Joaquim Roriz

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Joaquim Roriz a été l´un des gouverneurs de Brasília, capitale du Brésil.

De nombreuses affaires l´ont fait connaître comme l´exemple typique de ce qui se fait de pire en politique brésilienne.

Parmi les affaires auxquelles il a été mélé, peuvent être citées son implication dans de nombreuses infractions contre les lois électorales brésiliennes, et dernièrement sa mise en cause, suite à des écoutes téléphoniques menées par la police civile de Brasília le 13 mars 2007, dans une affaire de corruption liée à un détournement d´argent public préjudicant la Banque de Brasília (BRB), une banque du gouvernement fédéral brésilien.

Pour éviter la cassation à vie et l´inégibilité, il a alors démissionné de son poste de sénateur le 4 juillet 2007. Ce système de « siège éjectable » est malheureusement permis par la loi brésilienne et est utilisé volontiers par de nombreux politiciens brésiliens douteux, lorsqu´ils se sentent acculés, pour ne pas devenir inéligibles.

Il est accusé par ses opposants d´avoir appauvri et « favelisé », depuis de nombreuses années, Brasília en ayant donné un grand nombre de terres publiques aux personnes qui s´y étaient déjà installées illégalement.

Cette "générosité" a provoqué une migration importante de personnes pauvres venant du nord-est brésilien pour aller peupler ces terres.

Cet exode massif a augmenté de plus d´un million le nombre d´habitants de Brasília et, du même coup, elle a donné ces nouveaux électeurs à Joaquim Roriz, ce qui lui a garanti diverses victoires électorales.

Les terres cédées sont jusqu´à maintenant restées semi-urbanisées. Les villes favelas de Itapoã, São Sebastião, Vila Estrutural et Vila Roriz sont des exemples typiques de cette “bidonvillisation” roriziste de Brasília à intérêt électoral.

Les faiblesses perpétuelles et jamais résolues du système juridique brésilien font que les politiciens brésiliens de son type ne sont jamais réellement punis et bannis de la vie politique brésilienne. Elles favorisent la perpétuation de ce genre de personnage, mais pas un développement socio-économique sain de ce pays à la géographie merveilleuse et aux ressources naturelles innombrables.