Discuter:Hypothermie

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== Classification ==

Je dispose d'une autre classification des hypothermies :

  • 1. Légères : T° = 35 – 34 ° C
  • 2. Modérées : T° = 34 – 30 ° C
  • 3. Sévères : T° < 30 ° C
  • Seuil de gravité = 32 ° C

Source : Toujours mon prof de Réanimation médicale, Prof. Jaeger, faculté de médecine de strasbourg. Si quelqu'un a le temps de vérifier...

Merci, Joganakin

== Texte de sous-titre ==


L'hypothermie en appartement est UN SUJET TABOU chez les médecins qui méconnaissent ce symptôme non répertorié dans les manuels de médecine.


Que faire face à un enfant qui a le corps froid et une température inférieure à 36 (entre 31 et 35.9) dans un lieu chauffé et habillé chaudement? Augmenter la température de la pièce ? ajouter un pull ? une couverture ? Tout cela ne sert à rien, le corps ne se rechauffe pas... Les conseils confus de nos médecins ne font pas remonter la température corporelle.. et le déni de ce symptôme non anodin qui peut être mortel laissent les mamans bien inquiétes...



Si vous avez des conseils avisés , ils seront les bienvenus.


Battons nous ensemble et ne baissons les bras comme ces médecins qui sont un peu lâches, qui ne savent pas et ne cherchent pas à savoir sur les causes et les conséquences d'une hypothermie. La vie de nos têtes blondes, la nôtre peut être et celles des personnes agées est en jeu .


Elle résulte d'un système de défaillance des systèmes physiologiques contre le froid chez les sujets fragiles. La régulation de la tempéraure dépend dépend d'une zone du cerveau situéee dans l'hypotalamus.Elle survient souvent chez les enfants, les bébés et les personnes âgées ou d'une exposition du froid prolongé (naufrage, noyade, SDF...). On la rencontre également chez des personnes intoxiquées (barbituriques ou alcool). Ne pas BOIRE d'ALCOL si vous avez une température très basse, vous favorisez l'hypothermie.



Pendant une infection, une hypothermie peut succéder à une hyperthermie aigüe ou même la remplacer : c'est un signe de gravité necessitant une consultation en urgence. Rendez vous aux URGENCES de l'hopital le plus proche



M A L A D I E : HYPOTHERMIE PERIODIQUE SPONTANEE Le syndrome d'hypothermie périodique spontanée est une affection le plus souvent bénigne. Elle est caractérisée par des épisodes paroxystiques associant hypersudation et hypothermie, de durée et de fréquence variables, survenant en l'absence de cause infectieuse ou endocrinienne décelable.

Le handicap est surtout fonctionnel lorsque les épisodes se répètent de façon quotidienne. Les examens biologiques et morphologiques sont normaux en dehors du cadre du syndrome de Shapiro qui, dans sa définition, associe au syndrome d'hypothermie périodique spontanée une agénésie du corps calleux. L'évolution de cette affection est le plus souvent spontanément favorable en quelques semaines ou mois. Les hypothèses physiopathologiques, non confirmées à ce jour, mettent en cause un dérèglement paroxystique des centres thermorégulateurs en particulier diencéphaliques. Les différentes tentatives thérapeutiques se sont soldées par des échecs ou une efficacité douteuse en raison du faible nombre de patients. Moins de 30 cas ont été rapportés dans la littérature. Afin d'améliorer la compréhension de cette maladie, il nous semble important de colliger l'ensemble des cas connus à ce jour pour y déceler des similitudes ou certaines caractéristiques qui pourraient aider à l'élaboration d'un mécanisme physiopathologique et par conséquent thérapeutique.


QUI EST A RISQUE ?

Les personnes les plus à risques sont : Les personnes âgées : La diminution de la performance de la réponse vasculaire , la diminution de la perception du froid, l'altération des vaisseaux, la diminution de leur masse musculaire font des personnes âgées des personnes vulnérables au froid. Les personnes âgées ayant des troubles modérés de la mémoire ou une difficulté à faire face aux activité de la vie quotidienne sont particulièrement à risque.


Les nouveau-nés et les nourrissons : leur système de réponse neurovasculaire n'est pas encore aussi performant que celui d'un enfant plus grand ou d'un adulte. De plus le tout petit n'a pas une activité physique spontanée suffisante pour se réchauffer et ne peut pas signaler qu'il a froid.

Les personnes à mobilité réduite

les personnes en situation de grande précarité

les personnes non conscientes du danger

les personnes souffrant de certaines maladies chroniques : - les personnes ayant une maladie cardiaque ou respiratoire, - les asthmatiques. - Mais aussi, les personnes souffrant de diabète, de maladies cérébrales dégénératives telles que la maladie d'Alzheimer.

