Discuter:Franglais

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On aurait pu ajouter aussi aux anglicismes récents en français le mot "opportunité", dont le sens anglais d'occasion, chance (calque ? anglicisme sémantique) a été importé il y a une vingtaine d'années par des journalistes connaissant mal le français et l'anglais et qui fait fureur depuis. Rappelons qu'en français, le terme d'opportunité désigne le caractère de ce qui est opportun (opportunité d'une démarche par ex.), ce qui rend pratiquement impossible l'utilisation de ce mot au pluriel. Je pense qu'il faudrait ajouter ce terme dans le tableau. --Hubertgui (d) 15 janvier 2008 à 13:34 (CET)


Des arguments intéressants ont été échangés dans cette discussion : Wikipédia:Le Bistro/Militantisme anti-anglais sur Wikipédia

Sommaire

[modifier] Besoin d'être à la mode

Ironiquement, hit-parade est tres démodé en anglais, le mot fait un peu années 60 (en anglais britannique au moins on dit "charts") On dit "greatest hits" en anglais plutot que best-of


[modifier] Calque et anglicisme sémantique

* des traductions approximatives, notamment dans les médias, entre autre à cause des faux-amis et les expressions calquées sur l'anglais (« Je vous recommande la positive attitude »);

  • Je pense qu'il faudrait un meilleur exemple de calque, car en principe un calque c'est une traduction. Ici les mots "positive" et "attitude" ne sont pas traduits. Voir l'article calque.--Teofilo-Folengo 18 mar 2005 à 13:47 (CET)
Bien d'accord : exemple de calque « gratte-ciel », traduction mot à mot de sky-scraper. mais ce terme est entré dans l'usage et ne mérite pas à mon avis d'entrer dans une illustration du franglais. Spedona 18 mar 2005 à 18:59 (CET)
Je pense à quelque chose qui me heurte à chaque fois que je l'entends, c'est "L'administration Bush", qui en vrai Français donnerait plutot le "gouvernement" Bush. Administration est un mot typiquement américain pour désigner l'équipe éxécutive d'un pays...Tailindil 8 mai 2005 à 00:35 (CEST)
Dans le cadre d'un article sur le franglais, il me paraît important de bien faire la distinction entre calque et anglicisme sémantique. Pour « positive attitude », ça n'a en effet rien à voir, c'est surtout syntaxique (ce pourrait être aussi phonétique, si prononcé /attitioude/, mais je n'ai pas d'enregistrement). J'ai profité de la neutralisation de la phrase caricaturant le vocabulaire informatique pour déplacer les faux-amis dans la partie sémantique. FrançoisD 4 mai 2006 à 13:37 (CEST)
  • Je suis un professionnel de l'informatique, et n'ai jamais lu ou entendu l'expression "mur de feu". Quelqu'un a un meilleur exemple à proposer, car la liste d'exemples de calques m'apparait vide ("gratte-ciel" rentré dans l'usage courant, "mur de feu" bidon...) ?Francois31 20 août 2006 à 22:38 (CEST)
Lu une fois dans une très mauvaise traduction. Qu'est-ce qu'un bon exemple d'anglicisme sémantique sinon ce genre de trucs qui n'a pas envahi le langage au point d'être considéré comme calque « bien français » comme gratte-ciel ? FrançoisD 21 août 2006 à 11:51 (CEST)
Ma discussion se limite ici aux calques, que je comprends comme des traductions mot à mot. Je reviens sur le "mur de feu" : en utilisant un moteur de recherche je trouve 615 entrées pour "mur de feu", 32200 pour coupe-feu et 421000 pour pare-feu (en associant "firewall" à chaque recherche). Le premier est-il donc suffisamment répandu pour figurer comme exemple ? C'est le sens que j'attribue au (j'en conviens) subjectif "meilleur".Francois31 22 août 2006 à 10:30 (CEST)

[modifier] Définition

La définition actuelle « Le franglais désigne l'utilisation d'anglicismes, c'est-à-dire de termes d'origine anglo-saxonne ou à consonance anglo-saxonne dans l'expression écrite ou orale du français » est à mon avis insuffisante. Je pense que, pour qu'on puisse parler de franglais, il faut un certain abus d'anglicismes, le seuil étant cependant difficile à définir. A force de vouloir imposer une certaine vision du NPOV (anglicisme), on finit par édulcorer la définition au point qu'elle ne définit plus rien. La définition du Petit Robert est la suivante « Emploi, usage de la langue française où l'influence anglaise (lexique, syntaxe) est très sensible » et celle du Petit Larousse : « Emploi, état de la langue française caractérisé par l'introduction surabondante de néologismes et de tournures syntaxiques d'origine anglaise ». » Spedona 18 mar 2005 à 18:59 (CET)

