Gabriel van Dievoet

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Gabriel van Dievoet, 1875-1934, décorateur art nouveau.
Gabriel van Dievoet, 1875-1934, décorateur art nouveau.
Gabriel van Dievoet, debout à droite dans son premier atelier au 71, rue Faider à Ixelles, à ses côtés Léon van Cutsem et deux aides, photo 1895.
Gabriel van Dievoet, debout à droite dans son premier atelier au 71, rue Faider à Ixelles, à ses côtés Léon van Cutsem et deux aides, photo 1895.

Gabriel van Dievoet est un décorateur et sgraffitiste Art nouveau belge de grand talent, il est le frère de l'architecte Henri van Dievoet. Il naquit à Bruxelles le 12 avril 1875, quai au Bois à Brûler, 37, fils de Léon van Dievoet, armateur et commissionnaire expéditeur maritime, et d'Hermine Straatman. Il était le petit fils d'Eugène van Dievoet et d'Hortense Poelaert (sœur du fameux architecte Joseph Poelaert). Il mourut à Saint-Gilles (Bruxelles) le 17 novembre 1934.

Après une formation à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles où il fut condisciple de Paul Cauchie, il ouvrit son atelier de décoration et commença à collaborer avec de nombreux architectes Art nouveau ou de l'éclectisme tardif comme, Victor Boelens, De Kock, Georges Delcoigne, Edouard Elle, Alfred Frère, Guillaume Low, Georges Peereboom, Édouard Pelseneer, Albert Roosenboom, Fernand Symons, Joseph Van Neck, Armand Van Waesberghe, ou son frère Henri van Dievoet.

Il s'installa d'abord rue Faider, puis au 91, rue Souveraine à Ixelles.

Son style se caractérise principalement par l'emploi d'éléments floraux stylisés.

Il est l'auteur de nombreux sgraffites à Bruxelles et ses environs et en Wallonie, par exemple ceux de la Maison dorée à Charleroi.

De lui également les sgraffites ornant l'École communale de Drogenbos (1902), la Maison communale de Dilbeek (1903), le collège Saint-Alexis à Geel (1900), les églises de Erps-Kwerps (1898) et de Machelen (1908) ou au Parc de Genval, villa « Les Sorbiers » (décoration de sorbiers, architecte et propriétaire Fernand Symons, 1904) ou à Tertre, en 1904, la propriété Escoyez par l'architecte Sonneville de Tournai.

Il est également l'auteur de peintures et d'aquarelles. La Bibliothèque royale de Belgique, Albertine, Cabinet des Estampes, conserve de lui une gravure intitulée « Tête de Lion », cotée F 41265.

[modifier] Bibliographie

  • Maurice Culot, Anne-Marie Pirlot, Art Nouveau, Bruxelles, AAM, 2005, pp. 16, 35, 90, 91.
  • Simone De Boeck, "GABRIEL VAN DIEVOET" dans, 50 Artistes autour de Victor Horta, Bruxelles, 1996, Académie Royale des Beaux-Arts, tome II.
  • Simone De Boeck, "GABRIEL VAN DIEVOET", dans, Sgraffito, n°9, Bruxelles, 1997, p.13 à 16 [détail des éditions].
  • Simone De Boeck, "Fernand Symons, un architecte trop peu connu", 2e partie, dans, Sgraffito, Bruxelles, n°37, 2004, p. 22.
  • Patricia D'Oreye, photos Lantent Brandajs, préface Maurice Culot, Façades Art nouveau. Les plus beaux sgraffites de Bruxelles, 2005 [détail des éditions], p. 58, 40, 150.
  • Éric Hennaut, Walter Schudel, Jos Vandenbreeden, Linda Van Santvoort, Liliane Liesens, Marie Demanet, Les Sgraffites à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1994, pp. 9, 57, 63, 64, 65, 66, 67, 69, arrière de couverture.
  • Éric Hennaut, Liliane Liesens, L'avant-garde belge. Architecture 1880-1900, Bruges, 1995, Stichting Sint-Jan et Archives d'Architecture Moderne, pp. 36, 37,
  • Éric Hennaut, Maurice Culot, La façade Art Nouveau à Bruxelles, Bruxelles, 2005, AAM, pp. 42, 45, 47.
  • Caroline Mierop, L'avenue Louise, collection Bruxelles, ville d'art et d'histoire, Bruxelles, 1997, pp. 20 et 21.
  • dir. Anne Van Loo, Dictionnaire de l'Architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Anvers, Fonds Mercator, 2003, pp. 40, 562, ill. p. 561.
  • Catalogue des Collections, Bruxelles, Archives d'Architecture Moderne, 1999, tome II, p.282 à 289, et illustrations pp. 29 à 33.
  • Les mots de la Maison, volume II, L'intérieur, Archives d'Architecture Moderne, Bruxelles, 1995, pp. 56, 57, 60, 61 (projets aquarellés de Gabriel van Dievoet).
  • Revue Sgraffito, n° 50, avril-mai-juin 2007, "Un patrimoine en péril", "avenue de Visé", p. 19. (Concerne la "Villa Ricordo").

[modifier] Liens externes