Enfin, certaines personnes traitées par des psychotropes ou des anti-inflammatoires et ou porteuses d'affections handicapantes, en particulier neurologiques



QUE FAIRE SI LE FROID VOUS ATTEINT ?

Si la température corporelle s'abaisse en dessous de 35 °C, les fonctions vitales ne sont plus efficaces.

L'hypothermie est TRES DANGEREUSE parce que ses symptômes apparaissent de façon si progressive que les victimes et leur entourage ne les remarquent souvent que lorsqu'il est trop tard. Il faut savoir reconnaître les premiers signes d'une hypothermie :

- prononciation saccadée des phrases - difficulté à la marche - tendance à trébucher

-perte de jugement puis confusion mentale 

- perte de coordination des membres - attitude psychologique bizarre - sentiment de fatigue - intense frilosité - sensation d'engourdissement progressif et de tension musculaire et éventuellement, perte de conscience puis coma ou mort



PREMIERS SOINS : appeler les secours (15 ou 112)

- Si elle est consciente, lui donner des boissons sucrées, chaudes et non alcoolisées.

- Ne pas utiliser de chaleur directe, de couvertures électriques ou de bouillottes. 

- Ne pas masser la peau.



LES PERSONNES A RISQUE


Les personnes âgées (65 ans et plus) avec une alimentation, des vêtements ou un chauffage inadaptés (les personnes âgées produisent moins de chaleur corporelle du fait d'un métabolisme ralenti et d'une activité physique faible).

Les bébés dormant dans une chambre non chauffée (les enfants perdent la chaleur corporelle plus facilement que les adultes et les frissons sont moins efficaces. Un enfant de moins de 1 an ne doit jamais dormir dans une chambre non chauffée).

Les adultes sous l'influence de l'alcool (l'alcool provoque une vasodilatation, qui entraîne une brève sensation de réchauffement, alors qu'il se produit une vasoconstriction périphérique, défense physiologique contre l'alcool. Il induit aussi une hypoglycémie).


Les personnes restant dehors pendant de longues périodes � les sans abri, les marcheurs, etc.



Quels sont les FACTEURS DE RISQUE d'hypothermie ? Les facteurs de risque d'hypothermie (situations augmentant le risque d'hypothermie en cas de températures basses) sont - Les facteurs diminuant la capacité du corps à produire de la chaleur : pathologie neuromusculaire, arthrite, hypothyroïdie, malnutrition, certains traitements pour des maladies cardiaques , consommation d'alcool.

Les facteurs augmentant la perte corporell.e de chaleur : dermatoses étendues, brûlures graves, déshydratation, absence de graisse sous-cutanée, alcool. Les facteurs empêchant la régulation de la chaleur du corps au niveau centrale : pathologie du système nerveux central, traumatismes, accident vasculaire cérébral, maladie de parkinson, neuropathies, lésions de la moelle épinière.



Quels sont les SIGNES D'HYPOTHERMIE

L'hypothermie comprend plusieurs phases de légère (34°C � 35°C) à très sévère (<28°C).

Dans la première phase, la personne semble active : Frissons, élocution saccadée Pâleur (chez un patient éthylique perte du faciès rouge), peau froide Respiration superficielle, pouls rapide (tachycardie), hypertension

Dans la seconde phase, on observe un ralentissement de toutes les fonctions pouvant aller jusqu'à la mort : Disparition des frissons Recroquevillement, engourdissement Respiration irrégulière, ralentissement important puis arrêt respiratoire Tension basse (hypotension), pouls lent (bradycardie) puis arrêt cardiaque Obnubilation, somnolence puis coma Chez l'enfant, les premiers signes spécifiques : Faciès rouge brillant, peau froide Apathie



Quels sont les vêtements protecteurs en cas de grand froid ? Les adultes et les enfants doivent revêtir : Un bonnet en laine Une écharpe ou une cagoule pour couvrir le visage et la bouche Des manches resserrées au poignet Des moufles (plutôt que des gants) Un manteau et des chaussures imperméables Plusieurs couches de vêtement pas trop serrés Il faut vérifier que le manteau (anorak) soit imperméable et résistant au vent pour limiter la perte de chaleur (plus la vitesse du vent est grande, plus la perte de chaleur du corps augmente. Quand le vent est très fort les problèmes de santé relatifs au climat augmentent même en cas de températures douces). La laine, la soie, ou les doublures en polypropylène conservent mieux la chaleur du corps que le coton. Il faut vérifier que les vêtements ne soient pas mouillés, car l'humidité refroidit très vite le corps. Une transpiration excessive augmente la perte de chaleur, donc enlever des couches de vêtement en cas de sensation de chaleur trop importante.



