Discuter:Microsonde de Castaing

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[modifier] Analyse quantitative

J'ai ajouté un passage sur l'analyse quantitative que l'on peut faire en étalonnant des standards, car la méthode ZAF n'est pas la seule possible avec une microsonde (un MEB avec une diode EDS suffit pour la méthode ZAF) Cependant je ne suis que "stagiaire ingénieur", j'aimerais que quelqu'un dans le métier confirme mon blabla!

Classiquement, la méthode ZAF s'oppose à méthode de Monte-Carlo. ZAF suppose que tous les électrons incidents de même énergie parcourent une trajectoire de longueur constante le long duquel ils ont une même efficacité. Un calcul de Monte-Carlo s'affranchit de cette hypothèse simplificatrice. Dans les 2 cas, on a évidemment intérêt à se utiliser des échantillons témoins pour calibrer le modèle considéré, car la sensibilité des détecteurs n'est prise en compte dans aucun des deux modèles.
Il vaut sans doute mieux s'abstenir de traiter l'analyse quantitative, qui est quelque chose de complexe, si tu n'a pas une bonne compréhension e l'ensemble des chapitres qui traitent le sujet dans un bon bouquin de base sur la microanalyse comme par exemple Microanalyse et Microscopie à Balayage, Les éditions de Physique, 1978, ouScanning Electron Microscopy and X-Ray Microanalysis, Plenum Press, 1981, rééd 1992. "D'après Castaing" ne veut pas dire grand-chose. Il faut se référer à la thèse de Castaing ou à d'autres publications de Castaing, ou, ce qui est préférable, à un ouvrage de grande diffusion comme ceux que j'ai cités. Il vaudrait mieux supprimer tout ce que tu viens d'écrire, ou à la rigueur le remplacer par "modèle très simplifié" en expliquant qu'on peut quand même faire essayer de faire du quantitatif avec un modèle très simplifié et des échantillons témoins. Bonne chance --EdC / Contact 26 juin 2006 à 19:06 (CEST)

Bonjour En effet parler de quanti sur une microsonde equipee de WDS n'est pas tres facile. Mais ne pas en parler , c'est sacrifier 99% de l'usage de la microsonde. Par exemple en geologie qui represente surement plus de 70% des utilisateurs de µsonde dans le monde, c'est fondamental. Et Castaing l'avait tres bien compris en mettant au point sa methode des traceurs pour calculer les coefficients d'absorption massique. Il y a eut d'autres methodes que le ZAF, par exemple Bence & Albee aujourd'hui presque totalement abandonnee. Il y a aussi un grand engouement aujourd'hui pour la methode dite PHI(RO Z) qui tient compte de la section efficace d'ionisation en profondeur (l'intensite des X ne decroit pas proportionellement au Z et est meme plus importante en profondeur qu'a la surface) Et il y aussi les mehodes derivees telle que le PAP de Pouchoux ant Pichoir de l'ONERA. Pour simplifier la methode quanti consiste a travailler sur les K ratio, K= Iu/Is Iu=intensite echantillon Is = intensite std, pondere eventuellement par la concentration de l'element dans le std. Si les compositions du std et de l'echantillon sont proches et que les conditions d'acquisition sont les memes (courant de sonde tension d'acceleration....) alors le K ratio reflete la composition de l'echantillon inconnu. Dans le cas contraire, il faut ponderer le K ratio par le ZAF (au meme titre pour le std s'il n'est pas pur) Avec une µsonde bien reglee, des standards bien calibres dans de bonnes conditions d'acquisition, on arrive a des bouclages tres proches de 100%, les qques % manquant dans des echantillons geologiques par ex sont dus souvent a des phases hydratees (H2O), H ne pouvant etre vu a la µsonde. Quand a l'analyse quanti en EDS sans std, cela reste une pure vue de l'esprit et bien souvent les logiciels normalisent a 100% , ce qui donne une fausse idee du resultat. J'ai vu des "quanti" en EDS avec des resultats negatifs en concentration! et sans rentrer dans les details, il a aussi en EDS beaucoup de problemes de chevauchement de raies dus a la resolution de l'EDS (134 eV) bien moins bonne qu'en WDS Jacky