Soukhoï Superjet 100
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| Équipage | 2 | |||
| Premier vol | 19 mai 2008 à Komsomolsk-sur-l'Amour[1] | |||
| Mise en service | Prévue en 2009 pour Aeroflot[2] | |||
| Retrait | {{{dateretrait}}} | |||
| Constructeur |  Sukhoï Civil Aircraft Company (SCAC) |
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| Investissement | Environ 1 milliard de dollars US | |||
| Dimensions | ||||
| Longueur | 26,35 m (-75) 29,87 (-95) |
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| Envergure | 27,80 m | |||
| Hauteur | 10,28 m | |||
| Aire des ailes | ||||
| Masse et capacité d’emport | ||||
| Max. à vide | ||||
| À vide | ||||
| Max. au décollage | 38 820 kg (-75 Basic) 42 280 kg (-75 LR) 42 520 kg (-95 Basic) 45 880 kg (-95 LR) |
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| Max. à l’atterrissage | 35 000 kg (-75) 39 400 kg (-95) |
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| Kérosène | ||||
| Passagers | 78 (-75) 98 (-95) |
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| Fret | ||||
| Motorisation | ||||
| Moteurs | 2 PowerJet SaM146 | |||
| Poussée unitaire | Environ 80 kN | |||
| Poussée totale | Environ 160 kN | |||
| Performances | ||||
| Vitesse de croisière | Mach 0,78 | |||
| Vitesse maximale | ||||
| Autonomie | 2 900 km (-75 Basic) 4 550 km (-75 LR) 2 950 km (-95 Basic) 4 420 km (-95 LR) |
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| Altitude de croisière | ||||
| Vitesse ascensionnelle | ||||
| Charge des ailes | ||||
| Rapport poussée/poids | ||||
Le Sukhoï SuperJet 100 ou SSJ100, aussi connu sous son ancien nom Russian Regional Jet ou RRJ, est une famille d'avions de transport régional de la société Sukhoï Civil Aircraft Company (SCAC). Le premier vol expérimental a eu lieu le 19 mai 2008.
Le Superjet-100 devrait être décliné en plusieurs versions selon la longueur du fuselage pour une capacité d'embarquement allant de 75 à 95 passagers. Compte-tenu de la hausse du kérosène, le programme 60 a été gelé et une version de 110 passagers est envisagée par SCAC.
L'avion sera équipé du moteur PowerJet SaM146 développé conjointement par le motoriste français Snecma et le motoriste russe NPO Saturn, regroupés au sein de la coentreprisePowerJet."(Info: YB-HS-DCSG 18/11/2007)->> La société Hispano-Suiza, partenaire majeur de ce programme, fournit l’intégralité du système de régulation de ce turbopropulseur. Hispano-Suiza a étudié et conçu la quasi-totalité des équipements de régulation tels que le FADEC (Full Authority Digital Engine Control) et le FMU (Fuel Metering Unit) entre autres. Concernant la réduction des coûts d’exploitation de ce moteur la section ASL (Assistance au Soutien Logistique) du département après-vente d’Hispano-Suiza a mené tout au long du développement de ce moteur des études afin que le système et les équipements de régulation soient maintenus en opération « ON CONDITION » c'est-à-dire sans opération de révision périodique". La société Aircelle fournira quant à elle les nacelles de ce nouveau réacteur. Le large usage des matériaux composites permettra des gains de masse appréciables et de bonnes performances acoustiques, sans rien sacrifier à la résistance. Autre point notable, la nacelle du SaM146 utilisera des inverseurs à portes latérales de type « Papillon®».D'autre sociétés françaises sont parties prenantes dans ce programme (Thales, Intertechnique, Liebherr, ECE,...). Les autres fournisseurs majeurs sont en majorité nord-américains (Parker, BE Aerospace, Honeywell, Goodrich, Curtiss-Wright,...).
Le constructeur américain Boeing est également associé au développement du jet.
L'avion marque la diversification de Sukhoï vers le domaine civil. C'est un programme "structurant" pour l'aéronautique russe d'environ 1 milliard de dollars. Yakovlev et Iliouchine sont associés au programme, qui reçoit aussi des investissements d'Alenia Aeronautica (qui possède maintenant 25% plus une action de SCAC).
Le principal marché visé est le remplacement de vieux appareils en service sur les lignes régionales russes, comme les Yakovlev Yak-40, Yakovlev Yak-42, ou les Tupolev Tu-134. Le principal concurrent domestique est le Tu-334. Mais l'avion vise aussi l'export, et là le soutien d'Alenia Aeronautica et le partenariat avec Boeing devraient être utiles. Pour les avions destinés aux compagnies occidentales, un site de livraison et de support à l'exploitation sera créé à Toulouse avec du personnel moitié italien, moitié russe.
86 appareils sont en commandes, plus 34 options, par quatre compagnies russes (45 pour Aeroflot, 10 pour LFC, 15 pour AiRUnion, et 6 pour Dalavia ) et une européenne (10 pour ItAli Airlines). Soukhoï espère à terme vendre au moins 800 Superjet-100, et produire entre 60 et 70 avions par an d'ici 2010.
Le Soukhoï Superjet-100, avion moderne issu d'une étroite collaboration avec des groupes aéronautiques occidentaux, est proposé à un prix catalogue de 29 millions de dollars, ce qui en fait un redoutable concurrent pour l'airbus A318.
L'ancien président Vladimir Poutine s'était personnellement beaucoup investi dans ce projet industriel, symbole des ambitions russes d'amorcer une reconquête du marché lucratif de l'aviation civile.
Le 26 septembre 2007, le premier exemplaire du Sukhoï SuperJet 100 est sorti de l'usine d'assemblage de Komsomolsk-sur-l'Amour. Le premier vol expérimental à eu lieu le 19 mai 2008. [3],[4].
