Gabas (rivière)

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Gabas
Image à insérer
Longueur 117 km
Débit moyen 2,3 m3.s-1
mesurés à Poursiugues-Boucoue
Surface du bassin 300 km2
Régime régime pluvial
Se jette dans l'Adour
Bassin collecteur l'Adour (gauche)
Pays France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Gabas est une rivière française affluent gauche de l'Adour, entre le Bahus et le Louts, dans le département des Landes.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Son nom est un dérivé de gave.
Le cartulaire de Saint-Sever mentionne le fluvius gavasensis vers 982[1]. Il est également documenté[2] sous les graphies Guabas (1548) et Gavas (1675) de même prononciation.

Les noms Gabassot, un affluent du Léez, et Gabastoû, un de ses précurseurs, en sont des hypocoristiques.

[modifier] Géographie

Le Gabas se forme dans le plateau de Ger au nord de Lourdes par la réunion du Gabastoû et de la Hounrède, puis s'écoule vers le nord-ouest accompagnant le Luy de France, l'Uzan et l'Ousse.

Dans le département des Landes, sa vallée est la plus occidentale du Tursan, à la limite de la Chalosse. Le Gabas passe au sud de Saint-Sever, pour confluer dans l'Adour un peu plus à l'ouest, à Toulouzette.

[modifier] Barrage du Gabas

Lacs de Gabas
Lacs de Gabas

Le barrage du Gabas est une retenue collinaire destinée au soutien d'étiage du Gabas et à sa réalimentation. L'eau est destinée à l'irrigation du maïs, culture prépondérante dans le Sud-Ouest. Le barrage a été achevé en 2005.

Il s'agit d'un barrage poids de 28 m de haut. La retenue, longue de 5 km a une capacité d'environ 20 000 000 de mètres cubes. Elle empiète sur les territoires de Lourenties (64), Eslourenties-Daban (64), Luquet (65) et Gardères (65).

Le lac mis en eau fin 2005 est actuellement rempli. Il est découpé en trois étendues d'eau reliées dont les deux premières constituent des réserves sauvages à niveau constant très peuplées en 2007. Le grand lac est lui aussi devenu le territoire de très nombreux oiseaux (Canards, aigrettes, hérons). Il est possible, en faisant le tour qui fait 9,6 kilomètres, d'apercevoir outre plusieurs centaines d'oiseaux, des poissons de belle taille.

Petit pont du lac de Gabas
Carte des randonnées
Liste des randonnées
Maison de Conseil Général
Bas de la retenue
Déversoir du lac
Un lac peuplé
Et des oiseaux

Les exploitations agricoles (cultures et élevages) vont en certains endroits au plus près de l'eau. Le chemin piétonnier qui a été aménagé autour du lac s'éloigne donc parfois de la berge, constituant aussi des zones protégées pour la flore ou la faune sauvage. Des panneaux rappellent l'interdiction de pénétrer dans ces exploitations privées et la présence de taureaux!

Ce lac artificiel, un des plus grands de la région pyrénéenne, constituera certainement une halte importante pour les oiseaux migrateurs. En ce qui concerne le tourisme, hormis les parkings il n'a pas été mis en place d'aménagement pour le public (bancs, tables, parcours santé), en dépit d'une volonté manifeste d'amélioration de la présentation de la zone avec de nombreuses plantations et ouvrages très esthétiques en particulier au bas de la retenue.

Seule exception une carte près d'une "maison" du Conseil Général mentionne 29 parcours pédestres à l'Ouest du lac de Gabas qui méneront les randonneurs vers des lieux célèbres comme l'église de Morlaàs.

[modifier] Départements et communes traversées

Pyrénées-Atlantiques
Landes

[modifier] Principaux affluents

Le Gabas rassemble de nombreux ruisseaux issus du plateau de Gers. On parle de Gabas à partir de la confluence des deux premiers :

  • (D) le Gabastoû[3] (Gabaston)
  • (G) la Hounrède (Hont hreda 'source froide')

Sont également collectés par le lac du Gabas :

Enfin le Gabas est renforcé de :

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Histoire de Béarn, p. 224 - Pierre de Marca - cité par Paul Raymond dans le dictionnaire topographique du Béarn-Pays basque, p. 66
  2. ↑ La Réformation du Béarn (collection manuscrite du XVIe au XVIIIe siècle).
  3. ↑ Lo Gavaston en 1429
  4. ↑ Carte de Cassini
  5. ↑ Hameau de Lasclaveries, Simceus 1535, Simceu 1548, Simpsens 1673, Sinceux de la Claverie, 1736.
  6. ↑ Lescou sur la carte de Cassini
  7. ↑ Même mot que mer, mare ; Mere sur la carte de Cassini

[modifier] Lien externe


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