Rhené-Baton

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De son vrai nom René-Emmanuel Baton, Rhené-Baton est un chef d'orchestre et compositeur français né à Courseulles-sur-Mer (Calvados) le 5 septembre 1879 et mort le 23 septembre 1940 au Mans (Sarthe).

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[modifier] Biographie

Il étudie le piano au Conservatoire de Paris et la théorie musicale avec André Gedalge. Il débute comme chef de chant à l'Opéra-Comique en 1907. Puis, il dirige divers groupes orchestraux : Société Sainte-Cécile à Bordeaux et Société populaire d'Angers (1910-1912).

En 1910, il est choisi pour diriger le « Festival de musique française » à Munich en Allemagne. Serge Diaghilev le demande aux Ballets russes pour le conduire à Londres et en Amérique du Sud (1912-1913).

Pendant la guerre, il est à la tête de l'Opéra Royal Hollandais (1916-1918) et des concerts d'été de l'orchestre de la Résidence de La Haye à Scheveningen (1914-1919).

Serge Sandberg lui confie la direction des Concerts Pasdeloup, tâche qu'il assure sans faillir jusqu'en 1932 et continue à diriger cet orchestre jusqu'à la fin de ses jours. Il s'est donné pour mission de démocratiser l'accès à la musique (places à prix modiques et analyses commentées avant l'exécution des œuvres).

Né en Normandie, il tombe amoureux de la Bretagne à l'âge de 19 ans et un certain nombre de ses œuvres parlent de cette terre qu'il affectionne. Il entretient d'excellentes relations amicales avec les compositeurs bretons suivants : Paul Le Flem, Paul Ladmirault et Louis Aubert.

[modifier] Ses créations

On lui doit de nombreuses créations :

Albert Roussel lui a dédié sa 2e symphonie (1923) et Arthur Honegger Le Chant de Nigamon (1918).

[modifier] Ses œuvres

Il a composé des pièces pour orchestre, de la musique de chambre et un certain nombre de mélodies. À la demande de Maurice Duhamel, il compose ses 6 Chansons pour Marycinthe.

Ce musicien a mis toute son énergie à défendre les œuvres qu'il a créées en négligeant de promouvoir les siennes pourtant appréciées.

Il a composé une petite pièce pour flûte et piano: Passacaille op.35 ( edition Durand)

[modifier] Bibliographie

  • D.Sourdet : Douze chefs d'orchestre (Paris, 1924)

[modifier] Lien externe

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