Régiment de la Calotte

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Le Régiment de la Calotte était une société de chansonniers fondée en 1702 par Phillipe Emmanuel de La Place de Torsac et Étienne Isidore Théophile Aymon.

Sommaire

[modifier] Histoire

Il fonctionna comme une confrérie assez informelle, délivrant des brevets, et qui cherchait à ridiculiser puissants et courtisans.

La calotte à laquelle il est fait référence n'est pas celle des ecclésiastiques mais la calotte de plomb dont on disait autrefois qu'il fallait coiffer celui qui avait la tête légère pour lui maintenir les idées en place. Le Régiment de la Calotte n'est donc autre que celui de la folie. Donner son brevet de calotte, ou enrôler dans le régiment de la Calotte, c'était donc déclarer quelqu'un fou, extravagant ou ridicule.

Très actif sous la Régence et le début du règne personnel de Louis XV, le régiment de la Calotte cessa petit à petit ses activités avec la montée en puissance de l'influence de Madame de Pompadour.

L'abbé Desfontaines et Guillaume Plantavit de La Pause furent les principaux auteurs des Mémoires pour servir à l'histoire de la Calotte, recueil de pièces satiriques dont les éléments circulèrent sous forme manuscrite entre 1702 et 1725 et qui furent imprimés en 1732 avec l'adresse fictive : « Moropolis, Chez le Libraire de Momus, à l'enseigne du Jésuite démasqué ».

[modifier] Devise

  1. Favet momus, luna influit
  2. Ridere regna est

[modifier] Références

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Léon Hennet, Le Régiment de la Calotte, Paris, Librairie des Bibliophiles, 1886.