Utilisateur:LeZibou/Espace de Travail/Brouillon 01

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Tramway du Vallespir
(Arles-sur-Tech - Prats-de-Mollo - Saint-Laurent-de-Cerdans)
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Longueur : 30,430 km (Arles – Prats : 21,930 km ; Manyaques – Saint Laurent : 8,410 km) km
Mise en service : 1913
Écartement : métrique
Nombre de voies : voie unique
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire :
Exploitant : CFPO (jusqu'en 1937)
Électrification : électrifiée par caténaire (6000 V 25 Hz monophasé)
Signalisation : conduite à vue
Types de trafic : Ligne & embranchement déclassés, voie déposée
Lignes affluentes :
Principales gares : Saint-Laurent-de-Cerdans, Prats-de-Mollo

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Une desserte ferrée pour le Vallespir

L'idée d'une desserte du Vallespir par rail remonte aux années 1860[1]. La Compagnie du Midi réalise la ligne Elne - Arles-sur-Tech via Le Boulou et Amélie les Bains à voie normale. La voie atteint ainsi Arles en 1898[2].
Les premiers travaux sur le réseau du "Tramway du Vallespir", ou "Réseau de montagne" des CFPO, débutent 1907 par la construction du viaduc qui permettra à la branche de Saint Laurent de franchir le Tech à Manyaques. Parallèlement, des travaux d'élargissement et de corrections sont entrepris sur la route nationale 115 en vue de l'établissement de la voie.[3]
C'est en 1910 que commencent les travaux proprement dits sur l'ensemble du réseau ; la pose des voies s'achève en 1912.[4] Cependant l'achèvement sera plutôt laborieux, en raison notamment de problèmes de conception de l'usine électrique de Puig Redon, devant fournir l'électricité nécessaire aux convois et des perturbations causées par les fils caténaires sur le réseau téléphonique des PTT.[5].
Le réseau est finalement inauguré le 13 juillet 1913[6] et mis en service le ??? 1913.

[modifier] Une exploitation décevante, et une fermeture rapide

A l'origine, trois allers-retours quotidiens pour chaque tête de ligne sont prévus, soit six convois au départ d'Arles-sur-Tech, trois se dirigeant vers Prats et trois vers Saint-Laurent. Le tramway assure un important transport de marchandises, notamment des espadrilles de Saint-Laurent, du granit des carrières de Prats, de la toile, le service postal... [7]
Cependant, après l'enthousiasme des débuts, le tramway est rapidement considéré comme génant. La concurrence de la route devient de plus en plus importante, et l'étroitesse de la route nationale, empruntée sur une bonne partie de sa longueur par les rails du tramway, rend difficile la circulation automobile. On peut aussi ajouter que le surplus d'électricité produit par l'usine du Puig Redon est vendue aux particuliers, qui se plaignent de chutes de tension et de parasites importants lors du passage des rames.[8]
Le réseau devenant de plus en plus déficitaire, la commission départementale en charge du dossier décide la fermeture du réseau une fois les travaux de la route nationale terminés. En effet, celle-ci est en cours de modernisation jusqu'au Col d'Ares à la frontière espagnole, et ce sont les rames du tramway qui assurent le transport des ouvriers et des matériaux de construction.[9]
Finalement, la fermeture complète du réseau est entérinée le 4 mai 1937, et les derniers trams circulent le 31 mai.[10]

[modifier] L'infrastructure

La voie empruntait la route nationale 115 sur la majorité de son parcours entre Arles et Prats. De fait elle ne comportait pas d'ouvrage majeur et était rarement en site propre, si ce n'est pour la branche de Saint-Laurent : elle franchissait le Tech sur un viaduc mixte métallique de 42 mètres à Manyaques, puis se poursuivait sur 5 kilomètres en site propre intégral jusqu'à La Forge del Mitg.
Les voies sont partiellement déposées dès 1938-1939[11], et l'Aiguat de 1940 fait disparaître plusieurs tronçons de la route nationale 115, entraînant conjointement plusieurs sections de la ligne.
L'alimentation électrique était assurée par une caténaire aérienne supportée par des poteaux en bois.

[modifier] Le matériel roulant

Le parc était constitué de [12] :

  • 4 automotrices électriques (numéros E.ABD-1, E.ABD-2, E.ABD-3, E.ABD-4) construites par les Ateliers de Constructions Électriques du Nord et de l'Est à Jeumont & livrées en 1913.
  • 4 voitures voyageurs
  • 30 wagons de marchandises.

[modifier] Les vestiges aujourd'hui

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 12
  2. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros : les chemins de fer des Pyrénées-Orientales, Editions du Cabri, 1999, p. 13
  3. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p.16
  4. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p.16
  5. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 32-35
  6. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 24
  7. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 27-29
  8. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 32-33
  9. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 32
  10. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 34-35
  11. Jean-Charles Christol, Yves Guimezanes, De 1910 à 1994, quand roulait le Mata-Burros, p. 35
  12. Henri Domengie, Les Petits trains de jadis. 2, Sud-Ouest de la France, Éditions du Cabrin, 1986, p. 224

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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