Mouvement citoyen des Aarchs

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Algérie

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Le Mouvement citoyen des Aarchs, ou simplement Arouch, est une organisation kabyle, née suite aux évènements du Printemps noir de Kabylie de 2001, ayant pour but de représenter les revendications des « manifestants » au gouvernement algérien.

Leur nom, « Arouch », est le pluriel de la « Âarch », qui désigne une forme traditionnelle d'assemblée démocratique en Kabylie. En 2003, les Arouch, divisé en deux tendance, font leur réapparition dans la scène politique Kabyle, se réclament comme un mouvement représentant « tous les Algériens ».

[modifier] Idéologie

Le mouvement des 'Arouch milite pour:

l'officialisation de la langue Berbère à coté de l'arabe,
plus de démocratie pour tous les algériens,
plus de droits sociaux pour tous les algériens.

La Plateforme d'ElKseur, émise le lundi 1^er avril 2002 suite aux évènements du Printemps noir de Kabylie de 2001, expose plusieurs revendications adressées au gouvernement algérien.

[modifier] Organisation

Le mouvement citoyen des Aarchs de Kabylie et une organisation horizontale, sans chef^{[réf. nécessaire]}. Le mouvement prends ses décisions en « Conclaves », assemblée générale où sont présent les délégués des coordinations locales (communes, daïras, wilayas). Le mode de délibération de ces conclave est le consensus.

[modifier] Politique

Le mouvement citoyen des Aarchs de Kabylie a éclaté en deux tendances principales à partir du mois d'octobre 2003.

L'une, « dialoguistes », est favorable à un dialogue avec le gouvernement algérien et conduite par Belaïd Abrika, Rachid Allouache, Mohamed Iguetoulene, Bezza Ben Mansour, et Ali Gherbi. Elle s'oppose notamment à l'autonomie de la Kabylie, demandé par le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.

L'autre, « anti-dialoguistes », est de tendance hostile à ce dialogue, soupçonnant une approche manœuvrière et dilatoire de la part du pouvoir d'Alger afin de gagner du temps et utiliser le mouvement à des fins électoralistes^{[réf. nécessaire]}. Cette tendance du mouvement a activement milité pour une solution à la crise avec les forces politiques démocratiques représentatives dans la région, comme le FFS ou le RCD. Elle est conduite par Rabah Issadi, Mouhand Ouamer Hachim, Mohammed Saidoun, Hamid Maakni, Mohand Meziani.

Bien que l'Arouch soit d'essence algérianiste, la plupart des Algériens d'identité arabes le voient comme un mouvement séparatiste.^{[réf. nécessaire]}

Aux dernières élections législatives du 17 mai 2007, qui a vue une faible participation, la liste des délégués « dialoguistes » à Tizi-Ouzou, conduite par Igtoulene, et à Béjaïa, conduite par Beza Ben mansour, n'obtient aucun siège. Celle du RCD récolte 4 sièges à Béjaïa, et 7 sièges à Tizi-ouzou avec environ 40 000 voies.^{[réf. nécessaire]}