville, rendue invivable, dans la première quinzaine de mars, vers le reste de la Bretagne et l'ouest de la France. La ville n'est plus qu'un immense champ de ruines, vide d'habitants, au milieu duquel se dresse, intacte, la silhouette massive de la base sous-marine. Comme à Brest et Lorient, il ne peut alors plus être question de football à Saint-Nazaire, même pour les quelques footballeurs de la Kriegsmarine allemande stationnés en Bretagne sud.

1945-1967

Dans les années 1950, Saint-Nazaire est l'une des villes les plus sportives de France. Influencé par l'hygiénisme social des années 1930, qui voyait dans le sport un moyen d'émancipation de la classe ouvrière, François Blancho, maire de la ville de 1945 à 1968, investit beaucoup dans la pratique et les infrastructures sportives.[2] En football, le Sporting prend progressivement le dessus. Entre 1951-52 et 1956-57, le club nazairien sera à son zénith. Il est vice-champion de DH Ouest en 1951-52 et 1953-54, troisième en 1952-53. Après avoir abandonné le titre et l'accession pour un point à la réserve du FC Nantes en 1954, il devient champion de l'Ouest en 1955, avec cinq points d'avance sur le Stade Pontivyen, et accède au CFA. Son ailier Jean Louradour ne verra pas le CFA, cèdant quant à lui aux avances du Stade Rennais avant de revenir dès la saison suivante. Le Sporting finira néanmoins par rechuter en DH en 1956-57 (pour un petit point) puis en DSR en 1957-58, alors que son gardien angevin Yves Audigane part à son tour au Stade Rennais à la fin de cette même saison. C'est alors la traversée du désert et il faudra attendre la saison 1963-64 pour revoir le Sporting à nouveau en DH.

C'est l'époque où s'éveille au football, à Saint-Nazaire, un certain Jean-Marc Guillou, futur international. « J'ai eu la chance d'avoir un frère plus âgé de quatre ans. J'ai donc attrapé le virus du ballon quatre ans plus tôt que la moyenne. Mais je ne me contentais pas des nombreuses parties disputées dans la rue. Seul, je m'étais créé un univers de foot[ball] dans lequel je passais plus de temps que celui consacré à toutes mes autres activités. »[3] Guillou s'inspire alors du modèle de technicité footballistique qu'est Albert Guessoum, ancien joueur professionnel du FC Nantes et à l'époque entraîneur du Sporting Club Nazairien. Pourtant, les techniciens du FC Nantes, lors d'un match de détection, n'avait pas jugé bon de le retenir.[4] Il fut cependant fort recommandé, en particulier par deux orfèvres en la matière, le Breton d'Angers Le Gall et son ami Lagadec, du FC Lorient.

Fin 1964-65, c'est une nouvelle rechute en DSR et la remontée dès 1965-66 pour les Nazairiens. En octobre 1965, le dirigeant d'Angers Auguste Berthon contacte le père de Jean-Marc Guillou, gendarme de son état, et réussit à obtenir la signature de son fils, lequel était sur le point de fêter ses 20 ans. Guillou rejoignit donc les rangs du SCO d'Angers et passa professionnel trois ans plus tard. C'est en cette même année 1965 que la section football du Sporting s'émancipe sous l'appellation de Athletic Club Nazairien, tout en conservant les couleurs rouge et noir du Sporting. Le football nazairien approche alors de son nouveau zénith, de ces années 70 qui seront à nouveau marquées par d'intenses derbies entre l'ACN et Penhoët.

1967-1983

Les deux clubs, coupés par décret d'Etat du reste du football breton en 1967 (comme tous les autres clubs de Loire-Atlantique), sont maintenant en DH de la Ligue Atlantique. En 1972-73, l'ACN doit laisser Challans monter en 3e division pour deux petits points. En 1973-74, la même "misère" se reproduit pour les nazairiens : Ancenis monte pour trois points… Penhoët finissant troisième à quatre points de l'ACN. L'année suivante, en 1974-75, alors que Ancenis sombre en 3e division, l'ACN rafle enfin la mise en devenant Champion de Division d'Honneur Atlantique sous la houlette de Maurice Blondel. Le championnat avait été une nouvelle fois acharné : La Chaume ne finira qu'à deux points des nazairiens, Saumur s'accrochant aux deux équipes une bonne partie de la saison. Penhoët finira 9e à 16 points, Donges sera relégué en DSR.

