Pfalz D.III

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pfalz D.III Silhouette d'un avion
Rôle Avion de chasse
Statut {{{statut}}}
Constructeur Allemagne Pfalz Flugzeugwerke GmbH
Premier vol Avril 1917
Mise en service 1917
Date de retrait
Investissement
Coût unitaire
Nombre construit 1 010
Équipage
{{{équipage}}}
Motorisation
Moteur Mercedes D.III
Nombre 1
Type 6 cylindres en ligne refroidis par eau
Puissance unitaire 160 ch (117,7 kW)
Dimensions
[[Image:|275px|center]]
Envergure 9,39 m
Longueur 6,96 m
Hauteur 2,67 m
Surface alaire 22,17 m²
Masses
À vide kg
Carburant
Avec armement kg
Maximale 935 kg
Performances
Vitesse maximale 165 km/h (Mach )
Vitesse de décrochage km/h
Plafond 5 180 m
Vitesse ascensionnelle m/min
Distance franchissable km
Charge alaire kg/m²
Rapport poids/poussée {{{poidspoussée}}}
Armement
Interne Deux mitrailleuses LMG08 Spandau de 7,92 mm
Externe
Avionique

Pfalz D.III est un avion militaire allemand biplan de la Première Guerre mondiale construit par la société Pfafz Flugzeug-Werke GmbH.

Les frères Everbusch avaient fondé l'entreprise Pfalz Flugzeugwerke dans l'intention de fabriquer des avions d'autres concepteurs sous licence. Ainsi, ils ont construit un certain nombre d'appareils Morane-Saulnier sous licence avant 1914, puis, avec le début de la guerre, ils se sont tournés vers la fabrication d'avions conçus par le constructeur allemand Roland, notamment le Roland D.I et le Roland D.II.

En avril 1917, l'ingénieur en chef de Pfalz, Rudolph Gehringer, a conçu un chasseur original, le Pfalz D.III. Le nouveau biplan devait beaucoup aux appareils Roland fabriqués précédemment, en particulier en ce qui concerne la conception du fuselage monocoque en contreplaqué. Le prototype du D.III a volé la première fois en mai 1917, équipé d'un moteur Mercedes D.III. Les livraisons aux unités opérationnelles, la plupart du temps des Jastas (escadrilles des chasse) bavaroises, ont commencé au mois d'août de la même année. Le Pfalz D.III était supérieur aux Rolands plus anciens, mais il était généralement considéré comme inférieur aux chasseurs Albatros D.III et D.V. Les pilotes ont souvent critiqué les commandes lourdes, le manque de vitesse, le manque de puissance et la faible vitesse ascensionnelle du Pfalz. Cependant, un rapport britannique sur des essais en vol effectués avec un Pfalz D.III capturé (immatriculé 4184/17) a prisé sa maniabilité et a mentionné qu'il répondait mieux aux commandes que l'Albatros.

À la différence de l'Albatros, le Pfalz avait une structure rigide qui lui permettait de piquer sans risque à des vitesses élevées. C'est pour cette raison que la préférence était donnée au Pfalz pour abattre des ballons d'observation en général fortement défendus par des canons anti-aériens réglés à l'altitude des ballons. La stratégie pour attaquer un ballon consistait donc à s'approcher à une altitude plus élevée et de piquer au dernier moment à grande vitesse sur la cible.

Les pilotes qui l'avaient utilisé dans ce genre d'attaques se plaignaient principalement du fait que les mitrailleuses étaient logées dans le fuselage avant, rendant impossible d'intervenir en vol sur les armes si celles-ci étaient enrayées. Ceci a conduit à la conception de la version D.IIIa, légèrement modifiée, avec notamment un moteur plus puissant et des mitrailleuses déplacées sur la partie supérieure du fuselage, les rendant ainsi plus accessibles. Le D.IIIa fut mis en service en novembre 1917. Une version "triplan" expérimentale du D.III a également été réalisée, mais elle s'avéra moins maniable et moins performante que la version "biplan".

Au total, environ 300 Pfalz D.III et 775 D.IIIa ont été fabriqués. Le dernier appareil de ce type est sorti de l'usine en avril 1918 avant d'être remplacé par son successeur, le Pfalz D.XII. En juin 1918, environ 430 D.IIIa étaient toujours en service mais en août ce nombre n'atteignait plus que 166 exemplaires, et la plupart de ces appareils avaient été retirés des unités de première ligne. Aujourd'hui, on ne connaît plus aucun exemplaire de D.III qui aurait survécu.

Autres langues