Séléki
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Séléki | |
Pays | Sénégal |
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Région | Ziguinchor |
Département | Ziguinchor |
Arrondissement | Arrondissement de Nyassia |
Maire Mandat en cours |
{{{maire}}} {{{mandat}}} |
Intercommunalité | {{{intercomm}}} |
Altitude | (mini) – (maxi) |
Superficie | km² |
Population sans doubles comptes |
hab. () |
Densité | hab./km² |
Séléki (ou Seleki) est un village de Basse-Casamance, dans le sud du Sénégal. La présence de quelques cases à impluvium, typiques de l'architecture diola, contribue grandement à sa notoriété.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Séléki est aussi le nom d'un ancien royaume et d'un groupe ethnique de la région qui constituait un foyer de résistance à la pénétration française. Plusieurs militaires français furent tués lors de la bataille de Séléki le 1er décembre 1886, notamment le lieutenant Truche[1].
Le 17 mai 1906, alors que Djiñabo Badji, chef charismatique et responsable des fétiches (bëkin) à Séléki – donc réputé invulnérable –, dirigea l'assaut contre les troupes françaises conduites par le lieutenant Lauqué, il fut tué et entra alors dans la légende[2].
Le boukout, ou cérémonie rituelle d'initiation, eut lieu à Séléki en 1972[3].
[modifier] Administration
Séléki fait partie de la communauté rurale d'Enampore, située dans l'arrondissement de Nyassia et le département de Ziguinchor, une subdivision de la région de Ziguinchor.
[modifier] Géographie
Séléki se trouve à courte distance de la rive gauche de l'estuaire du fleuve Casamance. Les localités les plus proches sont Etama, Enampore, Essyl et Batinière.
[modifier] Physique géologique
Le village est entouré d'une luxuriante végétation, notamment constituée de rôniers et de manguiers.
[modifier] Population
Selon le site du PEPAM (Programme d'eau potable et d'assainissement du Millénaire), Selecky Bahimbane compte 135 personnes et 19 ménages ; Selecky Bakene Eboha : 114 personnes et 16 ménages ; Selecky Bakene Kahindoa : 100 personnes et 14 ménages ; Selecky Diouloughene : 104 personnes et 15 ménages ; Selecky Diouloulou : 45 personnes et 6 ménages.
C'est l'un des quelques villages où l'on parle encore le bandial.
[modifier] Activités économiques
Le village vit principalement de la riziculture et s'ouvre un peu au tourisme de découverte.
Un dossier de candidature pour l'inscription de l'ensemble des cases à impluvium du royaume Bandial (architecture rurale de Basse-Casamance) sur la Liste du patrimoine mondial a été déposé auprès de l'UNESCO le 18 novembre 2005[4].
[modifier] Partenariat et jumelage
[modifier] Notes
- ↑ « La voix de la Casamance : une parole diola », Politique africaine [1]
- ↑ Catherine et Bernard Desjeux, Casamance, Brinon-sur-Sauldre, Grandvaux, 2007, p. 87
- ↑ Peter Mark, « Ejumba: The Iconography of the Diola Initiation Mask », Art Journal, vol. 47, n° 2, été 1988
- ↑ Fiche sur le site de l'UNESCO [2]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- (fr) Christian Roche, Histoire de la Casamance : Conquête et résistance 1850-1920, Karthala, 2000, 408 p. (Thèse Université de Paris I, remaniée) (ISBN 2865371255)
- (fr) Muriel Scibilia, La Casamance ouvre ses cases. Tourisme au Sénégal, L’Harmattan, 2003, 174 p. (ISBN 2-85802-676-9)