Suivront deux saisons bien difficile en 3e division nationale. La première frise le désastre et l'ACN n'évite le retour en DH qu'en étant repêché pour sa meilleure moyenne de spectateurs des clubs classés 14e des six groupes de 3e division. La deuxième saison, toujours avec l'ex-pro Patrice Mayet comme entraîneur, sera sans quartier pour un ACN trop irrégulier malgré ses ex-pros De Michele, Eon, Fievet et Watteau. Curieusement, Saint-Nazaire sera la seule équipe du Groupe à vaincre Guingamp à deux reprises (dont un net 2-0, le 23 janvier 1977 à Guingamp), les guingampais montant pourtant en 2e division à l'issue de la saison. Malgré le renfort, en janvier 1977, du défenseur argentin Eduardo Bargas (frère de l'international Hugo Bargas), le remplacement de Patrice Mayet par Edmond Lemaître au poste d'entraîneur (St-Brieuc v St-Nazaire, 23 mars 1977) jusqu'à la fin de la saison, l'ACN ne sortira jamais de la zone rouge et devra retourner en DH.

Néanmoins, la volonté de remonter est grande. En Coupe de France, l'ACN frôle les 32e de finale, battu devant 4.000 spectateurs sur ses terres, 1-0 par Guingamp, après prolongations. Saumur est champion et monte en 3e division mais Saint-Nazaire s'empare d'un cadeau providentiel, accédant à la toute nouvelle 4e division nationale à la fin de la saison 1977-78. La première année (1978-79) à ce niveau sera belle, l'ACN terminant 3e, sans pour autant tutoyer une accession confisquée par l'US Montagnarde et l'AS Brestoise (battue tout de même 3-2 au stade Léo Lagrange). En 1980-81, Saint-Nazaire sera l'une des rares équipes à vaincre Rennes (1-0), futur champion de France de 4e division, mais son record de matches nuls et la stérilité de son attaque, bien que compensée par une défense de fer (la 2e de France à ce niveau cette saison là !), lui enlèveront tout espoir de montée. La cinquième saison (1982-83) de l'ACN à ce niveau lui sera fatale. Le petit point qui lui avait permis de se maintenir auparavant allait là lui manquer cruellement. Maigre consolation : La Réserve du Stade Brestois, bien que promue en fin de saison, mordit la poussière (1-0) à Léo Lagrange.

1983-1991

L'ACN reprit alors son bâton de pèlerin en DH en 1983-84, tombant même en DSR à la fin de la saison 1984-85. Pour remonter en DH, l'ACN recrute comme entraîneur l'ancien buteur international nantais Bernard Blanchet en 1986-87. Dans un premier temps, Blanchet imposa ses qualités de professionnel et su créer un meilleur esprit dans l'équipe. Les résultats positifs se succédèrent en DSR et l'ACN ne tomba cette saison là qu'au 7e tour de la Coupe de France face au Stade Quimpérois (2e division) au stade Léo Lagrange. Fin 1986-87, Saint-Nazaire retrouve la DH. Mais malgré l'ambition de l'équipe du président Le Leslé, aucune remontée en 4e puis 3e division nationale ne fut au rendez-vous ensuite. L'ACN continua de végéter, retournant en DSR, goûtant même de la DRH… Les amateurs de football nazairiens en vinrent même alors à se demander si le SNOS, un autre club omnisports de la ville, n'allait pas rattraper voire doubler le vieil ACN, ce que fit Penhoët de manière éphémère à la fin des années 80. D'autres envisagèrent même une voire plusieurs improbables fusions.

1991-2007

L'ACN, bloqué en DSR, changea d'appellation en 1991 à défaut de remonter en DH, pour devenir le Saint-Nazaire Presqu'île FC, suivi en 1998 par la création d'un nouveau club de supporters. En mars 2002, le club change une troisième fois de nom pour s'appeler le Saint-Nazaire Football Club. Comptant autrefois parmi les équipes figurant au 3e voire du 4e niveau du football français, Saint-Nazaire n'occupe plus que le 7e… Arrive Stéphane Mahé en 2003 en provenance d'Ecosse, comme entraîneur-joueur, et le tout Saint-Nazaire veut croire qu'avec cet enfant du pays, originaire de Trignac, vainqueur de la Coupe des Coupes 1996 avec le Paris SG, Saint-Nazaire va retrouver l'ambition. Contrat de cinq ans en poche, Mahé a pour objectif de rebâtir la maison nazairienne. Fin 2005-06, c'est enfin la remontée en DH. L'impossible semble à nouveau possible. Las. Saint-Nazaire n'a pas les moyens de ses ambitions. Economiquement et sportivement, c'est la rechute fin 2006-07. Le 7 décembre 2006, le président du Saint-Nazaire FC demande au Tribunal de Grande Instance de Saint-Nazaire l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Le club se met donc en cessation de paiement, affichant un passif insurmontable d'environ 70.000 euros. Le responsable de ce déficit est le train de vie du SNFC et notamment le montant du salaire versé à son entraîneur. Stéphane Mahé est licencié, l'affaire se poursuit alors en février 2007 devant le tribunal des prud'hommes. Les juges condamnent alors le SNFC à payer les arriérés de salaires de l'entraîneur, soit un peu plus de 18.000 euros, après que Stéphane Mahé eut notamment révélé avoir perçu une partie de son salaire en liquide « pour arranger les dirigeants ».[5] La saison 2006-07 se terminera par une nouvelle lourde chute en DSR pour le SNFC.

