Hashim Thaçi

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Hashim Thaçi
1er Premier ministre kosovar
(depuis l'indépendance de 2008)
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Actuellement en fonction
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Depuis le 17 février 2008
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Premier mandat
(Province serbe sous administration de l'ONU)
9 janvier 2008 - 17 février 2008
Président(s) Fatmir Sejdiu
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 24 avril 1968
Skenderaj (Kosovo, ex-Yougoslavie)
Décès {{{décès}}}
{{{lieu du décès}}}
Nationalité kosovare
Parti politique Parti démocratique du Kosovo (PDK, Partia Demokratike e Kosovës)
Conjoint {{{conjoint}}}
Enfants {{{enfants}}}
Diplômé de Université de Zurich
Université de Pristina
Profession {{{profession}}}
Résidence {{{résidence}}}
Religion Athée
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Premiers ministres kosovars

Hashim Thaçi (né le 24 avril 1968 à Skenderaj (en albanais) et en serbe Srbica, Kosovo), est le Premier ministre du Kosovo depuis le 9 janvier 2008. Dirigeant du Parti démocratique du Kosovo (PDK), un des principaux partis politiques kosovar, il était pendant la guerre contre la Serbie (1998-1999) le chef de l'aile politique de l'Armée de libération du Kosovo (UÇK).Il participa notamment à des attaques militaires contre les populations civiles Serbes du Kosovo. Après la victoire du PDK aux élections de novembre 2007 (35% contre 22% pour la Ligue démocratique du Kosovo (LDK) de Fatmir Sejdiu, président de la République et successeur à la tête de la LDK de Ibrahim Rugova), Thaçi est devenu Premier ministre. Surnommé « Le Serpent » [1], il couronne à 39 ans une carrière qui l'a mené en un temps record de la lutte armée à la politique en proclamant l'indépendance du Kosovo le 17 février 2008.

Sommaire

[modifier] Jeunesse

Hashim Thaçi est né dans une famille pauvre de la région de la Drenica, berceau du séparatisme albanais [1]. Il fit des études de philosophie et d'histoire à l'Université de Pristina, où il rejoint le Mouvement populaire du Kosovo, un groupe clandestin soutenu par le dictateur albanais Enver Hoxha jusqu'à sa mort en 1985 [2].

Au début des années 1990, Thaçi, alors un jeune montagnard, participe à la résistance passive aux autorités de Belgrade, alors que Slobodan Milosevic vient de retirer au Kosovo, en 1989, le statut de province autonome de la République fédérale de Yougoslavie.

Condamné par contumace à 22 ans de prison pour terrorisme par un tribunal serbe [citation nécessaire], notamment pour une attaque en mai 1993 contre une patrouille de la police serbe, il rejoint en 1993 la diaspora albanaise en Suisse, où il étudie les sciences politiques.

Alors qu'Ibrahim Rugova poursuit une politique pacifiste de résistance au régime de Belgrade, et que les Albanais du Kosovo se radicalisent progressivement , Thaçi décide en créant notamment l'UCK , de s'en prendre par la force via ce mouvement armé aux forces de police , militaire ainsi qu'aux civiles Serbes ou albanophone pro-serbe, sponsorisé par les trafics tres influents de la mafia albanaise, notamment inplantée en Suisse et en Italie, l'UCK , groupe radicale qui n'hesite pas à s'en prendre, au civile et aux instances religieuses orthodoxes , tres nombreuses au Kosovo, et notamment en faisant exploser, dés novenbre 1998, des eglises ou monasteres (Prikup). De Suisse, il organise un trafic d'armes, principalement achetées en Albanie, à destination du Kosovo [2].

[modifier] A la tête de l'aile politique de l'UCK

Icône de détail Article détaillé : guerre du Kosovo.

Il a 30 ans à peine quand il prend la tête de l'aile politique de l'Armée de Libération du Kosovo (UCK), pendant l'été de 1998, qui lutte contre les forces du régime de Slobodan Milosevic pendant la guerre du Kosovo (1998-1999). Il s'auto-proclame alors Premier ministre officieux du gouvernement provisoire du Kosovo, que Belgrade refuse de reconnaître. Soutenu par Washington et l'OTAN [2], l'UCK se renforce en 1997 pour contrôler en mai 1998, un quart du territoire du Kosovo [réf. nécessaire]. Athée, Thaçi écarte, lors du conflit, les islamistes étrangers (Saoudiens, Iraniens), qui tentaient de s'imposer au Kosovo comme ils l'avaient fait en Bosnie au début des années 1990 [1].

