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Nékao II (ou Néchao II, ou Ouhemibrê-Nékaou II), est un pharaon de la XXVIe dynastie, régnant de -610 à -595. Il est le fils de Psammétique Ier.
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Nékao II |
Naissance |
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Décès |
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Père |
Psammétique Ier |
Grand-père |
Nékao Ier |
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Grand-mère |
Istemabet |
Mère |
Méhetenoueskhet |
Grand-père |
Harsiesi II (Grand prêtre d'Amon) |
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Grand-mère |
Djedmoutesânkh |
Fratrie |
Fratrie inconnue |
Première épouse |
Chapenouapet
Grande prêtresse d'Amon |
Enfant(s) |
Nitocris, épouse de Nabuchodonosor II |
Deuxième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Troisième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Quatrième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Cinquième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Sixième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Septième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Huitième épouse |
inconnue |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Mari |
inconnu |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Deuxième mari |
inconnu |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Troisième mari |
inconnu |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Quatrième mari |
inconnu |
Enfant(s) |
pas d'enfant connu |
Il fait avec succès la guerre contre Josias, roi des Juifs, qu'il bat à la bataille de Megiddo en -609[1].
Il parvient ensuite à étendre ses conquêtes jusqu'à l'Euphrate mais la défaite que lui inflige Nabuchodonosor à Karkemish en -605 l'oblige à abandonner ses possessions asiatiques.
Il se tourne alors vers le développement du commerce à la fois en Méditerranée et avec l'Afrique orientale et le pays de Pount. Il entreprend le creusement d'un canal destiné à relier le Nil à la Mer Rouge.
Selon Hérodote[2], il envoie une expédition phénicienne explorer et accomplir la première circumnavigation du continent africain.
- ↑ « Nékao II », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
- ↑ L'Enquête, livre IV (Melpomène), paragraphe 42 :
« J'admire d'autant plus ceux qui ont décrit la Libye, l'Asie et l'Europe, et qui en ont déterminé les bornes, qu'il y a beaucoup de différence entre ces trois parties de la terre : car l'Europe surpasse en longueur les deux autres; mais il ne me paraît pas qu'elle puisse leur être comparée par rapport à la largeur. La Libye montre elle-même qu'elle est environnée de la mer, excepté du côté où elle confine à l'Asie. Nécos, roi d'Égypte, est le premier que nous sachions qui l'ait prouvé. Lorsqu'il eut fait cesser de creuser le canal qui devait conduire les eaux du Nil au golfe Arabique, il fit partir des Phéniciens sur des vaisseaux, avec ordre d'entrer, à leur retour, par les colonnes d'Hercule, dans la mer Septentrionale, et de revenir de cette manière en Égypte. Les Phéniciens, s'étant donc embarqués sur la mer Érythrée, naviguèrent dans la mer Australe. Quand l'automne était venu, ils abordaient à l'endroit de la Libye où ils se trouvaient, et semaient du blé. Ils attendaient ensuite le temps de la moisson, et, après la récolte, ils se remettaient en mer. Ayant ainsi voyagé pendant deux ans, la troisième année ils doublèrent les colonnes d'Hercule, et revinrent en Égypte. Ils racontèrent, à leur arrivée, que, en faisant voile autour de la Libye, ils avaient eu le soleil à leur droite. Ce fait ne me paraît nullement croyable; mais peut-être le paraîtra-t-il à quelque autre. C'est ainsi que la Libye a été connue pour la première fois. »
— Traduction Larcher, Paris, Charpentier, 1850