Roberto Carlos da Silva
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources.
Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des sources fiables et indépendantes. Améliorez cet article en liant les informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les recommandations).
|
|
|||||
---|---|---|---|---|---|
Club actuel | Fenerbahçe | ||||
Numéro | 3 | ||||
Fiche d’identité | |||||
Nom complet | Roberto Carlos da Silva Rocha | ||||
Nationalité | Brésil | ||||
Naissance | 10 avril 1973 à Garça |
||||
Taille | 1m68 | ||||
Poste | Défenseur | ||||
Parcours junior | |||||
Saison | Club | ||||
1990-1992 | União São João | ||||
Parcours professionnel* | |||||
Saison | Club | Matchs (Buts) |
|||
1993-1995 | SE Palmeiras | 68 (5) | |||
1995-1996 | Inter Milan | 30 (5) | |||
1996-2007 | Real Madrid | 527 (68) | |||
2007- | Fenerbahçe | 32 (2) | |||
Sélection en équipe nationale** | |||||
Année(s) | Équipe | Matchs (Buts) |
|||
1992-2006 | Brésil | 132 (12) | |||
* Matchs joués et buts marqués dans chaque club |
|||||
Roberto Carlos da Silva Rocha est un footballeur brésilien né le 10 avril 1973 à Garça, évoluant actuellement au Fenerbahçe au poste de défenseur latéral gauche.
Mesurant 1,68 m et pesant 70 kg, ce gaucher est considéré par certains observateurs comme le meilleur latéral gauche que le monde du football ait connu[réf. nécessaire]. Il est surtout connu pour ses frappes surpuissantes et sa vitesse de pointe exceptionnelle.
Roberto Carlos a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale à l'issue de la Coupe du monde de football de 2006. Il estime qu'il doit laisser la place aux jeunes et espère que son successeur fera bon usage de son numéro 6. Avec 132 sélections (12 buts) entre 1992 et 2006, il est le deuxième joueur le plus capé de l'histoire de l'équipe du Brésil, derrière son partenaire de la défense Cafú.
Sommaire |
[modifier] Biographie
[modifier] Ses débuts
Roberto Carlos est issu d'une famille pauvre. Originaire d’Araras, un quartier de Sao Paulo, le jeune Roberto intègre l’équipe première d’Union San Juan dès l’âge de 14 ans, débute sous le maillot auriverde avec les moins de 16 ans, et à 18 ans s’impose dans l’équipe de Palmeiras tout en savourant sa première sélection avec la grande Seleçao.
Il se distingua très vite par ses montées ravageuses sur son couloir gauche, laissant toutefois de nombreuses brèches en défense. Ce ne fut pas sans attirer la convoitise des grands d'Europe...
[modifier] Le passage à l'Inter Milan
En 1995, il franchit l’Atlantique et se retrouve dans le championnat italien, à l’Inter Milan. L’Europe découvre alors le phénomène Roberto Carlos. Sa vision de jeu qualifié d'ultra-offensive tant qu'arrière gauche paraît incompatible avec les plans de l’entraîneur. Malgré une saison pleine et agrémentée de 5 buts en championnat, l’Inter laisse échapper le joyau vers un club où les montées frénétiques du Brésilien ne provoqueront pas de crise d’urticaires à l’entraîneur.
[modifier] Les années madrilènes
Un an plus tard, il incorpore l'effectif du Real Madrid. L’Espagne, où règne l’amour du jeu offensif[réf. nécessaire], s’avère un point de chute idéal pour le gaucher, malgré ses montées que beaucoup ont critiqué[réf. nécessaire]. Les dirigeants madrilènes achètereont d'ailleurs des joueurs plus défensifs (Helguera, Makelele) pour se charger de compenser ses montées qui l’ont sans doute parfois trahi[réf. nécessaire].
Sa trajectoire au Real est impressionnante. Depuis le premier jour, il a conquis le cœur des supporters avec son jeu spectaculaire et offensif[réf. nécessaire], en plus de ses valeurs personnelles : il est très ouvert, joyeux, toujours proche des supporters[réf. nécessaire]. Autant au Real Madrid qu’en sélection brésilienne, {{référence nécessaire|il s’est affirmé comme le meilleur latéral gauche du monde{{référence nécessaire|.
En 10 ans de présence au sein du club merengue, l’infatigable Roberto Carlos va empiler 41 buts en Liga et 16 en Ligue des Champions, dont de nombreux coups francs. Il y a surtout étoffé son palmarès avec, entre autres: trois C1 et autant de titres de Champion d’Espagne. Et si ses performances lui valent quelques critiques justifiées[réf. nécessaire], elles s’expliquent peut-être par la situation de la « Maison Blanche ».
Les années de présidence Florentino Pérez semblent avoir quelque peu terni sa bonne humeur légendaire au sein d'un vestiaire où Espagnols et Brésiliens se déchirent dans une ambiance de fin de cycle qui donne envie d’aller voir ailleurs. Mais à 33 ans, celui dont la famille a adopté l’Espagne aimerait surtout que le Real se remette sur de bons rails pour terminer sa carrière en beauté, alors qu’il a battu en janvier dernier le record de matches en Liga pour un étranger détenu par Alfredo Di Stefano. Malgré tout, à la suite sans doute de son erreur monumentale lors du match face au Bayern Munich le 7 mars 2007 (contrôle manqué sur une passe peu appuyée, qui provoqua un contre immédiat du Bayern, qui s'acheva par un but de Roy Makaay, alors que le match avait commencé depuis seulement 10 secondes), Roberto Carlos a décidé de ne pas donner suite à son contrat au Real. Ainsi, à la fin de la saison 2006-2007, c'est-à-dire le 17 juin en Espagne, l'arrière-gauche s'est engagé avec le club turc de Fenerbahçe.
