Polyembryonie

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La polyembryonie se définit par la formation d'au moins deux embryons viables (ou beaucoup plus) à partir d’un seul œuf fertilisé, formant ce qu’on appelle des vrais jumeaux chez les humains.

[modifier] La polyembryonie végétale

Chez les plantes, certaines graines contiennent soit deux plants zygotiques, c'est à dire un embryon gamétique résultant d'une fécondation (phénomène très rare), soit deux plants génétiquement différents : un des embryons est un embryon nucellaire (clone de "la mère" né sans fécondation et porteur de 100 % des gènes maternels... en théorie, cette pousse donnera exactement le fruit initial) et l'autre est issu de la fécondation avec une autre fleur (ovule + pollen, soit 50 % 50 % avec tous les hasards qu'engendre la fécondation sans compter les possibles hybridations).

La polyembryonie permet de régénérer un cultivar plein de virus (qui ne passent généralement pas dans l'embryon nucellaire) ou d'obtenir des clones de porte-greffe.

[modifier] Polyembryonnie chez les insectes

C'est un phénomène qui existe[1],[2] notamment chez quelques espèces, dont quatre familles d’hyménoptères au moins en sont capables :

  • Encyrtidae ; famille détentrice du record de fécondité dans le monde des insectes. La femelle du Copidosoma floridanum peuvent produire plus de 3000 individus à partir d’un seul œuf (Ode et Strand 1995). Les espèces d'autres familles produisent généralement moins de 100 individus à partir d’un seul œuf (Borror et al. 1989,
  • Platygastridae,
  • Braconidae et
  • Dryinidae

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