Dès lors, une nouvelle équipe dirigeante se met en place derrière son président Dominique Fillaud et concrétise une première fois son action en déclarant à la Sous-préfecture de Saint-Nazaire, le 13 juin 2007, une nouvelle association intitulée « Stade Nazairien ». Néanmoins, l'action des nouveaux dirigeants, qui espèrent purement et simplement une liquidation immédiate du Saint-Nazaire FC pour pouvoir repartir, va se trouver gravement bloquée. En effet, le 15 juin 2007, le Tribunal de Grande Instance de Saint-Nazaire repousse sa décision de liquider le Saint-Nazaire FC, pour se donner le temps de vérifier la régularité de la gestion de l'ancienne équipe dirigeante. Ce nouveau délai ne satisfait pas non plus les techniciens du nouveau Stade, qui ne peut donc pas préparer la prochaine saison et craignent l'exode de nombreux joueurs qui ne voudront pas rester indéfiniment dans l'attente, alors que les démissions pour 2007-08 s'achèvent le 30 juin 2007. Les clubs voisins de La Chapelle-des-Marais et La Baule sont à l'affût de bonnes affaires et ont à ce moment là déjà fait leur marché à Saint-Nazaire, et on craint qu'il ne soient imités. En coulisses, on n'ose croire dans les cercles footballistiques nazairiens que le vieux club ait finalement été touché à mort.

Heureusement, après la crainte voire l'angoisse viendra le soulagement et la délivrance pour la nouvelle équipe. Car le Conseil Fédéral de la FFF voit juste, le 22 juin 2007, au sujet de la nouvelle entité et décide de prendre les mesures suivantes : « Considérant l’intérêt sportif que représente pour le football régional le maintien d’un club dans cette ville, et prenant en compte le souci de préserver l’avenir sportif de tous les jeunes licenciés à Saint-Nazaire, le Conseil Fédéral a décidé que (1) la Ligue Régionale a compétence pour déterminer les conditions dans lesquelles le nouveau club est autorisé à participer aux compétitions de la saison 2007/2008, en rappelant les dispositions de l’article 234 susvisé qui prévoient que « lorsqu’un club fait l’objet d’un jugement d’ouverture de redressement judiciaire, il est procédé pour la saison et au minimum, à sa rétrogradation sportive dans la division immédiatement inférieure à celle pour laquelle il aurait été sportivement qualifié », (2) les joueurs du Saint-Nazaire FC sont qualifiables pour le Stade Nazairien, (3) la période de mutation (démission et signature) est repoussée jusqu’au 3 août 2007, pour ceux qui ne souhaitent pas rester dans la nouvelle association. » La FFF « rappelle enfin les dispositions de l’article 235 des Règlements Généraux qui précisent que « le Président dont le club a fait l’objet, pendant l’exercice de sa présidence, d’un jugement de redressement ou de liquidation judiciaire, ne pourra, à partir de la date de cessation de sa fonction dans ce club, et pendant une durée de cinq années, être membre du Comité Directeur de tout autre club affilié », et qui s’appliquent à M. Philippe Lamboul. » La seule perte enregistrée n'est que symbolique, bien qu'attristante : le vieux numéro d'affiliation à la FFF datant de l'époque du Sporting, le 500195, doit être abandonné, le Saint-Nazaire FC n'étant pas encore liquidé le 22 juin. Officiellement, les activités du Stade Nazairien commenceront le 1er juillet 2007.

