Rue de Solférino

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7 Arrt.
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Rue de Solférino
Arrondissement(s) 7e arrondissement
Quartier(s) Invalides, Saint-Thomas d'Aquin
Début 9bis, quai Anatole-France
Fin 260, boulevard Saint-Germain
Longueur 232 m
Largeur 20 m
Création décret du 28 juillet 1866
Dénomination décret du 10 août 1868
(?)  Visite virtuelle

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La rue de Solférino est une rue du 7e arrondissement de Paris.

[modifier] Géographie et Histoire

Longue de 232 m et large de 20 m, la rue de Solférino relie le quai Anatole-France au boulevard Saint-Germain.

L'artère fut créée sous le Second Empire par décret du 28 juillet 1866. Elle doit son nom à la bataille de Solferino, une victoire remportée par Napoléon III (décret du 10 août 1868). Elle conduisait à l'origine au pont de Solférino (1859-1961).

Aujourd'hui, la partie comprise entre le boulevard Saint-Germain et la rue Saint-Dominique a été dénommée place Jacques Bainville en 1961.

Depuis 1999, la passerelle Solférino (renommée passerelle Léopold-Sédar-Senghor en 2006) relie, par dessus la Seine, la rue de Castiglione (1er arrondissement) à celle de Solférino, à l'emplacement de l'ancien pont de Solférino.

[modifier] Une rue prestigieuse

Lors de la collaboration c'est au 10 rue de Solférino que s'installe le ministère de l’information chargé de la propagande du régime de Vichy. Le ministre de l’Information, Philippe Henriot y fut assassiné le 28 juin 1944 par un groupe de Corps Francs. On y trouve aujourd'hui le siège du Parti socialiste (PS), qui a acheté l'hôtel particulier à la GMF en 1981.

De 1947 à 1955, le quartier général du Rassemblement du peuple français (RPF) du général de Gaulle était localisé dans un hôtel particulier au 5 rue de Solférino. Depuis les années 1970, il est le siège de l'Institut Charles-de-Gaulle. La rue de Solférino a également été le siège de diverses associations ou organisations politiques gaullistes, comme l'Association nationale pour le soutien de l'action du général de Gaulle de 1960 à 1975 ou encore du Service d'action civique (SAC).

[modifier] Liens externes

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