Discuter:Sionisme chrétien

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Peut on dire que le "sionisme chrétien" est un sionisme ?

C'est un mouvement fondamentaliste favorable au sionisme juif, il ne constitue en rien une tentative de "sionisme" des chrétiens vers la terre sainte . La page ne devrait elle pas s'intitulé, les mouvements chretiens favorables au sionismes dans un souci de clareté ?

Attention tous les sionistes chrétiens ne sont pas fondamentalistes, de nombreux protestants libéraux sont favorables au sionisme et à l'État d'Israël. Par ailleurs si on prend comme définition de base du sionisme le soutien à la création et au maintien d'un foyer national juif en Eretz Israel (sans préjugé de sa forme ni de ses frontières), les sionistes chrétiens partagent cette idéologie. Enfin, des organisations chrétiennes américaines, il est vrai souvent fondamentalistes font des actes concrets de soutien à l'Alya des Juifs vers Eretz Israel, comme des organisations sionistes juives. Par ailleurs, le terme "sionisme chrétien" est souvent utilisé pour décrire ce phénomène, et c'est le nom que porte les pages liées à cet article dans d'autres langues. Je propose de garder le titre, mais éventuellement de préciser dans l'article les contours de ce sionisme trés spécial.Fredtoc 1 décembre 2005 à 07:56 (CET) (SVP : n'oubliez pas de signez vos interventions en page discussion)
bonne remarque, j'ai apporté la précision sur la différence entre sympathisants chrétiens du sionisme et "sionisme chrétien" au sens millénariste. J'ai aussi rajouté un passage sur pat robertson et l'hostilité à tout gouvernement isarélien démentelant des colonies. Christophe Cagé 3 février 2006 à 09:39 (CET)

"Cette croyance se distingue du sionisme juif par son ancrage dans une vision religieuse et non politique du monde. Les sionistes chrétiens sont persuadés que le retour de Jésus provoquera la conversion des Juifs, et donc la disparition du peuple juif et du judaïsme. Ce sionisme se marie ainsi paradoxalement avec une certaine forme d'antisémitisme".

Question : la conversion des Juifs signifie-t-elles la disparition du peuple juif et du judaïsme? Le Judaïsme messianique me semble démentir ce qui dans l'article se présente comme une déduction. J'ignore si en pratique le sionisme chrétien se marie ainsi paradoxalement avec une certaine forme d'antisémitisme, mais en théorie un tel mariage est accidentel.PO
Le terme Jésus me semble mal choisi, car le retour de Jésus lors de l'Apocalypse signifie le retour de Jésus en temps que Christ triomphant, le messie, et non en tant que l'homme Jésus qu'il était dans sa vie terrestre. C'est d'ailleurs pour cela que le christianisme s'appelle ainsi et non pas jésuîsme, il ne s'agit pas de faire de tous les hommes des dieux, mais d'assurer le triomphe du christianisme. L'éthymologie nous renseigne autant que la bible sur le sens de Christ, par exemple d'après le Littré: du latin christus, en grec, oint, traduction du mot hébreu messie. --Dominique Michel 26 juin 2006 à 16:11 (CEST)


[modifier] Russell

LYPIET avait introduit dans ce texte un paragraphe extrèmement peu significatif par rapport au sujet, sans doute plus motivé de mentionner Charles Taze Russell, fondateur des Témoins de Jéhovah, que d'apporter des éléments vraiment significatifs, Russell ayant un rôle négligeable dans le développement du sionisme chrétien. D'autres figures nettement plus importantes devraient être mentionnées à sa place, si tel était le cas.

Bonjour,
Dans le cas de revert de ce type, il est préférable de motiver en page de discussion la suppression massive de contenu avant de procéder au revert, et non après : cela évite les confusions avec du vandalisme. --Laurent Denis 15 mai 2006 à 13:20 (CEST)

Bonsoir,

1.Le nom « Témoins de Jéhovah » fut donné par feu le juge Joseph F. RUTHERFORD à ses disciples en 1931, et a été adopté par eux depuis. 2.En 1910, Charles Taze RUSSEL (30 000 conférences données dans le monde), chrétien, écrivit 12 articles rassemblés sous le titre « Le peuple choisi de Dieu » qui suscitèrent une grande curiosité et un grand intérêt parmi les Juifs. 19 ans auparavant, c'est à dire 6 ans avant le 1er Congrès Sioniste et alors que l'oeuvre de Herzl était peu connue, il avait inclus dans son livre « Que Ton règne vienne » (1 578 000 exemplaires) un long chapitre (8) intitulé « Le rétablissement d'Israël ».

En raison de l'intérêt manifesté par ses articles et conférences, il publia « Die Stimme » (La Voix), un journal spécial, en Yiddish. Ainsi, avec ses collaborateurs, il souleva un intérêt nouveau pour les prophéties et alluma de nouveau les feux du zèle sioniste concernant les questions religieuses (mais non pas celles qui concernaient les questions de conversion).

Ces quelques détails, ajoutés à ceux arbitrairement supprimés, sur l'oeuvre de Charles Taze Russell justifie son évocation dans cette section.

Merci de votre attention --LYPIET 24 mai 2006 à 22:45 (CEST)

[modifier] Origines du sionisme chrétien

Un livre très intéressant qui traite entre autre des origines du sionisme chrétien est "svenskrnas religion" (La religion des suédois) d' Åke Ohlmarks et Berndt Gustafsson. Il est regrettable que cet ouvrage n'ait jamais été traduit dans une langue plus répandue que le suédois. Ses auteurs en arrivent à la même conclusion que par exemple A. de Pury, le sionisme moderne est issu du luthéranisme. Celui-ci fut exporté d'Allemagne en Scandinavie. De là en Angleterre où il devint le puritanisme, et de là aux USA. Ces autheurs relèvent aussi que la Suède fut surnommée pendant plusieurs siècle, la Sion du nord, et que cette appellation faisait référence à la volonté de recréer Sion, l'Israêl biblique, en Suède. C'est sur ces bases que se développât en Angleterre et aux USA, le sionisme chrétien moderne et apocalyptique qui vise à recréer l'Israël biblique en Terre sainte dans l'attente de l'apocalypse. Aujourd'hui, ce sionisme chrétien littéraliste et apocalyptique existe dans de nombreux pays, L'ambassade chrétienne internationalle à Jérusalem est leur centre de ralliement et des communautés évangéliques apocalyptiques de plus de 50 pays y sont représentées. --Dominique Michel 26 juin 2006 à 16:29 (CEST)