Gabriel Giraud

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Gabriel Giraud
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Surnom Saint-Jean
Décès fin du XVIIIe siècle ()
à Bas-Caraquet ou Caraquet
Nationalité France France
Origine France
Pays d'accueil Nouvelle-France
Profession Pêcheur, agriculteur
Occupation Commerce
Distinctions Parc des Fondateurs
Pour les articles homonymes, voir Giraud.

Gabriel Giraud dit St-Jean était un marchand canadien, probablement né en Bretagne vers la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il fut probablement le premier habitant permanent de la ville de Caraquet, dans la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Il disait lui-même être arrivé dans la région aux environs de 1710. Il s'est probablement établit à Caraquet en 1724 mais on sait qu'il vivait à Miramichi en 1727. Il était l'allié des Micmacs.

En 1757, d'autres colons, rescapés du Grand Dérangement, viennent s'établir à Caraquet, dont plusieurs près de chez-lui. En 1760, il accueillit certains membres de l'équipage du Capitaine Saint-Simon, corsaires rescapés de la bataille de la Ristigouche. L'année d'après, une partie de ses compatriotes furent déportés lors du Raid de Roderick MacKenzie. Lui et sa famille furent probablement épargnés, n'étant pas Acadiens. En novembre, Giraud accueillit Gamaliel Smethurst, en fuite depuis Nipisiguit. Après avoir marchandé, il l'aida en lui donnant un canot et l'aide des Micmacs. Des gens retournèrent d'exil à partir de 1766. On peut supposer que Gabriel était déjà mort, car il n'y a pas d'actes de sépulture, et il ne fait pas partie de la liste des gens ayant obtenu une terre en 1784.

Gabriel Giraud maria la veuve Rousseau, une Micmac[1]. Ils eurent deux enfants, Angélique, née en 1719 ou 1720, et Jean-Baptiste.

Jean-Baptiste s'est marié avec une amérindienne en 1761. Plus tard, il travailla pour le compte de Charles Robin comme agent auprès des pêcheurs de la région. Il décéda en 1784 et sa femme obtint sa terre de 200 acres. Il eut un enfant mais on ne sait pas si c'est un garçon ou une fille.

Angélique se maria pour la première fois avec Joseph Bouthillier, avec qui elle eut cinq enfants: Angélique, Josephte, Agnès, René et Geneviève. En secondes noces, elle se maria avec Pierre Gallien. Ils eurent trois enfants dont deux seuls sont connus, soit Adrien et Françoise. Angélique décéda le 7 février 1805, à l'âge de 85 ans.

[modifier] Parc

Le parc des Fondateurs, situé à l'extrémité ouest de Bas-Caraquet, commémore sa mémoire. C'est un site historique provincial depuis 1986. Il y a été probablement enterré. Une sculpture et une plaque ont été élevées en l'honneur de lui et des premiers colons s'étant établi sur le site[2].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • (fr)Corrine Albert-Blanchard, Caraquet: quelques bribes de son histoire, Comité du centenaire de Caraquet, Caraquet, 1967.
  • (fr)Clarence Lebreton et Bernard Thériault, Caraquet 1961-1981: du plus long village du monde à la plus longue rue des maritimes, Caraquet, 1981
  • (fr) J. Antonin Friolet, Caraquet, village au soleil, Fredericton: Chez l'auteur, 1978.
  • (en) William F. Ganong, The history of Caraquet and Pokemouche, Saint-Jean: New Brunswick Museum, 1948. [ Lire en ligne. ]

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes et références

  1. (fr) http://100associes.free.fr/ExpoTemp16.html
  2. (fr) http://inventairenf.cieq.ulaval.ca/inventaire/oneLieu.do;jsessionid=12E0052C8D25D8169D9CE2E2BADFF680?refLieu=1986