Mouvements racistes

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Un certain nombre de mouvements politiques prônent dans le monde la suprématie de certaines races supposées sur d'autres. En Europe et en Amérique du Nord, ce sont le plus souvent[1] des groupes néo-nazis se réclamant d'Adolf Hitler. Le plus connu de ces groupes est le Ku Klux Klan, qui agit aux États-Unis et prône la suprématie de la « race blanche ». Les néo-nazis se réfèrent aussi souvent à l'existence d'une « race aryenne ».

Sommaire

[modifier] Europe

Ces dernières années, des mouvements racistes européens mettent en avant une autre considération : l'ethno-différencialisme. L'ethno-différencialisme prône la séparation entre les différentes ethnies et défend le concept de nation « ethniquement pure », en l'occurrence l'idée d'une Europe ethniquement pure, débarrassée du judaïsme et des populations asiatiques, arabes, ou africaines. Ou parfois aussi une « Europe du Nord » (scandinave et anglo-saxonne) ethniquement séparée d'une « Europe du Sud » (gréco-latine).

[modifier] Allemagne

  • En septembre 2004, le parti d'extrême droite NPD a remporté douze sièges au Parlement de Saxe, totalisant 9,2  % des suffrages.

[modifier] France

La plupart des partis et mouvements politiques français d'extrême droite ont été accusés de véhiculer des discours racialistes voire même racistes. En raison de la connotation très négative du mot, peu d'entre eux se revendiquent ouvertement comme tels et la plupart s'estiment victime d'une confusion entre la problématique du racisme et celle de l'origine ethnique. De nombreux militants et dirigeants d'extrême-droite ont cependant été condamnés pour propos racistes. À quelques reprises, l'usage de cette accusation dans des articles de presse a valu des condamnations judiciaires à leurs auteurs. En effet, dès lors que le racisme est considéré par les lois comme un délit, l'allégation de racisme devient ipso facto diffamatoire - voire calomnieuse si on ne peut l'étayer de faits extrêmement précis.

En France, le courant raciste est représenté par :

Le Front national dit reconnaître le caractère multi-ethnique et multiracial de la France. Ce parti défend cependant un principe du « droit du sang » qui reviendrait à consacrer le caractère héréditaire de la citoyenneté (comme c'est le cas en Suisse, à Singapour et dans une moindre mesure en Allemagne) et est considéré par certains, pour cette raison, comme un parti ethno-différencialiste et racialiste. En 1999, le président Jacques Chirac a qualifié le Front national de « parti de nature raciste et xénophobe ».

[modifier] Afrique

La Zimbabwe African National Union (ZANU), parti du président du Zimbabwe Robert Mugabe prone l'expropriation des blancs et leur catégorisation comme citoyens de seconde zone.

[modifier] Voir aussi

racisme, xénophobie, antisémitisme, ethno-différencialisme, extrême droite, nationalisme, parti politique, mouvements politiques, Idées politiques.