Aujourd'hui

Le vendredi 17 août 2007, le TGI de Saint-Nazaire rend finalement son jugement : la liquidation judiciaire du Saint-Nazaire Football Club. Les licenciés appartiennent désormais au Stade Nazairien, section Féminines comprise. Le terrain reprend ses droits. La pelouse synthétique du parc des sports de Saint-Nazaire redevient le lieu d'entraînement de joueurs passionnés, où fusent blagues et éclats de rire. L'ambiance tendue de 2006-07 et les menaces de disparition du club sont oubliés. Les joueurs ont l'impression de « revivre ». Le plus gros club de football de Saint-Nazaire en terme d'adhérents (450 licenciés, toutes catégories confondue) a donc changé de nom et de dynamique. Le SNFC, relégué en 2006-07 en DH, mais aussi administrativement d'un échelon supplémentaire, laisse la place au Stade Nazairien, qui a obtenu de la Ligue Atlantique de football la possibilité de reprendre la compétition à la place du club disparu. Le Stade Nazairien évolue donc en Division d'Honneur Régionale (DHR). Un bon nombre de joueurs de l'équipe première sont partis mais, et là est la bonne surprise et l'espoir, ils ont été largement remplacés en nombre. Car le Stade Nazairien a aujourd'hui un effectif très étoffé, très jeune, issu de l'équipe des 18 ans du club, ce qu'apprécie le nouvel entraîneur, Christophe Guyader, arrivé du Croisic à l'intersaison. Réputé pour sa rigueur et son sens du contact, Guyader n'a pas tardé à relancer la machine nazairienne sur de bonnes bases.

Quel projet le Stade Nazairien va-t-il proposer aux amoureux du football à moyen et long terme ? Pour Claude Freret, ancien secrétaire du club, mémoire vivante du football nazairien, la passion reste intacte : Il a signé sa 43e licence consécutive en 2007. C'est cette même passion qui doit porter la renaissance du football à Saint-Nazaire mais il faudra une volonté de fer pour unir des forces sportives, politiques et économiques si souvent négatives par le passé, pour que la sixième agglomération de Bretagne (derrière Nantes, Rennes, Brest, Lorient et Saint-Brieuc) ait enfin l'équipe qu'elle mérite depuis si longtemps, entre le CFA et la Ligue 2. Le Stade Nazairien doit donc forcer son destin en repartant de DHR (Groupe A) où il y a retrouvé un autre club déchu, son ancien rival du RC Ancenis.

Aujourd'hui, en 2007-08, Saint-Nazaire ne rêve plus : c'est peut-être ainsi que s'amorcera le début de sa véritable ascension. Alors, pour (déjà) préparer 2008-09, le club organise, entre les 26 et 29 février 2008, des journées de détection pour étoffer ses équipes régionales et départementales 18 ans, 15 ans et 13 ans. Premier pas vers la stabilité, le maintien en DRH est obtenu le 20 avril après une belle victoire devant La Chapelle-sur-Erdre, ce qui faisait dire à l'entraîneur Christophe Guyader. « L'objectif du début de saison est atteint, on va maintenant essayer de finir à la plus haute place possible. »[6] Cette saison sera malheureusement endeuillée par la tragique disparition de Pierre Rousseau, gardien de but de l'équipe Première, dans un accident de la circulation, dans la nuit du 26 au 27 avril. Il joua son dernier match le jour du maintien en DRH et eu un rôle très important dans ce maintien en arretant un penalty et en gagnant ses faces à faces avec les attaquants adverses. La saison avait été éclairée par un beau parcours en coupe de France, jusqu'au 6e tour et l'élimination face aux Sables d'Olonne (CFA) à Léo-Lagrange. Le Stade Nazairien attend maintenant la rénovation des vétustes installations (vestiaires et tribunes) de Léo-Lagrange, partagées avec le club du SNOS.

Palmarès

  • Champion de Division d'Honneur de la Ligue de l'Ouest : 1955
  • Champion de Division d'Honneur de la Ligue Atlantique : 1975
  • Vainqueur de la Coupe de la Ligue Atlantique : 1978
  • Meilleure performance en Coupe de France : 7e tour (avant l'instauration d'un 8e tour en 1984-85)
    • 16 janvier 1977 : Saint-Nazaire (D3) – RC Fontainebleau (D2) 1-3
    • 8 janvier 1978 : Saint-Nazaire (DH) – EA Guingamp (D2) 0-1, après prolontations

