Guy VII de Laval
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Guy VII de Laval (1219-1265), seigneur de Laval (1264-1265), baron de Vitré, seigneur d'Aquigny, de Hérouville, d'Aubigné et d'Olivet. Il succéda en 1230, à son père, dans une partie indéterminée de ses terres, et fit en 1247 , avec le sire de Montmorency, son frère consanguin, un partage au moyen duquel il eut celle d'Acquigny, d'Hérouville, près de Pontoise, de l'Ile-Saint-Denis, d'Epinolet, des Andelys. Il hérita par sa première femme de la baronnie de Vitré, de la vicomté de Rennes, attachée à cette maison, et de la terre de Marcillé.
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[modifier] Famille
- Fils de Mathieu II de Montmorency, seigneur de Montmorency et d'Emma de Laval (1200-1264), il aura deux unions :
- Marié en 1239 à Philippa de Vitré (vers 1225 † 16 septembre 1254 à Paris), dame de Vitré et d'Aubigné, fille de André III (vers 1180 † 8 février 1250 à Mansourah, Égypte), baron de Vitré, dont :
- Guy VIII, seigneur de Laval, d'Aubigné et baron de Vitré,
- Catherine (née vers 1240), dame de Laudauran,
- Guyonne (née vers 1250),
- mariée à Patri de Chourses (né vers 1245),
- Anne ou Emmette (vers 1250 † 1343),
- Marié vers 1257 à Thomasse de La Guerche (née vers 1215), dame de Mareuil, fille de Guillaume de La Guerche, seigneur de Pouancé, veuve de André III, baron de Vitré, dont :
- Bouchard Ier (vers 1265 † 20 janvier 1320), seigneur de Conflans-Sainte-Honorine, d'Attichy et de La Malmaison.
- Marié en 1239 à Philippa de Vitré (vers 1225 † 16 septembre 1254 à Paris), dame de Vitré et d'Aubigné, fille de André III (vers 1180 † 8 février 1250 à Mansourah, Égypte), baron de Vitré, dont :
[modifier] Histoire
Il est mentionné deux fois dans l'enquête que fit faire en 1247 Saint Louis sur les torts de ses officiers : la première fois, pour un différend avec Eudes de Saint-Berthevin dont il voulait dévaster la terre sous la sauvegarde du roi, avant 1265 ; la seconde pour la saisie, juste ou non, en 1245 de la cire qu'un certain Royer Tueboeuf portait à Montsûrs ; dans ce second incident, il est dit heres de Valle.
Pour l'Art de vérifier les dates[1], il part en 1248 pour la croisade avec André III de Vitré, son beau-père, qui mourut en 1250, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l'année suivante, sans laisser de lignée. Par-là, Guy, au nom de sa femme, hérita de la baronnie de Vitré, de la vicomté de Rennes, attachée à cette maison, et de la terre de Marcillé. Il perdit en 1284, Philippa de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie. L'année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d'André de Vitré, son beau-frère.
Guy succéda en 1265, dans la terre de Laval à sa mère. Le pape, la même année, ayant fait publier une croisade contre Manfred Ier de Sicile, usurpateur du trône de Sicile , Guy de Laval fut du nombre des seigneurs français qui se rendirent en Italie pour cette expédition. Il participe avec Charles Ier d'Anjou, accompagné de son fils, à l'expédition du Royaume de Sicile, où il meurt. Il se distingua, le 26 février 1266, à la bataille de Bénévent où Manfred Ier de Sicile périt. Pour récompenser la valeur singulière qu'il y fit paraître, le pape Urbain IV lui accorda, dit on, le privilège, de présenter de plein droit, pleno jure , les prébendes de la Collégiale Saint-Tugal de Laval ; droit singulier, dont effectivement les seigneurs de Laval furent en possession de temps immémorial. Guy mourut peu de temps après son retour, au commencement de l'an 1267 (v. st.), suivant un arrêt du parlement, de la chandeleur de cette année. Il eut des enfants des deux lits l'aîné fut Guy VIII de Laval.
Guy VII, en prenant le nom de Laval, conserva les armes de Montmorency, qu'il chargea de cinq coquilles d'argent sur la croix, comme puîné[2].
[modifier] Testament
Guy fit son testament par lequel il recommande à Maurice évêque de Rennes et à l'abbé de Clermont près Laval, à Hardouin seigneur de Maillé , à Thomasse de Mathefelon, sa femme, à Guyon de Laval, son fils, au prieur de Sainte-Catherine-les-Laval, à Geoffroy de Montbourchiers, à Raoul du Maset, et à Hue Booé, chevalier, et à Jean de Montsûrs, son clerc, trésorier de Vitré , qu'il nomme ses exécuteurs testamentaires: 1° de payer toutes ses dettes ; 2° que ses biens situés en France soient partagés entre ses cadets , parmi lesquels on voit deux fils , l'un nommé Mathieu et l'autre Bouchard; 3° il charge son fils Guion d'asseoir sur ses baronnies de Vitré et Laval, en faveur de sa fille Emmête, une rente de 300 livres et plus si ses amis et ses aumôniers le jugent convenable, segunt l'honneur et la hautesse de celui à qui ils la voudront marier. Il donne aux deux filles de Thomasse de Mathefelon[3], Philippe et Eustace , à l'une 300 livres et 400 livres à l'autre , le tout en monnaie tournoise ou courante. Il fixe ensuite le douaire de sa femme, et faisant ensuite la distribution de ses joyaux, il donne à son fils Guion et à ses héritiers en la seigneurie de Laval, « le bon annél qui fut mon père et la pierre qui fut aussi mon père et l'ècusseau de Vitrè »[4]. Il veut qu'ils soient déposés à l'abbeau de Clermont où son fils et ses héritiers de la seigneurie de Laval les prendront lorsqu'ils en auront besoin. Il donne son rubis à Thomasse sa femme, il donne à son fils Mahé (Mathieu), le fermail qui avait appartenu à son ayeule , et à Bouchart son autre fils, il donne l'anneau qui a guéri le bras d'Eustace, et ordonne que ses autres joyaux soient vendus par les soins de ses aumosniers pour servir à accomplir ses volontés. Fait à Lyon sur Sosne l'an 1265, scellé de son sceau et des sceaux des exécuteurs testamentaires ci-desaus nommés.
Précédé par | Guy VII de Laval | Suivi par | |
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Emma de Laval (1200-1264) |
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Guy VIII de Laval |
[modifier] Notes et références
[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources
- Dynastie de Montmorency sur web.genealogie,
- Généalogie famille de Carné
- GRANDES SEIGNEURIES DE HAUTE BRETAGNE (par le Chanoine Guillotin de Corson)
- « Guy VII de Laval », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition]), t. IV, p. 527-528.
- Mémorial de la Mayenne, Godbert, 1845, p. 297.