Georges Naturel

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Georges Naturel
Maire français
Naissance 21 novembre 1955
Décès
Mandat {{{mandat}}}
Début du mandat 2008
Fin du mandat 2014
Commune Dumbéa
Parti politique Rassemblement-UMP
Ve république

Georges Naturel est un homme politique français, né le 21 novembre 1955 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Il est maire de Dumbéa, commune de Nouvelle-Calédonie, depuis le 21 mars 2008.

Sommaire

[modifier] Carrière professionnelle

Ingénieur de formation, il fait sa carrière comme cadre à Météo France dont il finit directeur d'exploitation en Nouvelle-Calédonie. De 2003 à 2004 il est également directeur de la Direction des Infrastructures, de la Topographie et des Transports terrestres (DITT) de la Nouvelle-Calédonie.

[modifier] Engagement politique local à Dumbéa

Installé depuis 1988 à Dumbéa, commune limitrophe du chef-lieu du territoire, et déjà membre depuis 1981 du principal parti anti-indépendantiste néo-calédonien, le RPCR, il s'investit très rapidement dans la vie associative et politique locale. En 1992, il est l'un des fondateurs du club de natation de Koutio, quartier de la banlieue proche nouméenne, et en sera le président de 1992 à 1999. Il a ensuite d'ailleurs été président de la ligue calédonienne de natation de 2004 à 2007.

Mais il devient surtout, dès les municipales de 1995, le chef de l'opposition RPCR au maire, lui aussi anti-indépendantiste mais s'étant toujours mis en marge du principal parti loyaliste du territoire, Bernard Marant, en place depuis 1983. Battu en 1995 et en 2001, sa position se renforce toutefois lors de la précédente mandature. S'il s'éloigne pendant un temps ensuite de la vie municipale, tout d'abord pour prendre en charge de manière éphémère le dossier de la Fonction publique et de la Simplification administrative dans le premier gouvernement local de Pierre Frogier du 9 août au 13 novembre 2002, puis pour prendre la direction de la DITTT ce qui le force à démissionner du conseil municipal, sa position dans la commune ne cesse de se renforcer. Il bénéficie notamment des ennuis judiciaires de son adversaire, le maire Bernard Marant étant condamné en mars 2005 à 6 mois de prison avec sursis pour « prise illégale d'intérêts » puis étant étant touché fin 2007 par ce qui fut appelé « l'affaire des vacataires » (la municipalité aurait ainsi employé depuis 2001 300 personnes sans les déclarer à la Caisse de compensation des prestations familiales, des accidents du travail et de prévoyance des travailleurs salariés CAFAT, la Sécurité sociale locale). De plus, une des élues de la majorité municipale, Muriel Malfar-Gogo part en dissidence pour dénoncer « la gestion très personnelle de la mairie » et monte ainsi sa propre liste aux municipales de 2008[1].

Grâce à ces différents facteurs, la liste Rassemblement-UMP de Georges Naturel arrive en tête du 1er tour des municipales le 9 mars 2008, avec une avance de 805 voix sur le maire sortant et 43,21 % des suffrages. Et au second tour le 16 mars 2008, malgré la fusion des listes de Bernard Marant (soutenu par l'Avenir ensemble) et de Muriel Malfar-Gogo, sa liste emporte une nette victoire avec 62,68 % des suffrages et près de 1 800 voix d'avance sur son adversaire, obtenant 29 sièges sur les 35 du conseil municipal[2]. Il s'agit d'une importante victoire pour le Rassemblement-UMP, qui désormais contrôle 3 des 4 communes du Grand Nouméa (Nouméa, Mont-Dore et Dumbéa), et de plus les trois plus peuplées et les plus urbanisées d'entre elles.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources