Guerre de mouvement (1914)

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La guerre de mouvement décrit les opérations militaires qui se sont produites au déclenchement de la Première Guerre mondiale, entre août et octobre 1914. L'expression est reprise, en opposition à la guerre de position.

Sommaire

[modifier] Maintien et échec du plan français

  • Maintien du plan français d'attaques dans le Nord-Est :
  • En Belgique, attaque allemande massive :
    • Résistance symbolique des troupes belges qui se replient sur une ligne Liège-Anvers puis s'enferment dans Anvers.
    • Les troupes françaises (Lanrezac), britanniques (French) et une division belge doivent reculer après les batailles au Sud de Mons et Charleroi.
  • Moltke donne l'ordre de poursuivre l'offensive pour encercler les armées alliées qui reculent :
    • Début septembre, la cavalerie allemande arrive à Meaux (25 km de Paris).
    • Le Gouvernement et le Parlement se réfugient à Bordeaux.

[modifier] Échec du plan allemand : la bataille de la Marne (6-13 septembre)

  • Les armées alliées reculent dans l'ordre.
  • Joffre prépare la bataille d'arrêt :
    • Formation de la 6e armée mise à la disposition de Gallieni (gouverneur militaire de Paris).
    • Formation de la 9e armée confiée à Foch.
  • Erreur de Von Kluck : Pour accélérer la manœuvre d'encerclement, il infléchit sa marche vers le Sud-Est et découvre ainsi le flanc droit de son armée.
  • Erreur habilement exploitée par l'état-major français :
    • Attaque de la 6e armée sur le flanc allemand.
    • Résistance de Foch dans les marais de St-Gond.
    • Ouverture d'une brèche dans le dispositif allemand, ce qui oblige au repli.
  • Recul allemand mais les armées françaises épuisées ne peuvent empêcher les allemands de s'installer sur une ligne Aisne-Champagne-Argonne.
  • La bataille de la Marne marque l'échec du plan allemand et Moltke est remplacé par Falkenhayn.

[modifier] La "course à la mer" et la stabilisation du front Ouest

  • Chacun va tente de déborder l'adversaire par le Nord-Ouest pour reprendre les manœuvres d'encerclement. D'où une série de combats indécis qui se traduisent par un glissement des troupes vers le Nord-Ouest.
  • A partir du 15 octobre :
    • Offensive allemande sur les ports du Nord de la France (afin de couper les liaisons avec le Royaume-Uni).
    • Bataille des Flandres qui s'arrête le 17 novembre avec la fin de l'offensive allemande sur l'Yser. Le front se stabilise.

[modifier] Les opérations orientales

[modifier] Sur le front russe

  • Conformément au plan franco-russe, offensive générale qui oblige les allemands à prélever des troupes à l'Ouest (en pleine bataille de la Marne).
  • Succès initiaux russes mal exploités :
    • Armées russes mal organisées et médiocrement commandées.
    • Hindenburg et Ludendorff reprennent l'offensive et écrasent les armées russes à Tannenberg (27-30 août) puis dans le secteur des lacs Mazures (8-10 septembre), mais la résistance russe ne s'effondre pas.

[modifier] Sur le front serbe

  • Bonne résistance des serbes qui reprennent Belgrade occupé par les austro-hongrois depuis le début du conflit.

Fin de cette guerre

[modifier] Bilan de 1914

  • La décision n'est faite ni à l'Ouest ni à l'Est.
  • L'entrée en guerre de la Turquie aux côtés de la Triplice va gêner les Alliés (pour aider la Russie).