Roxolans

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Roxolans étaient un peuple sarmate barbare de l'antiquité qui s'est dissous au quatrième siècle lors de l'invasion des Huns. Ils étaient apparentés aux Alains, avec lesquels ils partageaient un mode de vie nomade.

Ils furent décrits pour la première fois comme vivant entre le Don et le Dniepr. Au premier siècle avant Jésus-Christ, ils attaquèrent la Crimée, qui appartenait au Pont sous Mithridate VI. Puis ils migrèrent vers le Danube, et la plaine de Baragan.

Au milieu du premier siècle après Jésus Christ, les Roxolans commencent à effectuer des raids sur les territoires romains situés de l'autre côté du Danube. En l'an 68, un de ces raids fut arrêté par la troisième légion romaine, qui tua 9000 Roxolans, surchargés par le butin et les bagages qu'ils transportaient, et dont l'armure lourde les empêchaient de se relever une fois mis à terre, les laissant vulnérables aux coups. En l'an 92, les Roxolans prirent leur revanche, décimant la Legio XXI Rapax avec l'aide des Daces.

Lors de l'invasion de la Dacie par Trajan, qui aboutit à la destruction des Daces, les Roxolans s'allièrent au début avec les Daces, leur apportant une cavalerie conséquente. Cependant, ils furent vaincus lors de la campagne de 101-102, et furent neutres lors de la dernière campagne de Trajan en 105-106. L'incorporation de la Dacie à l'Empire Romain repoussa les frontières de celui-ci au bord du territoire Roxolan. L'empereur Hadrien renforça le limes le long du Danube afin de contenir la menace représentée par les Roxolans.

Par la suite, l'empereur Marc-Aurèle combattit également les Roxolans, qui firent des incursions en Pannonie notamment, en 260. Peu après, un certain nombre d'entre eux rejoignit l'armée romaine, comme de nombreux autres barbares à cette époque.

L'invasion des Huns fit disparaître ce peuple de l'histoire. Certains historiens russes ont écrit que les Roxolans étaient les ancêtres des Slaves, qui sont apparus peu après les disparition des Roxolans. Cependant, la majorité des historiens rejette aujourd'hui cette hypothèse.


[modifier] Sources