Gandi SAS

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homophones, voir Gandhi.

Gandi SAS, créée en 1999, est une société par actions simplifiée française[1]. Gandi signifie Gestion et Attribution des Noms de Domaine sur Internet.

Sommaire

[modifier] Description et historique

Gandi est une instance d'enregistrement de noms de domaine française fondée en mars 2000 par Valentin Lacambre, Laurent Chemla, Pierre Beyssac et David Nahmias dans le but « de casser le marché de la vente des noms de domaine. »[2] Dès ses débuts, le projet eut un succès retentissant, et les fondateurs changèrent de stratégie et choisirent de « financer l'Internet citoyen ». Les profits de Gandi (150 000 €)[réf. nécessaire] ont permis de créer entre autres choses l'organisme Gitoyen.

Des conflits apparurent au sein des fondateurs, Valentin et Laurent voulant réinvestir dans des projets « solidaires, coopératifs voire militants », ce qui les plaça en porte à faux avec leurs deux associés, Pierre Beyssac et David Nahmias. Suite à des problèmes internes et ces mésententes, ceux-ci décident de revendre l'intégralité de leur part. Après dix mois de tractations, ils annoncent le 1er septembre 2005 avoir finalisé une transaction de plus de 13,35 millions d'euros avec Stephan Ramoin, ancien de Lycos, appuyé par trois investisseurs étranger de l'Internet : Joe White, Eirik Pettersen (cofondateurs du fournisseur de sites Internet clé en main Moonfruit.com) et Warren Stephens.

Le choix s'est porté sur une proposition assurant vouloir pérenniser la philosophie et l'éthique d'« Internet solidaire » prévalant depuis sa fondation.

[modifier] Organisation

Le succès de Gandi est dû à son modèle économique unique de réduction des marges pour fournir un service de type public au travers d'une ressource (Internet) qu'ils estiment publique.

Gandi a fait le choix de fonder son développement sur la satisfaction de ses utilisateurs, pas sur la publicité, qu'ils ne pratiquent absolument pas.

De plus, Gandi soutient des projets alternatifs divers (Yann Arthus-Bertrand, Arrêt sur images, Debian etc...) considérant que c'est participer à l'écosystème sociétal autour d'eux.

Les noms de domaine sont facturés sur la base de 12 euros hors-taxes par an, ce qui représente un tarif modéré : la moyenne des prix pratiqués par la centaine de registrars accrédités par l'ICANN se situe entre 7 et 60 euros, avec des pics à 200 euros par nom de domaine.

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

[modifier] Notes

  1. Site officiel
  2. Selon Laurent Chemla, « vendre des noms de domaine, c'est vendre quelque chose qui ne coûte presque rien et qui appartient à tout le monde. Cela devrait être géré par le service public. » Laurent Chemla a d'ailleurs écrit un livre à ce sujet, Confessions d'un voleur.
Autres langues