Solidarité et Progrès

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Solidarité et Progrès est un parti politique français fondé en 1996 par Jacques Cheminade.

Financé par ses membres, ses donateurs ainsi que par les abonnés de son bi-mensuel Nouvelle Solidarité, Solidarité et Progrès a pour objet « de combattre, en France et dans le monde, pour la paix par le développement économique et l'égalité des chances et contre l'usure financière et les idéologies du sol, du sang et de la race. Il défend pour chacun et entre les peuples le progrès matériel, intellectuel et moral. » (Statuts, Article 2).

Elle est affilié avec la parti allemande Bürgerrechtsbewegung Solidarität (BüSo: « Mouvement des droits civils et Solidarité »).

Sommaire

[modifier] Programme

Jacques Cheminade est diplômé de L'École des Hautes études commerciales (HEC Paris) et de l'École nationale d'administration (ENA) promotion Jean Jaurès 1967-1969 ; il est également licencié en droit.

Jacques Cheminade, à l'instar d'un Lyndon LaRouche aux États-Unis, est partisan de la nécessité d'un « nouveau Bretton Woods » en vue de l'établissement d'un système économique international structuré et garanti par les Etats-Nations.

Pour Solidarité et Progrès, cette nouvelle architecture financière devrait permettre la création de plusieurs millions d'emplois qualifiés et non-précaires résultant d'une politique d'investissement dans les infrastructures et équipements économiques et sociaux de base (eau, énergie, transports, espace, santé, éducation, recherche), s'inspirant de la politique de New Deal du président américain Franklin Delano Roosevelt et de la Planification indicative du Général de Gaulle. Pour les financer, il faut un réseau de banques centrales sous contrôle des États-nations souverains devant émettre de la monnaie sous forme de crédit productif public à faible taux d'intérêt et à long terme.

[modifier] Philosophie politique

Selon Solidarité et Progrès, une politique de « protectionnisme altruiste » et de « marchés organisés » constitue une alternative aux rapports de force inhérents à l'ultra-libéralisme et au marxisme.

À part son soutien à la candidature de Jacques Cheminade à l'élection présidentielle de 2007, Solidarité et Progrès a présenté quelques candidats aux élections législatives de 2007.

[modifier] Affaires juridiques

En juin 1992, Jacques Cheminade est condamné par le Tribunal de grande instance de Paris à quinze mois de prison avec sursis pour avoir encouragé une vieille dame à donner 1 197 000 francs au POE et à des associations proches. Pour Solidarité et progrès, il s'agit d'un « traquenard juridico-financier » et d'un « coup tordu ». La condamnation est amnistiée par la loi du 3 août 1995. (citation de l'article Cheminade)

[modifier] Critiques

Selon certains[1], le parti expose « derrière un vernis de préoccupations sociales, des idées d'extrême droite », tout en recrutant ses adhérents dans les manifestations de gauche.

Pour d'autres, notamment Pierre de Villemarest et Clara Gaymard (épouse de Hervé Gaymard)[2], le parti agirait pour le compte des « marxistes de Moscou » ; pour d'autres encore il s'agirait de mégalomanes paranoïaques cherchant l'attention des médias.

L'UNADFI, sans assimiler ce mouvement à une secte, a cependant précisé qu'il avait un « comportement sectaire » dans ses méthodes de recrutement destinées aux étudiants, ainsi que dans son fonctionnement interne (culte de la personnalité, théorie du complot, antisémitisme, etc.).

[modifier] Publications

Solidarité et Progrès publie le bi-mensuel Nouvelle Solidarité.

[modifier] Notes et références

  1. lire le Charlie Hebdo du 2 juillet 2003)
  2. La vie est un bonheur - Jérôme Lejeune, mon père, Criterion, 1997, p.73

[modifier] Liens externes