Ozonothérapie

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L'ozonothérapie a pour but de traiter différentes affections et symptômes en utilisant les propriétés chimiques de l'ozone.

L'ozone est ici utilisée en des concentrations très faibles (en p.p.m.) ne dépassant les seuils recommandés par l'OMS (Organisation mondiale de la santé).

Cette discipline n'est pas encore enseignée en France car il existe une controverse au sujet de l'efficacité de cette méthode de traitement. Par contre cette pratique thérapeutique est légalement acceptée dans d'autres pays.

Cette thérapie utilise l'ozone soit en contact direct pour traiter les affections dermatologiques, ou encore par bain, ou par auto-transfusion (le sang du patient est prélevé, puis mélangé à un mélange gazeux de type oxygène-ozone, ensuite le sang ainsi traité est réinjecté au patient, tout en respectant les protocoles médicaux en vigueur), soit par inhalation d'un mélange gazeux oxygène-ozone (pour traiter les affections pulmonaires) après barbotage dans de l'huile car il ne peut être respiré directement.

Historiquement cette méthode n'est pas nouvelle et a fait l'objet de multiple études, et ce depuis environ la fin du XIXe siècle.

Sommaire

[modifier] Principe

L'ozone à cette concentration (p.p.m), n'a évidemment pas d'effet curatif direct, mais il permet de réinitialiser des fonctions du métabolisme, et a un effet chélateur. Il permet aussi de déclencher, une action de purification des toxines en les transformant en métabolites éliminables par le corps.

[modifier] Controverse

Cette méthode thérapeutique est peu coûteuse, très efficace, facile à mettre en œuvre.

Bien sûr l'ozonothérapie a ses limites dans ses champs d'applications et est complémentaire à d'autres traitements dans d'autres disciplines médicales.

L'ozone est un oxydant très réactif. L'ozone est 10 000 fois plus actif que l'oxygène, ce qui permet au corps de retrouver des fonctionnalités perdues et aussi aux détracteurs de dire que l'ozonothérapie détruit.

L'utilité de l'ozone est la :

  • catabolisation des toxines (destruction) ;
  • production d'énergie via oxydation de ATP ;
  • stimulation du fonctionnement des cellules ;
  • induction de création de scavengers qui vont détruire les radicaux libres.

L'ozone a été longtemps considéré comme un polluant. En fait, il est au contraire l'un des gaz les plus efficaces pour détoxiquer l'organisme, par ses propriétés qui oxydent les polluants les rendant ainsi éliminables par l'organisme. Lors des pics de pollutions dans les villes, il est le plus facile à détecter et est dans ces cas là toujours associé à plusieurs autres toxiques irritants et nocifs. L'air et ces polluants constatés lors de ces pics vont donc créer une souffrance respiratoire pour un nombre grandissant de personnes. L'ozone ne peut être respiré et les quantités utilisées sont toujours minimes.

L'ozonothérapie réoxygène le corps et c'est chaque organe qui va être revitalisé. La revitalisation par cette thérapeutique a été utilisée par les Italiens dans le traitement de l'hernie discale avec un excellent taux de réussite {référence nécessaire [1],[2],[3],[4]} Il est un acteur incontournable, en Allemagne, pour combattre la gangrène et les problèmes dermatologiques.

Le fait de ne pouvoir le respirer, en fait un gaz toxique, mais son efficacité en médecine est bien réelle et a été constatée depuis la fin du XIXe siècle sans effets secondaires. Pratiqué à l'hôpital Bichat début XXe siècle pendant plus de 30 ans, cette thérapeutique a été abandonnée car la fabrication de l'ozone demandait des matériaux qui n'existaient pas à cette époque, et a été remplacé par les antibiotiques, puis par la cortisone et diverses molécules plus faciles d'usage. L'utilisation de l'ozone est très fréquente pour rendre l'eau potable dans de grandes villes (Nice est la première à l'avoir utilisée), et l'usage de l'eau ozonée s'est répandu pour soigner les problèmes digestifs ou de fatigue. L'utilisation d'huile ozonée permet une revitalisation des cellules par un effet retard et son efficacité est reconnu aussi bien sur l'ulcère de l'estomac (détruisant l'agent responsable : l'hélicobactère), que sur la fatigue, la circulation, la stérilité, la détoxication, les brûlures et cicatrices ou l'aide aux personnes âgées. Les coquelucheux au début du XXe siècle venaient se faire soigner à l'usine municipale de traitement de l'eau de Saint-Laurent-du-Var. En fait c'est tout l'organisme qui est justiciable de pouvoir profiter de cet oxygène actif permettant aux fonctionnalités d'être relancées. Le champ d'investigation de cette thérapeutique est vaste et de nombreuses recherches débouchent en dentisterie, chirurgie, chirurgie esthétique, rhumatologie, cardiologie, gynécologie, urologie, dermatologie

Cette thérapeutique fortement controversée doit encore faire ses preuves tant que les institutionnels ne seront pas sécurisés sur son efficacité et son innocuité. La Russie, la Chine et toute l'Amérique du Sud ont bien compris l'efficacité de l'ozonothérapie face aux pandémies qui peuvent venir et se préparent ainsi, avec une technique naturelle efficace et peu coûteuse à combattre les maladies du 3e millénaire… à tort ou à raison ?

[modifier] Pays ou sont pratiqués l'ozonothérapie

  • Allemagne
  • Cuba
  • France
  • Suisse
  • Grande-Bretagne
  • Italie
  • Espagne
  • États-Unis (certains états)
  • Canada
  • Belgique
  • Autriche
  • Vénézuela
  • Chili
  • Argentine
  • Mexique
  • Égypte
  • Thaïlande
  • Chine
  • Russie

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes

  1. http://www.ossigenoozono.info/infiltrazionilocali.php : illustrations d'infiltrations locales par le Dr. Paolo Angeli (cf. son CV http://www.ossigenoozono.info/curriculum.php)
  2. http://www.medica-srl.com/metodicaozono.htm : Prof. Beniamino Palmieri (Universita di Modena), Dott. Massimiliano Manno (vérification et/ou traduction à effectuer) ; voir aussi ces liens dmoz http://www.dmoz.org/World/Italiano/Salute/Medicina_Alternativa/Ozonoterapia/
  3. cf. interventions du Dr. Antonio Santo Bruno, spécialiste en orthopédie et traumatologie – Spécialiste en Médicine sportive
  4. doi:10.1016/j.arcmed.2005.08.006

[modifier] Liens externes