Indigènes de la République

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Mouvement des Indigènes de la République est une association française qui affirme avoir comme objectif la lutte contre les discriminations, en particulier de race et de religion. Houria Bouteldja est sa porte-parole.


Sommaire

[modifier] Historique

Le mouvement se fait connaître en janvier 2005 par lancement de l'Appel des indigènes de la République. L'association est créée officiellement la même année[1].

Ce mouvement a été initié par le collectif des musulmans de France, proche de Tariq Ramadan, des associations communautaires, et des associations s'opposant à la loi de 2004 sur la laïcité à l'école altermondialistes. Par la suite, des trotskistes et des altermondialistes ont rejoint le mouvements[2][3].

[modifier] Objectifs

L'association s'est donné pour but de lutter contre toutes les discriminations de race, de sexe, de religion ou d’origine. Elle estime qu'en France ces discriminations sont omniprésentes et structurelles car liées au passé colonialiste de celle-ci. L'association prône également le communautarisme et le refus de l'intégration[3]. Selon sa porte-parole, il faut « rééduquer le reste de la société, la société occidentale »[4].

Elle souhaite « dénationaliser[5] » l'Histoire de France afin de la réinsérer dans l’histoire du monde, et donner leurs places aux histoires multiples de tous ceux qui vivent en France aujourd'hui.

[modifier] Positions

Le mouvement des Indigènes de la République se positionne contre la loi interdisant le port du voile à l'école, considérant qu'il s'agit d'une pratique « néo-coloniale »[6].

[modifier] Polémiques

[modifier] Racisme anti-blanc

Ce mouvement est régulièrement accusé, notamment par l'hebdomadaire Marianne, le mouvement Hashomer Hatzaïr ou par le philosophe Alain Finkielkraut[7], de racisme anti-blanc à cause de son appel à la formation d'un parti politique, que le magazine qualifie de parti anti-« souchiens », souchiens étant un jeu de mot avec « sous-chiens », terme dont Houria Bouteldja désigne les français blancs[8].

[modifier] Sources

[modifier] Notes et références


[modifier] Bibliographie

  • Sadri Khiari, Pour une politique de la racaille, Immigré-e-s, indigènes et jeunes banlieues, Paris, éd. Textuel, avril 2006.

[modifier] Liens externes