Bilan par saison

Saison Div. Clas. Pts M.J. Vic. Nuls Déf. B.P. B.C. D.B. Bilan
1950-1951 DH 4e 27 22 11 5 6 60 31 +29 Maintenu (Groupe B)
1951-1952 DH 2e 29 22 11 7 4 52 31 +21 Maintenu
1952-1953 DH 3e 24 22 10 4 8 38 36 +2 Maintenu
1953-1954 DH 2e 34 24 14 6 4 61 24 +37 Maintenu
1954-1955 DH 1e 33 22 14 5 3 61 32 +29 Promu en CFA Ouest
1955-1956 CFA 8e 20 24 8 4 12 36 37 -1 Maintenu
1956-1957 CFA 10e 19 22 8 3 11 23 34 -11 Relégué
1957-1958 DH 13e 16 26 5 6 15 25 58 -33 Relégué
1963-1964 DH 11e 22 26 8 6 12 33 40 -7 Maintenu
1964-1965 DH 14e 11 26 4 3 19 26 49 -23 Relégué
1965-1966 DSR 1e - - - - - - - - Promu
1966-1967 DH 12e 14 22 6 2 14 26 42 -16 Relégué / Admis en DH de la Ligue Atlantique
1967-1968 DH 8e 18 22 5 8 9 23 36 -13 Maintenu
1968-1969 DH 8e 21 22 7 7 8 29 25 +4 Maintenu
1969-1970 DH 7e 20 22 9 2 11 38 41 -3 Maintenu
1970-1971 DH 5e 22 22 9 5 8 40 23 +17 Maintenu
1971-1972 DH -e - - - - - - - - -
1972-1973 DH 2e 30 22 13 4 5 37 26 +11 Maintenu
1973-1974 DH 2e 52 26 - - - - - - Maintenu
1974-1975 DH 1er 68 26 18 6 2 60 26 +34 Promu en Division 3 Ouest
1975-1976 D3 14e 23 30 8 7 15 30 44 -14 Repêché
1976-1977 D3 15e 18 30 5 8 17 33 60 -27 Relégué
1977-1978 DH 3e 61 26 15 5 6 44 19 +25 Promu
1978-1979 D4 3e 31 26 9 13 4 37 24 +13 Maintenu
1979-1980 D4 11e 23 26 8 7 11 32 37 -5 Maintenu
1980-1981 D4 7e 29 28 7 15 6 17 18 -1 Maintenu
1981-1982 D4 11e 21 26 6 9 11 19 26 -7 Maintenu
1982-1983 D4 12e 21 26 7 7 12 22 39 -17 Relégué
1983-1984 DH 8e 51 26 9 7 10 48 36 +12 Maintenu
1984-1985 DH 14e 39 26 4 5 17 35 66 -31 Relégué
1987-1988 DH 6e 53 26 11 5 10 38 33 +5 Maintenu
1988-1989 DH 8e 51 26 8 9 9 28 34 -6 Maintenu (rétrogradation administrative)
1994-1995 DH 6e 53 26 11 5 10 36 39 -3 Maintenu
1995-1996 DH 12e 55 26 8 5 13 21 35 -14 Relégué
2006-2007 DH 14e 46 26 5 5 16 29 56 -27 Relégué (+ rétrogradation administrative)
2007-2008 DRH 5e 50 22 8 4 10 34 32 +2 Maintenu

Effectifs en 3e division nationale (Groupe Ouest)

  • 1975-76

Entraîneur : Patrice Mayet.
Gardiens : Castel, Margot, Le Blais.
Défenseurs : Cristel, Assou, Fievet, Le Roux, Quintin, Payen, Girard, De Michele.
Milieux : Prou, Hemon, Faubert, Pluchon, Leray.
Attaquants : Hadjadj, Weber, Trillon, Belliot.

  • 1976-77

Entraîneur : Patrice Mayet puis Edmond Lemaître.
Gardiens : Eon, Douet, Margot, Bloyet.
Défenseurs : E. Bargas, De Michele, Fievet, Fillaud, Huet, Le Roux, Faubert, Ichoua.
Milieux : Jeannotin, Pluchon, Leray, Pedron, Watteau.
Attaquants : Belliot, Weber, Hussic, Sabatier, Tandoué.

Grands noms du passé

Joueurs

  • Yves Audigane
  • Eduardo Bargas
  • André Castel
  • Gabriel De Michele
  • François Denis
  • Jean-Louis Kergoat
  • Alain Lachèze
  • Cyril L'Helgouach
  • Medhi Leroy
  • Jean Louradour

Entraîneurs

Présidents

  • Jean-Claude Bichard
  • Dominique Fillaud
  • Maurice Leac
  • Philippe Lamboul
  • Yves-Jean Le Leslé

Liens externes

Notes

  1. Claude Loire, Le Stade rennais fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Apogée, 1994, p.200.
  2. L'Express, 25 janvier 2008.
  3. Jean-Marc Guillou, En finir avec les scandales du football, Première Ligne, 1994, p.17 & 18.
  4. « Un artiste nommé Guillou », Article du Courrier de l’Ouest, janvier 1991.
  5. Ouest-France, 24 août 2007.
  6. Ouest-France, 21 avril 2008.