Joseph d'Arbaud

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Joseph d'Arbaud (Meyrargues, 4 octobre 1874-Aix-en-Provence, 2 mars 1950) était un poète provençal.

[modifier] Biographie

Joseph d'Arbaud naît dans la propriété familiale à Meyrargues, dans une famille aisée. Il est le fils de Philippe d'Arbaud et de Marie-Louise Valère-Martin. Élevé dans l'amour de la langue provençale et de l'Histoire, il voue un profond respect à Frédéric Mistral, le chantre de la littérature provençale. Marie d'Arbaud, sa mère, est l'auteure d'un recueil de poèmes en provençal publié sous le nom de Li Amouro de ribas (« Les Mûres des talus »).

À l'âge de 10 ans, il part étudier chez les jésuites à Avignon, puis fait des études de droit[1] à Aix. Après quelques années mondaines parmi les jeunes écrivains aixois, dont Joachim Gasquet, il part en Camargue et devint manadier[1], à l'image de Folco de Baroncelli-Javon, quelques années plus tôt.

En 1918, il devint majoral du Félibrige[1] et dirige la revue Le Feu[2].

Il meurt à Aix-en-Provence en 1950[1].

[modifier] Bibliographie

  • Lou Lausié d'Arle (« Le laurier d'Arles »), poèmes, 1906 (grand prix des Jeux-Floraux).
  • La Vesioun de l'Uba (« La Vision du Nord »), poème.
  • Li Rampau d'Aram (« Les Rameaux d'airain »), poèmes.
  • Nouvè Gardian (« Le Noël du Garde-Bêtes »), conte.
  • La Caraco (« La Caraque »), contes.
  • La Bèstio dóu Vacarés (« La Bête du Vaccarès »), nouvelle inspirée de la légende de la bête du Vaccarès, Grasset & Fasquelle, 1926, 2007. ISBN 978-2-246-17684-8.
  • La Sóuvagino (« La Sauvagine »), contes, 1929.
  • La Coumbo (« La Combe »), poème.
  • Li Cant palustre (« Les Chants palustres »), poèmes, écrits en 1901, 1re éd. Horizons De France, 1951.
  • Espelisoun de l'Autounado (« Éclosion de l'Automne »), poème posthume.

[modifier] Notes et références

  1. abcd Mistral, ses compagnons du Félibrige, et quelques autres...
  2. Le Vade Mecum du voyageur en Camargue.
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