Rue du Chevalier-de-La-Barre
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  Rue du Chevalier-de-La-Barre
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| Arrondissement(s) | 18e arrondissement |
| Quartier(s) | Montmartre |
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La Rue du Chevalier-de-La-Barre est une rue de la butte Montmartre à Paris, dans le XVIIIème arrondissement. Elle s'appelait auparavant rue de la Fontenelle. De nombreux artistes y habitèrent, comme le peintre catalan Pedro Creixams, l'écrivain Georges Courteline.
Elle commence 9 rue Ramey et finit 8 rue du Mont-Cenis. Dans sa première partie elle est en pente jusqu'à la rue Lamarck et interdite aux véhicules. De la rue Lamarck au croisement avec la rue de la Bonne des escaliers permettent l'accès à son point haut. Elle redevient une rue autorisée aux véhicules jusqu'à la rue du Mont-Cenis.
Elle a été formée en 1868 par la réunion de deux voies, la rue de Fontenelle qui allait de la rue Ramey à la rue de la Bonne et la rue des rosiers qui se terminait rue du Mont-Cenis. Ce n'est qu'en 1885 qu'elle prend son nom actuel, les deux anciennes voies disparaissant.
[modifier] Histoire
La Rue du Chevalier-de-La-Barre porte le nom de Jean-François Lefèvre, chevalier de La Barre (1746-1766), jeune homme condamné à la torture et à la mort par décapitation en 1766 pour n'avoir pas retiré son chapeau au passage d'une procession religieuse.[1]
Durant la Commune de Paris des exécutions ont eu lieu dans la portion de la voie qui s'appelait à l'époque rue des rosiers. A la hauteur du N°36 les généraux Claude Lecomte et Clément Thomas, qui étaient du côté des « Versaillais », sont fusillés le 18 mars 1871. Peu après, le 28 mai 1871, c'est le « Communard » Eugène Varlin qui est fusillé au même endroit.[2]
Dans la nuit du 21 au 22 avril 1944 les Alliés bombardent la gare de la Chapelle.Des bombes tombent aux alentours du Sacré-Coeur et l'une d'elle occasionne des dégâts dans la rue à hauteur de la rue Lamarck et de la rue Paul-Albert[3]
