Kanaks

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Femmes Kanak vêtues de robes mission en pleine discussion.
Femmes Kanak vêtues de robes mission en pleine discussion.
Femme Kanak avec le bougna, plat traditionnel.
Femme Kanak avec le bougna, plat traditionnel.

Kanak est le nom utilisé pour désigner les populations autochtones de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique Sud.

Sommaire

[modifier] Etymologie

Le terme viendrait à l'origine du mot hawaiien « kanaka » signifiant « homme ». Il se généralisa par la suite, à l'initiative des navigateurs et marchands européens, sous la graphie « canaque » à l'ensemble du Pacifique, pour désigner plus particulièrement les populations autochtones de ce qu'on appelle traditionnellement la Mélanésie, bien que certains récits du XIXe siècle l'utilisent également à propos des Marquisiens ou des Pascuans. Toujours est-il que le terme prit peu à peu un sens plus ou moins péjoratif pour ne désigner que les populations autochtones de Nouvelle-Calédonie. À partir des années 1960, les autochtones se le réapproprièrent en le « re-océanisant » sous la graphie « kanak ». Le terme est aujourd'hui empreint d'une forte charge identitaire et est devenu l'un des symboles des revendications culturelles et politiques des Néo-Calédoniens autochtones.

L'adjectif comme le nom "kanak" sont invariables.

[modifier] Culture kanak

[modifier] « Faire la coutume »

La coutume au sens large est l'ensemble des règles non écrites qui régissent la vie des tribus. Il existe de nombreuses coutumes correspondant à chaque acte social et sans laquelle celui ci ne peut se réaliser.

Faire la coutume c'est le geste qui montre son respect de l'autre. Si, de nos jours, la coutume s'entend souvent en terme d'argent, il n'est pas rare, aux îles, de voir des mariages où les coutumes atteignent les millions de Francs Pacifique, traditionnellement on utilisait les « monnaies canaques » réalisées à partir de matériaux naturels (coquillages, poils de roussettes, os divers etc). Celui qui fait la coutume explique la raison du geste dans un discours religieusement écouté. Le récipiendaire de la coutume répond ensuite puis la « roule » dans le tissu sur lequel elle est généralement posée, ce qui signifie qu'elle est acceptée et la demande qu'elle accompagnait entérinée.

La coutume est très codifiée quant à ses acteurs: qui la donne, qui la reçoit, qui la rend (on peut rendre une coutume lors d'un deuil). On voit ces dernières années se développer des simulacres de coutumes, pour se rendre sur un point de vue, pour acceder à une plage, pour traverser les terrains « appartenant à une tribu » on demande aux touristes de faire une coutume. Même si cela ravit souvent le touriste cet acte s'apparente plus à un droit de passage qu'à un réel geste coutumier.

[modifier] L'igname dans la société kanak

L'igname est l'un des éléments des échanges coutumiers.

  • Cultiver l'igname (billons et tumuli)
  • Les symboliques de l'igname


[modifier] Les langues kanak

Icône de détail Article détaillé : Langues kanak.

[modifier] Littérature kanak d'hier et d'aujourd'hui

[modifier] Littérature orale

[modifier] Littérature contemporaine

[modifier] Les arts visuels et musicaux

[modifier] L'architecture

  • Les cases de la Grande Terre sont surplombées par des flèches faîtières, servant à soutenir la charpente, mais aussi à protéger les cases des mauvais esprits.
  • Les cases loyaltiennes

[modifier] Sculpture et peinture

[modifier] Danse et musique

Icône de détail Article détaillé : Musique calédonienne.
  • Le pilou
  • Le bua
  • Le buatadata
  • L'ayoii
  • L'ae-ae
  • Le kaneka

Émission de Radio Djiido intitulée Histoire de la musique contemporaine kanak depuis 1960 (Novembre 2005) [1]

[modifier] Cuisine kanak

  • Le bougna à base de crabes des cocotiers.
  • Les vers de bancoule

[modifier] Organisation sociale et démographie

Les Kanaks représentent, en 1998, 44% de la population néo-calédonienne[2].

Données démographiques et répartition spatiale, aires coutumières, organisation des chefferies.

[modifier] Kanaks célèbres

[modifier] Personnages historiques

[modifier] Sportifs

[modifier] Bibliographie

  • Maurice Leenhardt, Do Kamo, la personne et le mythe dans le monde mélanésien, Gallimard, Paris, 1947.
  • Anne Tristan, L'autre monde, un passage en Kanaky, Gallimard, Paris, 1990.
  • Alban Bensa, Chroniques kanak - L'ethnologie en marche, Ethnies documents 18-19, Hiver 1995 (Survival International, Paris).
  • Didier Daeninckx, Cannibale, Gallimard, 1999

[modifier] Références

  1. Téléchargeable sur le site du centre culturel
  2. Rapport parlementaire nº972 du 9 juin 1998 relatif à la Nouvelle-Calédonie présenté par Catherine Tasca.

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Kanaks.