Organisme public civil de recherche français

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La recherche publique française est essentiellement basée sur trois types d'établissements publics :

Plusieurs organismes peuvent s'associer pour former des unités mixtes de recherche (UMR), comme la plupart des laboratoires du CNRS ou des instituts fédératifs de recherche (IFR), comme pour l'INSERM.

Enfin, certains organismes de type Établissement public à caractère administratif se rattachent directement à l'activité de la recherche comme le Cines pour la mise à disposition de gros moyen de calcul.

Le type société civile est aussi quelque fois utilisée pour lancer un gros projet commun comme ce fut le cas pour le Synchrotron_Soleil

[modifier] Auto-organisation de la communauté

Pendant l'année 2004, la communauté des chercheurs français s'est engagée dans une lutte socio-politique avec le gouvernement français, concernant en particulier son budget et le nombre d'emplois à durée indéterminée dans la recherche française.

Parmi d'autres moyens de pression, une de ces actions les plus spectaculaires a été la démission en masse de leurs fonctions de direction de plus de 976 directeurs d'unités de recherche et de 1110 chefs d'équipes, le 9 mars 2004 [1], faite à la suite d'une campagne coordonnée en partie par l'internet, mais formellement décidée au terme d'une « discussion approfondie » à l'Hôtel de Ville de Paris.

D'après l'association « Sauvons la recherche », tous les buts « d'urgence » ont été obtenus par la suite.

Un but à plus long terme, l'organisation des « États généraux de la recherche », a débuté pendant le printemps 2004.

Le mouvement des chercheurs à donné lieu à la loi de programme pour la recherche, votée en 2006, qui ne satisfait toutefois pas totalement les personnes engagées dans ces mouvements de revendication.

[modifier] Liens externes