Avec 527 matchs officiels (pour 68 buts marqués) avec le Real Madrid, il est le joueur étranger ayant le plus honoré le maillot de l'équipe madrilène.
En avril 2008 il est suite a un sondage fait sur le site officiel du Real Madrid élu 4ème meilleur joueur de l'histoire du Real Madrid par les supporters du club merengue[réf. nécessaire].
[modifier] Son style et ses caractéristiques
Avec un centre de gravité plus bas que la moyenne, ajouté à un tour de cuisse de 58 cm, l'homme développe très tôt des qualités de vitesse et de percussion inédites à son poste, ainsi qu’une frappe de balle fulgurante.
Avec l’explosion de Roberto Carlos, c’est la définition même du poste d’arrière latéral qui est remise en cause[réf. nécessaire]. Après des années à tenter de contrer les montées du brésilien, les entraîneurs européens vont reprendre à leur compte cette vision du poste pour donner une nouvelle dimension à leur animation offensive. Roberto Carlos est ainsi le précurseur d'une nouvelle approche de ce poste, permettant, de facto, l'émergeance de jeunes joueurs tels que Cicinho ou Douglas Maicon[réf. nécessaire]. En seleção, on ne lui aura jamais reproché ses montées[réf. nécessaire]. Lors de la Coupe du monde 2002, le sélectionneur mit un terme au contentieux en optant pour un 3-5-2 qui demandait moins de repli défensif à Carlos et Cafú, avec, à terme, un cinquième trophée pour le Brésil.
Roberto Carlos a également inventé[réf. nécessaire] une technique pour tirer les coups francs qui lui permet d'y appliquer le maximum de puissance. Cette technique consiste à faire des petits pas vers le ballon (cela demande beaucoup d'élan) pour accélérer et s'arrêter juste au moment où la frappe est decochée. Roberto Carlos a ainsi marqué un des buts les plus surprenants de l'histoire lors du Tournoi de France en 1997 face à l'équipe de France.
Il possède également une puissance de passe exceptionnelle. Sa polyvalence (qui lui permet d'alterner les tâches défensives et les tâches offensives) est un atout mais peut devenir un défaut lorsqu'il accorde trop de place aux actions d'attaque et néglige ses devoirs en défense[réf. nécessaire].
[modifier] Actions d'anthologie
- Tournoi de France, 1997. La France , qui s’apprête à accueillir la Coupe du Monde, organise cette compétition amicale où elle croise le Brésil. Un coup franc est sifflé pour la seleçao et Roberto Carlos place son ballon, à plus de 30 mètres du but, légèrement décalé sur la droite. Après sa course d’élan si singulière, le canonnier brésilien décoche une frappe puissante de l’extérieur du pied gauche qui contourne le mur par la gauche. Le ballon semble non cadré mais n’en finit plus de tourner et termine sa course dans les filets suite à un poteau rentrant sous les yeux d’un Fabien Barthez incrédule. Ce coup franc avait eu un tel retentissement que de nombreux scientifiques s'étaient penchés avec intérêt sur cette courbe extraordinaire.
- CD Tenerife - Real Madrid. Suite à une action repoussée par les joueurs de Tenerife, un madrilène parvient tout de même, au gré d'un ballon flottant, à adresser une passe très profonde dans la course de Roberto Carlos. Le ballon court vers la sortie de but lorsque soudain, Roberto Carlos rattrape le ballon et exécute un modèle de centre-tir, de l'extérieur du pied gauche, qui alors que le ballon était presque au poteau de corner, part avec un léger effet rentrant pour s'engouffrer dans la lucarne opposée du gardien totalement stupéfait.
[modifier] Carrière
[modifier] En club
[modifier] En équipe nationale
- Première sélection en Équipe du Brésil le 26 février 1992 (Brésil 3 - 0 États-Unis)
- 132 sélections, 12 buts en Équipe du Brésil (au 26 mai 2008)
- Participation à 3 Coupe du Monde : 1998 (7 matchs), 2002 (6 matchs) et 2006 (4 matchs)
- Participation à 3 Copa America : 1995 (6 matchs), 1997 (5 matchs) et 1999 (6 matchs)
- Participation à la Coupe des Confédérations 1997 (4 matchs)
[modifier] Palmarès
[modifier] En club
- Coupe Intercontinentale (2) :
- Supercoupe de l'UEFA (1) :
- Ligue des Champions (3) :
- Supercoupe d'Espagne (3) :
- Championnat d'Espagne (4) :
- Copa del Rey :
- Championnat du Brésil (2) :
- Championnat de Turquie :
- Vice-Champion :
- Supercoupe de Turquie (1) :
- Vainqueur : 2007
[modifier] En équipe nationale
- Coupe du monde (1) :
- Copa America (2) :
- Coupe des Confédérations (2) :
[modifier] Distinctions personnelles
- 1993 : « Ballon d'argent brésilien »
- 1994 : « Ballon d'argent brésilien »
- 1998 : Meilleur joueur sud-américain du championnat espagnol (trophée EFE)
- 2002 : Deuxième du Ballon d'or derrière Ronaldo.
- 2004 : Nommé comme l'un des 125 plus grands footballeurs (FIFA 100)