Queyras
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| Queyras | ||
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| Latitude Longitude |
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|---|---|---|
| Pays |  France |
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| Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
| Massif | Massif du Queyras / Massif de l'Ubaye | |
| Orientation | sud-ouest | |
| Longueur | 30 km | |
| Type | Vallée glaciaire | |
| Cours d'eau / Glacier | Guil | |
| Voie d'accès principale | D 947 | |
| Commune(s) | ||
| Fait remarquable | ||
| [[Image:|250px]] |
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| Vallée - géographie physique | | ||
Le Queyras (en occitan Cairàs) est une vallée du département des Hautes-Alpes (05), mais également un parc naturel régional. Elle est traversée par le Guil et comporte huit communes aujourd'hui regroupées au sein d'une communauté de communes : Arvieux, Abriès, Aiguilles, Ceillac, Château-Ville-Vieille, Molines-en-Queyras, Ristolas et Saint-Véran. On notera que Ceillac ne faisait pas partie du Queyras historique : il appartenait à l'évêché d'Embrun (et non de Briançon) et n'entrait pas dans l'escarton du Queyras.
La vallée est aujourd'hui réputée pour ses attraits touristiques, ski en hiver et randonnée en été. Elle est notamment traversée par le GR 58 qui permet d'en faire le tour ou le GR 5.
Le parc est délimité au nord et à l'est par la frontière avec l'Italie, depuis le sommet du pic du Grand Glaiza jusqu'à la Tête des Toillies via le col Agnel. Puis il suit la crête délimitant le bassin versant de l'Ubaye jusqu'à la Mortice et remonte au Nord Ouest jusqu'à Guillestre, dans la basse vallée du Guil, qui constitue la principale porte naturelle sur le Queyras. Depuis Guillestre, la limite suit la crête orientée Nord séparant la vallée d'Arvieux de la Durance et passant par le pic du Béal Traversier puis prend une direction Nord-Est jusqu'au col d'Izoard, passage mythique du tour de France cycliste et fini par la ligne de crête séparant la vallée des Fonts au Nord et passant par le Pic de Rochebrune, jusqu'à la frontière italienne. On peut d'ailleurs considérer que le Queyras correspond au bassin versant du Guil. Le point culminant du Queyras est le Pic de la Font Sancte et non le mont Viso dont le sommet se trouve dans le Piémont, mais dont le tour passe par le Queyras.
Noter que le mot Queyras se prononce localement bien "à la française", c'est à dire avec le "s" final muet, contrairement à l'habitude de nombreux visiteurs méridionaux de la plaine qui souvent prononcent le "s" final.
Sommaire |
[modifier] Queyras : cirque lunaire
Le col de l'Izoard, à 2361 m d'altitude, est, depuis le Briançonnais, la porte du Queyras. La traversée de la Casse Déserte annonce un désert. Le contraste en aval n'en est que plus saisissant. Au dessous de ce cirque lunaire hérissé de cheminées de fées (vestiges de fortes érosions), se succèdent des steppes, des forêts, des tapis floraux. C'est le pays des villages altiers aux fours banaux et aux fontaines cerclées de bois, où les fils électriques sont enterrés. Ils sont à l'image de la plus haute commune d'Europe, Saint-Véran (2.000 mètres).
[modifier] Principaux sommets
- Les pics de la Font Sancte (3385 m, point culminant)
- Le pic de Rochebrune (3325 m)
- Le Bric Froid (3302 m)
- Le pic du Grand Glaiza (3293 m)
- Le mont Aiguillette (3287 m)
- Le Péouvou (3232 m)
- Le pic d'Asti (3220 m)
- La pointe Gastaldi (3210 m)
- Le Pain de Sucre (3208 m)
- La crête de la Taillante (3197 m)
- La Tête des Toillies (3175 m)
- Le Monte Granero (3166 m)
- La pointe de Marte (3152 m)
- La Tête du Longet (3146 m)
- La Roche Noire (3134 m)
- Le pic de Farnéiréta (3134 m)
- Le Grand Queyras (3114 m)
- Le pic du béal traversier (2910 m)
- Le pic de Terre Noire (3100 m)
- La pointe de Venise (3096 m)
- Le pic Foréant (3081 m)
- Le Petit Rochebrune (3078 m)
- Le Grand Queyron (3060 m)
- La Rocca Bianca (3059 m)
- La pointe Joanne (3052 m)
- La pointe de la Saume (3043 m)
- La pointe des Sagnes Longues (3032 m)
- Le pic Caramantran (3021 m)
- Le Sparveyre (3002 m)
- Le Bric Bouchet (2997 m)
- Le pic Traverse (2991 m)
- Le pic de Ségure (2990 m)
- Le pic de ChâteauRenard (2989 m)
- La Tête de Rissace (2965 m)
- La Tête du Pelvas (2929 m)
- Le pic de Clausis (2915 m)
- Le pic du Fond de Peynin (2912 m)
- Le pic du Béal Traversier (2910 m)
- Le pic du Malrif (2906 m)
- Le sommet des Marcelettes (2900 m)
- Le Peyre Nière (2890 m)
- Le pic Charbonnel (2889 m)
- Le pic de Corni Borni (2884 m)
- Le Queyron (2884 m)
- La Tête de Girardin (2875 m)
- Le pic Ouest de Coste Belle (2854 m)
- La pointe de Rasis (2844 m)
- Le pic Beaudouis (2843 m)
- La Mait d'Amunt (2804 m)
- Le pic de l'Agrenier (2793 m)
- La Gardiole de l'Alp (2786 m)
- Le pic des Chalanches (2779 m)
- La Tête de Jacquette (2757 m)
- Le sommet de Batailler (2748 m)
- Le pic du Gazon (2744 m)
- Le pic d'Escreins (2734 m)
- Le Clot la Cime (2732 m)
- Le pic du Jaillon (2720 m)
- Le pic du Cros (2695 m)
- Praroussin (2675 m)
- Le pic de Guillestre (2609 m)
- Le sommet de la Lauzière (2576 m)
- Le sommet de Cascavelier (2562 m)
- Eypiol (2550 m)
- Le Gilly (2467 m)
- Le sommet de la Croix (2301 m)
- Le sommet Bucher (2254 m)
[modifier] Principaux lacs
- Le lac Égorgeou
- Le lac Foréant
- Les lacs du Malrif
- Le lac Saint-Anne (2414 m)
- Le lac de Souliers (2492 m)
- Le lac Miroir (2215 m)
[modifier] Principaux cols
- Le col Agnel (2771 m)
[modifier] Histoire
Le Queyras était habité par une population celto-ligure, les Quariates. Le Queyras constituait, de 1343 à 1789, l'un des quatre, puis des cinq, escartons du Briançonnais. Cette vallée est restée très isolée dans l'histoire, ne communiquant que par de très hauts cols, ce qui ne l'a pas empêchée d'être envahie pendant les Guerres de Religion. Pendant des siècles, la vallée exportait ses jeunes qui se louaient souvent comme instituteurs durant l'hiver.
[modifier] Photos
 Le fort Queyras à Château-Queyras |
 Vue du versant sud du chaînon |
