Raltegravir
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raltegravir
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Nomenclature IUPAC | |
N-(2-(4-(4-fluorobenzylcarbamoyl)-5-hydroxy-1-methyl-6-oxo-1, 6-dihydropyrimidin-2-yl)propan-2-yl) -5-methyl-1,3,4-oxadiazole-2- carboxamide | |
Données chimiques | |
Formule brute | C20H21FN6O5 |
Masse molaire | 444,42 g/mol |
Classe thérapeutique | |
Antirétroviral : Inhibiteur d'intégrase | |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | "bonne" |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d'administration | Orale |
Grossesse | Contre-indiquée (catégorie C) |
Précautions | surveiller la créatine kinase |
Unités du SI et en CNTP, sauf indication contraire |
Le raltegravir est la dénomination commune internationale de l'Isentress©, un inhibiteur de l'intégrase du VIH qui a obtenu son AMM européenne le 20 décembre 2007[1]. Cette molécule, brevetée par les laboratoires Merck & Co., est également connue sous le nom de code MK-0518 (anciennement L870-812)[2].
Sommaire |
[modifier] Posologie et effets secondaires
La posologie habituelle est de 400 mg, deux fois par jour. Les comprimés ne doivent pas nécessairement être ingérés avec des aliments, contrairement à d'autres antirétroviraux.
Un essai clinique de phase I a démontré que des doses de 200, 400 ou 600 mg donnaient a priori le même résultat en terme de réduction de charge virale.
Les effets secondaires semblent inexistants, ou du moins comparables à ceux rencontrés lors de l'administration d'un placebo : nausées, vertiges, diarrhées. Chez certains patients, on a toutefois pu observer une augmentation du taux de créatine kinase, sans pouvoir établir que ce problème était dû au médicament[3].
Sur ce dernier point, il convient toutefois d'appliquer le principe de précaution, le raltegravir étant une des seules molécules agissant sur l'intégrase du virus disponibles à l'heure actuelle; on ne connaît pas de possibles effets secondaires à long terme. De plus, il faut souligner qu'on ne sait pas ce qu'il advient de l'ADN proviral, qui n'est plus intégré au génome de la cellule. Il faut également remarquer que les essais sur les animaux ont montré une activité délétère sur le fœtus[4].
[modifier] Efficacité et accessibilité
La molécule semble très puissante, malgré le peu de recul qu'on a sur son utilisation. Elle permet notamment d'atteindre une charge virale indétectable bien plus rapidement qu'avec une trithérapie comprenant de l'efavirenz. Le médicament a obtenu l'accord de la FDA pour une mise sur le marché aux États-Unis en octobre 2007. Le prix du médicament devrait être de 27$ par jour, ce qui représente une somme très importante pour un antirétroviral.
Deux autres molécules de la classe des anti-intégrase : l'elvitegravir de Gilead Sciences et MK-2048, elle aussi développée par Merck & Co.
Liens externes
- Une fiche à propos du raltegravir sur HIV Medication Guide (en français)
- Anti-intégrases : nom de code MK-0518, un dossier sur le site Internet du magazine gay Têtu
- Une brève, VIH : les bons résultats d’un inhibiteur de l’intégrase sur Caducee.net
- Notice de l'Isentress sur le site de l'AFSSAPS
- (en) Un memento complet sur aidsmeds.com
- (en) Le site officiel, www.isentress.com
- Du nouveau sur les inhibiteurs d’intégrase, sur le site actions-traitements.org
- Plan de gestion de risque sur le site de l'AFSSAPS