Olivier Dassault

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Olivier Dassault
Parlementaire français
Naissance 1er juin 1951
Décès
Mandat Député
Début du mandat novembre 1988
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription première circonscription de l'Oise
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Olivier Dassault, homme politique français, né le 1er juin 1951 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il est fils de Serge Dassault et donc petit-fils de Marcel Dassault.

Sommaire

[modifier] Formation

Ingénieur de l’École de l'air (1974), Olivier Dassault a suivi une formation scientifique et économique. Il est titulaire d’un DEA de mathématiques de la décision et d’un doctorat d’informatique de gestion.

[modifier] Activités professionnelles

Au décès de Marcel Dassault, en 1986, son père, Serge Dassault, le nomme directeur-adjoint d’Europe Falcon Service et directeur de la stratégie des avions civils de la Société Dassault Aviation. Il est de plus président de Dassault Communication, président du conseil de surveillance du groupe de presse Valmonde (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles, Jours de Chasse) et du conseil de surveillance du Journal des Finances. Il est aussi, depuis l’entrée du groupe Dassault dans Le Figaro (2004), administrateur de la Socpresse.

[modifier] Politique

Après une première expérience en tant que conseiller de Paris (1977/1989), Olivier Dassault conquiert la première circonscription de l’Oise en 1988. Cette circonscription, celle de son grand-père jusqu'en 1986, aurait dû étre remportée en 1988 par le maire socialiste de Beauvais (1977/2001) Walter Amsallem face à l'ancien suppléant de Marcel Dassault, car les bulletins de vote du candidat socialiste sont annulés de façon abusive[1]. L'élection est donc invalidée par le Conseil Constitutionnel. Olivier Dassault se porte alors candidat pour le RPR et est élu. Réélu député en 1993, au premier tour, Olivier Dassault est battu en 1997 par le socialiste Yves Rome[2].

À partir de l'élection de 1988 il tente une carrière politique locale dans l'Oise et le Beauvaisis avec le soutien du patron de la droite dans le département Jean-François Mancel. Le succès est mitigé et le parcours assez confus.

Tête de liste de la droite aux élections municipales de Beauvais en 1989 et 1995, il est battu deux fois par Walter Amsallem. Tête de file de l'opposition au conseil municipal, son élection de 1995 est invalidée pour dépassement de ses frais de campagne en 1996.

Il est parallèlement la tête de liste départementale aux élections régionales de 1992. Il devient premier vice-président du Conseil régional de Picardie. Il abandonne cependant rapidement le Conseil régional pour être candidat, en 1994 à l’occasion d’une élection cantonale partielle, au conseil général de l’Oise (canton de Beauvais-Nord-Est) de 1994 à 1998. En 1998, encore sous le choc de son échec aux législatives de 1997, il ne se représente pas et son canton est remporté par le 1er adjoint de Walter Amsallem, le socialiste Henri Bonan. Cet abandon lui est reproché dans sa propre famille politique et en 2001 c'est Caroline Cayeux qui lui est préférée comme tête de liste aux municipales, qu'elle remporte. Cependant en 2002 Olivier Dassault tente un retour lors des législatives et, après avoir éliminé Caroline Cayeux au premier tour, retrouve son siège de député de la 1re circonscription de l'Oise le 16 juin 2002. Il connaît toutefois un nouvel échec en 2004 aux cantonales[3]. Le 17 juin 2007, il est de nouveau réélu député de l'Oise avec plus de 58,6 % des voix face au Président du Conseil général de l'Oise, son éternel rival, Yves Rome. Il fait partie du groupe UMP à l'Assemblée nationale. À l’Assemblée nationale, il est membre de la commission des finances. Rapporteur spécial du budget du commerce extérieur de mars 1993 à mai 1997, il est aujourd’hui rapporteur spécial du budget de la Culture, pour la XIIe législature.

