Malavita

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Malavita
Auteur	Tonino Benacquista
Genre	Roman
Pays d’origine	France
Éditeur	Gallimard
Date de parution	2004
Nombre de pages	375
ISBN	2-07-031939-3

Malavita est un roman de Tonino Benacquista, écrivain et scénariste français, publié en 2004.

Sommaire

1 Synopsis
2 Résumé
3 Critique
4 Références

[modifier] Synopsis

"Ils prirent possession de la maison au milieu de la nuit. Une autre famille y aurait vu un commencement. Le premier matin de tous les autres. Une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Un moment rare qu'on ne vit jamais dans le noir."

Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres en somme. Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...

[modifier] Résumé

Frederick Blake, sa femme et leurs enfant, tous américains, emménagent dans un coin perdu de Normandie. Pourquoi ont-ils quitté leur pays, eux qui jouissaient d'une situation enviée ? La faute revient à Frederick Blake, de son vrai nom Giovanni Manzoni, ancien chef de la mafia, promis a un brillant avenir. Quelle a été sa faute, assez importante pour justifier la protection de sa famille et de lui-même par le F.B.I. et son expatriement en Europe, à plus de 5.000 kilomètres de son pays d'origine ? Lors de son arrivée dans sa nouvelle maison, Fred tombe amoureux de la véranda et d'une vielle machine à écrire. Dès lors, il décide d'écrire ses mémoires, par l'intermédiaire desquelles les raisons de cette exclusion nous seront livrées.

[modifier] Critique

Par l'intermédiaire de ce roman, Tonino Benacquista nous livre une analyse de la Cosa Nostra (ou Mafia) d'une étonnante clarté.En effet, le livre nous plonge dans les règles de vie de la Malavita, comportant par exemple un sens très strict de l'honneur. Ainsi, les préjugés chutent et, bien que le côté criminel soit pleinement assumé, la Mafia arrive presque à se donner une bonne image aux yeux du lecteur. De plus, les personnages sont attachants, mais il est néanmoins dommage que le profil psychologique de Belle ne soit pas plus poussé. En revanche, le personnage de Fred/Giovanni est superbement réalisé : l'auteur a réussi à nous livrer ici un antihéros attachant malgré son esprit de psychopathe.