Mogens Ballin

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Mogens Ballin est un peintre né à Copenhague au Danemark en 1872 fils unique d' une famille juive très croyante et décéde en 1914.

[modifier] Biographie

Très jeune il peint ses premiers paysages dans le Sealand au nord du pays. En 1889 il part pour Paris avec un compatriote muni d'une lettre de recommandation pour Gauguin remise par Mette Gauguin qui lui a donné des cours de français. Au bal Bullier il fait la connaissance de Jan Verkade. Sur les conseils de Paul Sérusier il part pour Pont Aven puis, Huelgoat et rencontre le céramiste Georges Rasetti. Il lit Saint Augustin, les Evangiles, entre autres lectures spirituelles. En 1892 il participe aux réunions des Nabis. Suite au baptême de Jan Verkade l'ébranle et il décide de se convertir au catholicisme et part pour l'Italie avec celui-ci et se fait baptiser le 5 janvier 1892 par les Franciscains de Fiesole et prend le nom de Francesco. Ils reprennent leur voyage et découvrent les fresques des moines de Beuron dans la ville éternelle, Verkade part pour Beuron et lui rejoint le Danemark. Il illustre avec Verkade la revue Taarnet du poète Johannes Joergensen et par pour Assise en compagnie de celui-ci. Il épouse en 1899 une femme d'origine française, Marguerite d'Auchamp dont il aura cinq enfants et fonde un atelier d'arts décoratifs. Sa femme décède en 1907 et peu à peu il abandonne la peinture, veille à l'éducation des ses enfants dont plusieurs rentreront dans les ordres et meurt en 1914 des suites d'un cancer.

[modifier] L'œuvre peint

Rare est la peinture de Ballin en raison de sa courte productivité, il s'est néanmoins impliqué très nettement dans les réformes plastiques des Nabis : couleurs en aplats, cernes qui chez lui sont bleus, perspective fausse ou absente, horizons hauts des paysages... Ses portraits révèlent sa quête spirituelle, son mysticisme latent, sous l'influence de Charles Filiger, il peignit des portraits comme des icônes byzantines modernes. Paul Sérusier dit de lui  : « Ballin laisse entrevoir un art étrange et grave, riche et fantastique ». Il renonça trop tôt à peindre.[1].

[modifier] Sources

  1. La Peinture des Nabis par Claude Jeancolas FVW Edition