Discuter:L'Action française (mensuel)

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[modifier] Très mauvaise idée

Pourquoi avoir séparé L'Action nationale de son passé? On voit tout de suite l'incongruïté de la chose puisque l'article L'Action nationale montre présentement une revue sans histoire. Si l'on voulait écrire un petit quelque chose sur son histoire, nous serions forcé de recopier les mots de l'article L'Action française (mensuel), ce qui donnerait lieu à une malheureuse duplication d'information.

Les changements de nom de la revue et les diverses reprises financières ne justifient pas plus la séparation en divers articles que pour quantité de vieilles institutions comme certaines banques ou par exemple la Montreal Gazette. -- Mathieugp 18 mars 2007 à 04:07 (CET)

Les articles ont été créés à des moments différents, ils n'ont pas été séparés. J'ai créé l'article simplement parce que j'avais un exemplaire de l'Action française chez moi et que je voulais numériser la page couverture pour Wikipédia. Je n'ai rien contre l'idée de fusionner les deux articles en faisant de cet article-ci une page de redirection vers l'Action nationale, en corrigeant l'entrée dans L'Action française (homonymie). Colocho¡Holá! 18 mars 2007 à 05:04 (CET)
C'est moi qui ai "splité" et complété les deux articles et les raisons de cette séparation sont dans l'article. Mauvaise idée? pas dut tout. On a affaire à deux projets nationalistes très différents de L'Action française/canadienne-française à L'Action nationale. On passe de Groulx à Minville, ce qui est très significatif dans la ligne éditoriale de la revue. De même, L'Action nationale ne compte presque plus de collaborateurs du clergé durant les années 30. Lisez attentivement, j'ai spécifié l'histoire respective de chaque revue et je suis persuadé que les membres actuels de L'Action nationale - s'ils sont le moindrement renseigné sur L'Action française de Groulx - n'accepteraient pas une filiation sans nuances avec de ce dernier et encore moins la référence à Charles Maurras (dont je vous rappelle qu'il fut non seulement condamné par Pie XI, mais il fut un antisémite notoire qui fut emprisonné pour menaces de mort durant les années 30 et il donna son appui au régime de Vichy) qui était très claire au début des années 20. Je regrette, mais sur ce point je ne peux vous concéder qu'il s'agit d'une mauvaise ideé. Faites un suivi de mes contributions et vous verrez que j'ai complété la notice de plus de 60 contributeurs de L'Action française et créé plusieurs articles connexes (Revue d'Action française, L'Action française (quotidien), etc.). On a là une coupure nette, mais évidemment il faut montrer la transition en maintentant des liens clairs entre les L'AF de Groulx et l'AN. Bien à vous, AlsBeruf 18 mars 2007
Les arguments que tu évoques me semblent assez peu pertinents. Tu affirmes dans un premier temps que les projets nationalistes des directeurs/propriétaires de la revue sont différents. C'est un fait. La même chose peut être affirmé à propos du journal Le Devoir et de quantité d'autres journaux et revues qui ont traversé(e)s la période d'avant et d'après deuxième guerre mondiale. Suivant ton raisonnement, il faudrait créer deux articles pour chacun des journaux et chacunes de ses revues. Personne ne manquerait de constater le parti pris idéologique motivant une telle « séparation ». Tu affirmes aussi que « les membres actuels de L'Action nationale - s'ils sont le moindrement renseigné sur L'Action française de Groulx - n'accepteraient pas une filiation sans nuances avec de ce dernier ». C'est carrément faux. Les membres et collaborateurs de L'Action nationale sont tous au courant du passé de leur revue. L'une des principales sources historiques pour l'article de L'Action nationale récemment épuré est Rosaire Morin, « Les origines de L'Action nationale », dans L'Action nationale, Montréal, avril 2000. Personne dans L'Action nationale ne renie le passé de la revue et le fait que la revue change de nom pour se dissocier de celle de Maurras devrait suffire à toute personne le moindrement objective pour conclure que les deux Actions françaises ne peuvent pas être vulgairement amalgamées sur le plan idéologique. Autant affirmer que Jacques et Jacques, parce qu'ils ont le même nom et sont de la même époque pensent de la même façon et sont motivés par les mêmes passions. N'oublions pas qu'à l'origine de la revue québécoise est la Ligue des droits du français, movitée par la défense de la langue française, langue d'une minorité nationale au Canada, et n'a rien à voir avec les fantasmes d'Ancien Régime de L'Action française de France. La présente page « Qui sommes-nous? » du site de la revue débute par « L'Action nationale, c'est plus de 10,000 articles signés par 1700 auteurs depuis sa fondation en 1917. » Voilà qui confirme que les membres de la présente ligue qui administre la revue n'ont pas peur de Groulx, d'autant plus qu'ils sont sûrement nombreux à l'avoir lu, contrairement à ses détracteurs qui veulent résumer sa pensée à de l'antisémitisme. La transition entre Groulx et Minville, qu'il faut évidemment montrer, est celle d'une époque, s'inscrit dans une trame propre à tout l'Occident et dépasse largement le cadre de l'histoire propre à la revue elle-même. L'endroit pour montrer cette transition est tout naturellement la section « Histoire » de l'actuelle revue. -- Mathieugp 19 mars 2007 à 05:24 (CET)
Change-le si tu veux l'article, ça m'est égal, mais je maintiens la pertinence de la séparation. Une chose : il faut aller au-delà de ce que dit un site officiel, toute entreprise cherche à se légitimer par l'ancienneté et l'antériorié aux autres. En tant qu'observateur impartial on se doit de se placer en position de surplomb pour voir si les filiations dont les gens se revendiquent sont pertinentes (comme la Société Saint-Jean-Baptiste de Mtl d'aujourd'hui n'a rien à voir à mes yeux avec celle des débuts, même si je me doute que vous n'êtes pas en accord avec moi). La nuance, la neutralité axiologique et la relativisation (pas le relativisme) sont à mon avis les trois plus grandes qualités de l'historien et, par le fait même, du contributeur wikipedien. Je n'interviens jamais plus de deux fois dans un débat, au plaisirAlsBeruf 28 mars 2007 à 20:01 (CEST)
Un observateur impartial ne s'amuse pas à créer des distinctions d'ordre idéologique entre le passé et le présent d'une même institution. On trouverait assez vite ridicule de créer des articles biographiques séparés pour la jeunesse, la vie adulte et l'âge d'or d'une personne. Les institutions ont une vie propre et les personnes qui les animent la font évoluer. On voit Joseph-Papin Archambault (alias Pierre Homier) initier la fondation de la Ligue des droits du français et on voit ce même personnage participer à la re-fondation de la Ligue d'action nationale. C'est écrit texto ici : http://www2.marianopolis.edu/quebechistory/encyclopedia/Archambjp.htm
À la lumière de ce fait, tout particulièrement, on se demande bien où se trouve la grande rupture idéologique entre le deux ligues et leurs deux revues. Il y a une rupture importante, le manque de fonds, d'où la nécessité de la refondation. Il y a une évolution d'une doctrine catholique vers une doctrine laïque. Tout cela est indéniable. L'historien ne peut faire abstraction des phases de l'évolution d'une institution à travers le temps, mais de là à inventer une séparation au mépris des faits, il y a un pas que je ne n'oserais franchir. Par conséquent, je vais réintégrer le passé de L'Action nationale là où il aurait dû rester. -- Mathieugp 3 avril 2007 à 18:53 (CEST)