Wikipédia:Pastiches/Débat sur la suppression de la langue japonaise

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Sommaire

[modifier] Début

Le 26 Avril 2005, Nariaki Nakayama, Ministre de la Culture du Japon, rend un rapport au Premier Ministre, au Ministre des Mœurs ainsi qu’à l’Empereur Akihito, chef symbolique du Japon, à propos du langage populaire du Japonais moyen actuel. Dans ce rapport, Nariaki Nakayama déclare : « De nos jours, la plupart des Japonais parlent tous couramment l’anglais, (…) certains adolescents parlent même anglais entre eux sans problème et se trouvent déconcertés lorsqu’il s’agit de dire des phrases compliquées en japonais (!) (…) Or cette langue, l’anglais, se trouve être aussi la langue de nos honorables Alliés d’Outre-Pacifique, les États-Unis d'Amérique, avec qui il est essentiel d’entretenir des relations de paix, de bonne entente et, surtout, de compréhension mutuelle. » C’est ainsi qu’il conclut : « Notre langue n’a donc plus aucune raison ni politique, ni économique ni culturelle d’exister. Je propose donc qu’elle soit progressivement supprimée et progressivement remplacée par l’anglais parlé aux États-Unis. »

[modifier] Ce que propose Wasabi

Nariaki Nakayama a pris soin de planifier l’éventuelle réforme et de l’exposer de manière claire et logique dans son rapport du 26 Avril 2005. Ainsi, cela ce ferait par les phases suivantes :

  • Le peuple japonais serait consulté par référendum vers le mois de Février 2006 (la date n’a pas encore été clairement définie.) En cas de victoire du non, Nariaki Nakayama promet de démissionner de son poste de Ministre, « au nom de la démocratie », dit-il.
  • En cas de victoire du oui à plus de 65% des voix, le japonais serait encore langue officielle de l’État, mais l’anglais aussi serait langue officielle à partir du mois de Juin 2006 et serait utilisé dans de nombreux secteurs (commerce, administration, enseignement, médias…)
  • Une fois l’anglais réellement incrusté dans les mœurs (Naruto estime que l’anglais sera exclusivement parlé dans la vie quotidienne pour l’année 2015, pas après), le japonais ne sera plus langue officielle, mais sera enseigné dans l’enseignement secondaire comme une langue morte, au même titre que le latin ou le grec ancien en Europe et aux États-Unis ou alors que le sanskrit en Inde (ce qui signifie que n’importe qui pourra devenir agrégé de lettres classiques !)

[modifier] Polémique

Inutile de préciser que ce projet fait scandale. C’est même, selon les journalistes allemands de Der Spiegel à Tokyo, « le plus gros débat vu au Japon depuis la bombe d’Hiroshima » !

[modifier] Organismes favorables à cette réforme et leurs arguments.

Le Parti Libéral Démocrate, dont est issu Nariaki Nakayama, est très partagé, bien qu’une légère majorité (50,18% des militants) soit plutôt favorable à ce que propose Nariaki Nakayama. Leurs arguments sont les suivants :

  • La plupart des Japonais parlent couramment l’anglais alors que peu d’Anglo-Saxons parlent couramment le Japonais. Afin de commercer correctement avec ceux-ci, une langue commune doit être édifiée.
  • Le japonais symbolise une langue porteuse de traditions pas toujours positives. Nariaki Nakayama a même évoqué, lors d’un discours à la radio, le fait que les samouraïs avaient en eux des valeurs expansionnistes très négatives pour les autres peuples (Wasabi a cité jusqu’à l’exemple du massacre de Nankin).

Le Parti pour une Économie Mondiale ainsi que le Parti pour une Nouvelle Société sont également favorables à ce projet. Toutefois, lorsque le Parti pour une Économie Mondiale s’appuie sur l’argument économique, le Parti pour une Nouvelle Société prend pour argument le discours progressiste.

[modifier] Organismes défavorables à cette réforme et leurs arguments.

Le Parti Démocrate du Japon se prononce timidement contre, mais ne s’y prononce pas de manière ferme et, surtout, ne donne pas de vrais arguments, d’où les critiques venant de la Droite qui accuse le Parti Démocrate du Japon de ne s’y opposer que pour provoquer le PLD. Toutefois, Hirukke Sushika, Maire PDJ de Kobe, a prononcé un discours bien violent contre ce que propose Wasabi, invoquant « son soutien face à l’impérialisme Américain » et « sa volonté de se soumettre à la politique de Bush, contrariant les principes d’égalité des peuples inscrite dans la Convention des Droits Humains. » Le Parti Nationaliste du Japon est, quant à lui, très hostile à la suppression du Japonais, pour la raison suivante :

  • Le japonais est une des plus belles langues du Monde, selon le PNJ, et ne doit être nullement remplacé par « une langue avec un accent de bouffeurs de hamburgers. »

Remarque : Selon un sondage publié au mois de Septembre dans le quotidien Asashi Shimbun, près de 72% de l’opinion publique du Japon seraient hostiles à la suppression du japonais.

[modifier] Réactions à l’Étranger

Curieusement, on a peu, voire pas, parlé de ce débat en dehors du Japon. Toutefois on peut constater que les rares personnes informées à l’étranger de ce projet ont une opinion très différente selon les régions où elles se trouvent (il est connu que la nationalité peut avoir une certaine influence sur la mentalité.)

  • En Asie Orientale (Chine, Indonésie, Thaïlande, Birmanie et Corée) et dans le Pacifique, la population est très favorable à ce projet. En effet, ces populations, agressées par le Japon dans les années 1930 et 1940), se sentent encore menacées par l’existence d’une culture Japonaise. C’est exactement comme si les populations Slaves d’Europe de l’Est, dominées pendant des siècles par les États Germaniques, apprenaient que toute forme de culture Allemande disparaissait.
  • Aux États-Unis d’Amérique, la population est plutôt favorable à ce qui est proposé. En effet, si cette langue est supprimée, cela donnera une occasion à beaucoup d’Américains de voyager au Japon sans apprendre une langue compliquée à l’extrême. De même, comme on parle d’agrandir le territoire de leur langue, ils ne peuvent pas se prononcer contre.
  • En France, on est contre et fiers de l’être. En effet, l’héritage gaulliste que portent les mentalités françaises actuelles pousse de nombreux Français à se méfier de toute forme d’Amérique qui est une « puissance impérialiste. » En réaction, beaucoup de Français se renferment dans leur culture, en s’écoutant de la musique « bien de chez nous », en ne mangeant que des produits trouvés au marché, etc. Toutefois, un renouveau exotique frappe la France depuis les dix dernières années, notamment chez les jeunes : on se passionne à présent pour le Japon. En signe d’exemple, 45% des bandes dessinées vendues en France sont des mangas et les restaurants à sushis pullulent. Ainsi, la disparition de cette culture représenterait, pour de nombreux Français, la fin des échanges de mangas dans les cours des collèges et un appauvrissement du nombre de mots exotiques à se dire dans les cafétérias de lycées.
  • En Europe, surtout en Allemagne (pays le plus américanisé d’Europe continentale), on se méfie de ce projet. En effet, de nombreux Européens craignent qu’en voyant le japonais disparaître au profit de l’américain, les Américains n’aient l’idée qu’il en soit de même avec l’italien, l’allemand, l’espagnol ou le hollandais.

Toutefois, il serait sain de rappeler que ce projet concerne les Japonais et eux seuls. Les débats à propos de ça en dehors du Japon ont peu de raison d’être.