Parlementaire nommé en mission par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (mars-octobre 1994), Olivier Dassault est l’auteur de deux études[4]. En liaison directe avec ces travaux, Olivier Dassault remettra un rapport sur l’industrie à Jacques Chirac, alors candidat à l’élection présidentielle. Il préside, de 1995 à 1997, l’Intergroupe parlementaire sur la communication. À son retour à l’Assemblée, dès juillet 2002, il fonde, avec Jean-Michel Fourgous et Hervé Novelli, le Groupe d’étude parlementaire « Génération entreprise ».

Parallèlement à son travail parlementaire, Olivier Dassault a été délégué national du RPR chargé de la mondialisation et du commerce extérieur. Il est notamment, l’auteur du « Livre blanc sur le commerce extérieur de la France » (1991) et d’une synthèse pour l’Association des amis de Jacques Chirac intitulée La mondialisation, un atout dans notre main en avril 2000. Fondateur du club « Partenariat France », avec Yves Galland, alors ministre du commerce extérieur, chargé d’aider les PME françaises à l’exportation, il en est président d’honneur depuis 1996.

[modifier] Musiques et photographies

Il a pour hobbies la composition musicale et la photographie. On lui doit de nombreuses musiques originales de films, mais aussi la réalisation de courts métrages et de films publicitaires. Pionnier en Europe de l’emblème sonore, il a imaginé l’identité de nombreuses collectivités ou sociétés, et a mis en musique plusieurs fêtes ou célébrations (feu d’artifice de l’An 2000 à Paris, inauguration du Parc Vulcania…).

Il a publié huit ouvrages de photographie et a participé à de nombreuses expositions. Après Entre Terre et Ciel, il a signé, en novembre 2002, un ouvrage, intitulé Cinquième dimension, une « épopée numérique » d’une cinquantaine de photographies orchestrée par une œuvre musicale.

[modifier] Divers

Il est pilote professionnel IFR depuis 1975 : co-recordman du monde de vitesse avec Hervé Le Prince-Ringuet - en 1977 de New York à Paris sur Falcon 50 et en 1987 de la Nouvelle-Orléans à Paris sur Falcon 900- et avec Guy Mitaux-Maurourad et Patrick Experton – en 1996 sur Falcon 900 EX de Paris à Abou Dabi et de Paris à Singapour- il est le seul pilote qualifié sur la totalité de la gamme d’avions d’affaire Falcon.

[modifier] Mandats

  • 21/03/1977 - 13/03/1983 : membre du Conseil de Paris (conseil municipal et général)
  • 14/03/1983 - 19/03/1989 : membre du Conseil de Paris
  • 19/09/1988 - 01/04/1993 : député
  • 20/03/1989 - 18/06/1995 : membre du conseil municipal de Beauvais (Oise)
  • 23/03/1992 - 28/05/1993 : vice-président du conseil régional de Picardie
  • 02/04/1993 - 21/04/1997 : député de l'Oise.
  • 16/05/1993 - 22/03/1998 : membre du conseil général de l'Oise. Il ne se représente pas en 1998. En 2004, à nouveau candidat pour le canton de Beauvais-Nord-Ouest, il est battu par le socialiste Henri Bonan.
  • 19/06/1995 - 1996 : membre du conseil municipal de Beauvais (Oise) (son élection est invalidé pour dépassement de ses frais de campagne)
  • 18/06/2002 - 17/06/2007 : député de l'Oise
  • Depuis le 17/06/2007, réélu Député de l'Oise

[modifier] Références

  1. Le nom du candidat socialiste et celui de son suppléant avaient été inversés sur les bulletins de vote
  2. Il est battu en raison d'une triangulaire avec le maintien du candidat du Front National.
  3. il est battu par Henri Bonan. L'échec de la droite à ces élections permet à la gauche de s'emparer du conseil général, dont Yves Rome devient président, à une voix de majorité
  4. Un rapport d’information pour la commission des finances de l’Assemblée nationale, « l’Asie : un défi et une chance pour l’exportation », et un rapport au Premier ministre, « Le Portage : une technique d’internationalisation des PME »

[modifier] Œuvre

[modifier] Lien externe

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