Eliminant ses rivaux au sein de l'UCK, il place des proches aux postes-clé du gouvernement [3]. A la tête de la délégation des indépendantistes kosovars lors de la conférence de Rambouillet (1999), il s'affirme comme modéré au sein de l'UCK, ce qui lui vaut le soutien de Washington. Il est néanmoins remarqué par la secrétaire d'Etat Madeleine Albright en raison de son refus de signer un accord ne prévoyant pas explicitement un référendum d'indépendance [1].

On le soupçonne d'avoir ordonné, en 1997-1998, un certain nombre d'assassinats contre ses rivaux en conjonction avec les services secrets albanais [2], dont le journaliste Ali Uka, mort en juin 1997 [2]; Ilir Konushevci, tué en avril 1998 quelques jours après avoir accusé Thaçi de profiter personnellement du trafic d'armes à destination de la guérilla [2]; ou Ahmet Krasniqi, dirigeant des Forces armées de la République du Kosovo, un groupe paramilitaire rival de l'UCK soutenu par Bujar Bukoshi, Premier ministre en exil du gouvernement d'Ibrahim Rugova [2]. Thaçi tout comme James Rubin, le porte-parole du Département d'Etat américain, ont nié cela, Rubin affirmant qu'il n'avait aucune preuves d'un « programme d'assassinats ou d'exécutions dirigé par le commandement » de l'UCK [2]. Bujar Bukoshi affirmait quant à lui que « les cadavres n'avaient jamais été un obstacle dans la carrière de Thaçi » [2].


Après l'échec de ces pourparlers, la campagne des bombardements de l'OTAN, le départ des forces serbes du Kosovo et l'installation de la Mission de l'ONU au Kosovo (Minuk), Hashim Thaçi est élu membre du Conseil administratif intérieure de la province. A partir de 1999, il devient un des interlocuteurs privilégiés de Washington et des Etats de l'Union européenne [1], et condamne en 2001 les émeutes albanaises au sud de la Serbie et en Macédoine [1]. L'année suivante, son rival, Ibrahim Rugova, est élu Président du Kosovo.

Près de dix ans plus tard, Hashim Thaçi a troqué son treillis pour un costume de bonne coupe, généralement agrémenté d'une cravate claire. Réputé méfiant, peu disert, voir même timide, Hashim Thaçi est récemment devenu plus volubile avec les étrangers après avoir acquis des rudiments d'anglais [1].

[modifier] Le Parti démocratique du Kosovo (PDK)

Après la création du Parti démocratique du Kosovo (PDK), il poursuit la lutte pour un Kosovo indépendant mais lance plusieurs appels au dialogue avec Belgrade et prône la tolérance ethnique [citation nécessaire], bien que cette tolérance ne soit en fait qu'un camouflé visant a se donner bonne figure face aux instances européennes qui subventionne un Kosovo supposé etre multi-ethnique, mais qui tend a devenir uniquement Albanais.

[modifier] Activités criminelles

Hashim Thaçi a été accusé d'avoir financé les activités de l'UCK en participant à un trafic d'héroïne et de cocaïne à destination de l'Europe de l'Ouest.[4]

En juin 2003, il est brièvement arrêté à l'aéroport de Budapest, sur la base d'un mandat d'arrêt international lancé par Belgrade, puis libéré après une intervention du ministère des Affaires étrangères français[5].

Carla del Ponte, l'ex-procureur du Tribunal pénal international de La Haye, l'a aussi accusé, dans un livre publié en 2008 chez Feltrinelli, de s'être livré à des activités mafieuses, en particulier l'implication dans un trafic international d’organes prélevés à des Serbes déportés et tués [6]. Le Ministère des Affaires étrangères suisse (DFAE), dont dépend actuellement Carla del Ponte, ambassadrice à Buenos Aires, s'est distancé de ces accusations [6], tandis que l'organisation Human Rights Watch les a jugées "crédibles"[7].

[modifier] Premier ministre et indépendance du Kosovo

Suite à la victoire du PDK aux législatives de novembre 2007, le président du Kosovo, Fatmir Sejdiu, le nomme Premier ministre en décembre. Il prend ses fonctions en janvier 2008, et déclare l'indépendance en février. Thaçi intègre plusieurs de ses opposants de la LDK au sein du gouvernement [1].

A la veille de l'indépendance, il s'est efforcé de rassurer les Serbes restés au Kosovo après la guerre. « Nous créons une nouvelle réalité et une nouvelle perspective. Nous fermons la porte du passé et ouvrons celui de l'avenir. Le Kosovo est la patrie de tous les citoyens », a-t-il dit lors d'une visite dans un village serbe [citation nécessaire].

[modifier] Références

[modifier] Voir aussi