Discuter:Jauge de déformation
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[modifier] Jauge de contrainte = mauvais titre d'article ?
Ce type de jauge mesure un déformation et ensuite, de la déformation, on déduit le contrainte. Un meilleur titre serait : jauge d'extensométrie ou jauge de déformation. Renommer ?
- Je suis d'accord pour jauge de déformation. Jeanuel 1 février 2007 à 16:02 (CET)
[modifier] à propos de la fusion des articles Instrument de mesure et Jauge (instrument)
Dans le cadre de la fusion de ces 2 articles, il a été proposé que le paragraphe Jauge de contrainte de l'article Jauge (instrument) soit plutôt fusionné avec Jauge de déformation, car le titre du paragraphe redirigeait vers Jauge de déformation. Il s'agirait d'instruments proches voire identiques, mais comme je n'y connais rien au sujet et n'ayant pas vu, après avoir attentivement relu, comment je pourrais m'y prendre (votre article me paraissant déjà assez complet), je mets donc le paragraphe en question (qui est assez long) dans la boite déroulante ci dessous. Je laisse le soin aux connaisseurs de juger de quelles infos sont (ou pas) récupérables. Wanderer999 [Truc à me dire] 13 septembre 2007 à 08:06 (CEST)
Note : Merci de préciser la mention "transfert depuis Jauge (instrument)" dans la boite de résumé lors de la prévisualisation, et ce à chaque fois que vous piocherez dans ce paragraphe, afin de garder une trace dans l'historique.
Le terme jauge de contrainte ou d'extensométrie désigne plusieurs méthodes distinctes de mesure des déformations :
- une jauge d'extensométrie est constituée de deux parties.
La première, le support est collé sur le matériau à tester. Il est composé par un matériau polymère. La seconde partie, la trame, est solidaire du support et constitue le système de mesure. Elle est le plus souvent réalisée en constantan. Le principe de la mesure de l'extensomètre suit la loi de Hooke dans la partie élastique. La déformation du matériau à tester va être répercutée à la trame, solidaire du matériau par le support. la contrainte mesurée vaut : sigma = F / S La jauge de contrainte a le plus souvent une résistance de 350 Ohms, mais on trouve encore des jauges de 120 Ohms. Tout matériau voit son impédance varier suivant la loi : R = ro.l / S. Avec
Ro = résistivité du matériau
S = section du matériau
l = longueur du matériau
En s'allongeant, la trame voit donc son impédance augmenter. Cette variation de résistance est proportionnelle à l'allongement du constantan, et donc à la contrainte du matériau testé (dans le domaine élastique).
Suivant l'application recherchée, il existe un grand choix de jauges de contrainte parmi les fabriquants. Les paramètres à prendre en compte dans le choix d'une jauge sont :
- Le matériau testé. Les plus courant sont l'acier, l'aluminium et l'inox. Pour les matériaux « exotiques » comme les polymères, une correction de la mesure est nécessaire.
- La taille de la zone de déformation et son homogénéité. Plus la jauge est longue, plus la mesure sera moyennée. Plus elle est petite, plus la mesure de contrainte sera localisée.
- Sa résistance. Une jauge de 120 Ohms dissipera plus d'énergie et consommera plus qu'une jauge de 350 Ohms, à tension d'alimentation identique. La dissipation peut entrainer une élévation de la température qui peut biaiser la mesure. La consommation d'énergie peut être problématique dans les systèmes de mesure embarquée autonomes (alimentation par pile ou batterie).
La réussite de la mesure extensométrique réside dans le collage et la soudure des cosses de la jauge.
Différents collages existent, suivant l'utilisation de la jauge et l'échantillon testé.
-Le collage à froid avec une colle cyanocrilate est le plus répendu et le plus facile à réaliser. Néanmoins, ce type de collage est réservé à des essais ponctuels ou des mesures plus longues dans le temps en milieu sains (pas d'humidité, pas de facteur oxydant, pas de température en dessous de 0°C ni au dela de 60°C). - Le collage à chaud fait appel à des colles bi-composants de type epoxy. Un cycle de chauffage est nécessaire pour la polymérisation de la colle. Ce collage est adapté pour les capteurs ou les instrumentation en milieu oxydant ou humide, pour des essais en dessous de 0°C et jusqu'à près de 300°C. Il est aussi utilisé pour des instrumentations de longues durées de l'ordre de plusieurs années. Certains collages peuvent résister plusieurs décénies.
Plus la jauge sera pressée pendant le collage, plus le collage sera meilleur. Quelques Kg/cm² suffisent.
Un état de surface nette est nécessaire pour une mesure précise. On estime une rugosité de Ra = 0,8 pour un capteur. Beaucoup plus pour une mesure extensométrique.
Des instrumentations en milieu pollué ou de longue durée doivent être protégées. Des produits à base de silicone sont généralement utilisés.
Les principaux fabriquants de jauges : Vishay MM (USA), HBM (All), Kyowa (Jap).
L'association de 4 jauges de contraintes montées en pont de wheaston permet de faire une mesure de force, après étalonnage. C'est ce que l'on retrouve dans les pèse-personne ou les balances de cuisine électronique.
Voir aussi