COMMENT PRÉVENIR ? Limitez au maximum les activités extérieures si vous faites partie des personnes à risque.

Remettez tout voyage prolongé en automobile s'il n'est pas indispensable.

Si vous devez partir en voiture, il est prudent de prévoir de la nourriture et de l'eau, des couvertures dont au moins une couverture de survie et des vêtements de rechange chauds ainsi que votre traitement médicamenteux.

Vous assurer que la voiture est en bon état de fonctionnement et pensez à faire le plein avant le départ. Si vous êtes automobiliste en ville, redoubler d'attention envers les piétons qui ont souvent la vue partiellement obstruée par les vêtements et le vent glacé.

Si vous devez tout de même sortir à l'extérieur : il faut vous assurer d'être bien habillé : couvrez-vous la tête car c'est une partie du corps où il peut y avoir jusqu'à 30% de déperdition de chaleur et particulièrement la bouche.

Pensez à vous munir d'un cach-nez pour recouvrir le bas du visage. Afin de conserver la chaleur corporelle, il faut éviter de vous découvrir les mains même momentanément et habillez vous très chaudement N'hésitez pas à porter plusieurs vêtements superposés. Maintenez un certain niveau d'exercice régulier tel la marche, sans pour autant faire des efforts importants.



À la maison : maintenir la température des pièces à une température convenable y compris la chambre à coucher (minimum de 19 °C). Fermer les pièces inutilisées. Ne pas surchauffer les poêles à bois, les chauffages d'appoint à cause des risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone. S'assurer de leur bon fonctionnement et de leur entretien avant de les utiliser. De même, les chauffages d'appoint fonctionnant avec des combustibles (ex : kérosène) ou de camping sont à proscrire pour les mêmes raisons. Eviter d'obstruer les bouches d'aération. Pensez à manger et boire suffisamment en évitant le café et l'alcool

Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à votre famille ou à votre voisinage, si vous êtes âgé ou handicapé et si vous vivez seul.

Si vous êtes bloqués en voiture, faites tourner le moteur 10 minutes toutes les heures, entrebâillez la fenêtre pour éviter l'intoxication au monoxyde de carbone. Faites de temps en temps des exercices en bougeant les bras, les jambes, les doigts vigoureusement afin de maintenir une bonne circulation. Vérifiez que la neige ne bloque pas le tuyau d'échappement de votre véhicule. N'utilisez pas inutilement les phares de votre véhicule, pour éviter de décharger la batterie.


Si vous êtes cardiaques Evitez les efforts importants en cas de grand froid. Evitez si possible de sortir en période de très grand froid. Si cela n'est pas possible, essayez : d'être accompagné (ne pas sortir seul), de vous faire conduire de limiter les efforts importants (ne pas courir, pelleter, déneiger, changer une roue...). N'hésitez pas à demander de l'aide d'être chaudement couvert particulièrement les extrémités (tête, mains, pieds), d'utilisez des vêtements imperméables, de portez plusieurs couches de vêtements, de recouvrir votre bouche.


En cas de transport en voiture par période de grand froid, il faut prévoir le risque d'être bloqué par les intempéries ou de devoir faire face à des difficultés de circulation : éviter les efforts (ne pas poussez votre véhicule, ne pas changer une roue, &) prévoyez une quantité suffisante de médicaments et de l'eau pour les prendre, prenez avec vous les coordonnées de votre médecin traitant ( et votre dernière ordonnance), prévoyez une couverture, de survie de préférence prévoyez des aliments énergétiques (fruits secs, barres de céréales, &), et des boissons. Si vous envisagez un séjour en montagne , demander à votre médecin et à votre cardiologue : quelle est l'altitude maximale à laquelle vous pouvez séjourner ? quels sont les efforts permis dans ce contexte (ski ?) Dans tous les cas, IL EST INDISPENSABLE DE PRENDRE L'AVIS DE VOTRE MEDECIN ET DE VOTRE CARDIOLOGUE , qui, connaissant précisément votre état de santé, sauront vous donner les conseils complémentaires nécessaires.


Si vous avez un nourrisson ou un nouveau né Les nourrissons et les nouveaux nés sont particulièrement sensibles aux basses températures et peuvent développer rapidement une hypothermie. Sauf nécessité impérative, évitez de sortir votre nourrisson en période de grand froid


PS : Ne pas effacer ma documentation. Votre collaboration à tous est précieuse. Merci de votre compréhension



Patou...