Orchestre de Picardie
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L'Orchestre de Picardie est un orchestre symphonique français.
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[modifier] Historique
Créé en 1985, l’Orchestre de Picardie a eu 20 ans en 2005.
[modifier] Activité
Sa mission de service public l’amène à donner, sur ses cent concerts annuels, plus de 80 concerts en Picardie ainsi que quelque 70 actions hors concerts et d'innovantes actions de sensibilisation et d’aménagement du territoire comme les résidences dans un territoire, un pays ou une ville de Picardie : « 4 jours avec l’Orchestre » ou « Orchestre solidaire ». Il allie ainsi actions vers le jeune public et diffusion dans tous les territoires.
« La musique est partage » est une thématique ancrée au coeur de la philosophie de l’Orchestre de Picardie qui l’amène à renforcer les activités du réseau d’orchestres européens « ONE a new dimension » avec pour partenaires le « Jenaer Philharmonie » (Allemagne), le « Sinfonietta Riga » (Lettonie), le « Filharmonia Krakowska » (Pologne), « Štátny komorný orchester Žilina » (Slovaquie) et le « Simfonicni Orkester RTV Slovenija » (Slovénie).
Invité dans des festivals de renom, en tournée à l’étranger (Belgique, Suisse, Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne, Chine, Finlande...), l’Orchestre de Picardie est devenu l’ambassadeur privilégié de sa région. La musique d’aujourd’hui et les commandes sont aussi une de ses priorités.
L’Orchestre complète son activité symphonique par d’importantes productions lyriques :
- Don Giovanni puis Madama Butterfly en 2004, à l’Opéra de Lille, sous la direction de Pascal Verrot, mis en scène par Jean-François Sivadier ;
- La Flûte enchantée, en 2006, où l'on retrouve Pascal Verrot à la tête de l’Orchestre de Picardie dans une co-production du Théâtre de la Monnaie, de l’Opéra de Lille, de la Fondazione Teatro San Carlo de Naples et du Théâtre de Caen ;
- L'Italienne à Alger en novembre 2007, avec dans une mise en scène de Sandrine Anglade qui confirme la poursuite de la collaboration avec l’Opéra de Lille.
Depuis 1994, la Fondation Royaumont et l’Orchestre de Picardie montent des projets qui permettent aux jeunes talents de s’épanouir dans un répertoire lyrique allant de Schubert à Bernstein en passant par Offenbach et cette année, Cole Porter.
À partir de 1999, sous l’impulsion d’Edmond Colomer, la politique discographique de l’Orchestre de Picardie s’est affirmée :
- « 1918, l’homme qui titubait dans la guerre », oratorio d’Isabelle Aboulker (1999) ;
- le « Concerto pour orgue » de Poulenc avec André Isoir (2000) ;
- un disque consacré à Gabriel Fauré avec le pianiste Emmanuel Strosser (2001) ;
- les « Variaciones Concertantes » et le « Concerto pour harpe » d’Alberto Ginastera avec Marie-Pierre Langlamet (2002) ;
- les oeuvres de Ricardo Nillni créées pendant sa résidence (2003) ;
- « Gargantua » de Mario Lavista et la « Danse des Morts » de Honegger (2004) ;
- « Trouble in Tahiti », de Bernstein ainsi que « Quiet City » de Copland avec le trompettiste David Guerrier ce qui lui valut un Orphée d’Or (2006) ;
- la « Serenade » de Bernstein et le « Concerto pour violon » de Weillet (2007) avec Régis Pasquier sous la direction de Pascal Verrot ;
- « Concertos pour piano 1 et 2 » de Saint-Saëns sous la direction de Pascal Verrot et avec Abdel Rahman El Bacha.
[modifier] Directeur musical
Pascal Verrot en est le directeur musical depuis janvier 2003.