  • Le TLFi : FRANGLAIS, subst. masc. Ensembles de calques et d'emprunts à l'anglais d'Amérique, superflus ou mal adaptés, qui ont proliféré dans les langues spéciales ou à la mode depuis la Libération.
  • L'article en:franglais : In French (and sometimes so used in English), the term refers to the use of anglicisms (English words) for which there are perhaps more appropriate French equivalents. These anglicisms are often regarded as unwelcome imports. --Teofilo-Folengo 18 mar 2005 à 19:41 (CET)
  • es:franglais : uso inapropiado de anglicismos en el idioma francés cuando existen expresiones equivalentes y más apropiadas en francés. --Teofilo-Folengo 18 mar 2005 à 20:27 (CET)
Le TFLi n'est pas une source valable dans le domaine linguistique, et en particulier sur les anglicismes. Pour ce qui est de la définition, essaye d'améliorer si tu peux, mais la version en est nettement plus NPOV que la définition précédente. Nicnac25 berdeler 18 mar 2005 à 21:20 (CET)
Le TFLi n'est pas une source valable dans le domaine linguistique'-->Pourquoi dis-tu cela?--Teofilo-Folengo 1 avr 2005 à 17:08 (CEST)

[modifier] Mél

mél est une abréviation (comme tél pour téléphone) pas un "mot".

Je conteste ce point de vue. Mél n'est pas une abréviation, si c'était le cas, quel serait le mot abrégé ? Par ailleurs tel en tant qu'abréviation de téléphone doit s'écrire avec un point final qui remplace justement la partie abrégée, donc tél. Spedona 12 jun 2005 à 13:55 (CEST)

Bien que j'ai la même opinion que toi sur l'illogique de ce terme, nous ne pouvons pas contester la norme fixée officiellement. Cette abbréviation a été crée par la Commission générale de terminologie et de néologie, pour preuve voici ce qu'en dit le site du Ministère de la culture [1]. Au Québec ce terme n'existe sans doute pas, mais en France on trouve ça un peu partout sur les papiers officiels maintenant. • le voleur de ƒeu • 12 jun 2005 à 14:28 (CEST)
Mel est l'abbrévation de message électronique... (CEST)

Le gouvernement fédéral canadien utilise officiellement "litéracie", anglicisme de "literacy", pour référer à "alphabétisation". L'usage officiel d'un mot n'en légitime pas pour autant l'existence. "Courriel", la contraction de "courrier électronique", est à mon avis le terme décrivant le mieux un message électronique dans un français correct et bref. L'usage social de ce mot est à développer davantage.

Le mot anglais "Literacy" ne signifie pas "alphabétisation" (l'action d'enseigner l'alphabet) mais, au delà d'une simple alphabétisation, un niveau d'éducation où la personne peut être considérée comme "lettrée". Comme il n'existait pas de mot en français pour rendre cette notion, les Québécois ont fabriqué le calque "littératie" avec trois "t". Inversement, on distingue l'analphabétisme et l'illettrisme. De nombreux illettrés sont alphabétisés mais leur niveau de lecture est insuffisant (ça me parait plus naturel que de dire "leur littératie est insuffisante"). --Teofilo @ 24 juillet 2005 à 00:50 (CEST)

[modifier] Caricature ...

Une prétendue absence ou faiblesse du vocabulaire français dans un domaine où le jargon anglais prédomine (par exemple, en informatique : « Je reboote (redémarre) pour que les librairies (bibliothèques) et les drivers (pilotes) du firewall (pare-feu) soient uploadés (chargés). » Cette phrase est une caricature, qui n'explique rien, puisqu'elle deforme la realité. Elle ne veut absolument rien dire, que ce soit en anglais ou en francais (en francais : Je redémarre pour que les bibliothèques et les pilotes du pare-feu soient chargés. Non seulement cette phrase a donc un interet que le limité, mais je n'ai jamais entendu personne utiliser le mot uploader dans ce sens (au pire on entendra loadés). Donc, ok, je ne suis pas un âpre defenseur de la langue française sur un sujet technique tel que l'informatique, mais en faisant preuve d'objectivité, on derape sur la caricature pure et simple, ici. Jylam 2 septembre 2005 à 15:21 (CEST)

J'ai remanié la phrase (Je redémarre pour que les pilotes que je viens de mettre à jour soient chargés) à la fois pour qu'elle ait un sens, et pour supprimer l'exemple de librairie qui ne relève pas de l'anglicisme lexical, mais sémantique. Le cas du firewall est un peu différent, il est bien un anglicisme lexical, mais je n'avais pas d'idée pour illustrer les mauvaises traductions littérales (anglicisme sémantique/phraséologique), à part celui-ci. FrançoisD 4 mai 2006 à 16:28 (CEST)

[modifier] "L'effet boomerang"

Le paragraphe ne semble être qu'un très court résumé du livre de Henriette Walter (Honni soit qui mal y pense) qu'il faudrait peut-être préciser afin de le faire comprendre aux personnes intéressées. De plus, la source n'est pas mentionnée, mais tout de même évidente.

[modifier] C'est bin l'fun!

L'idée de "fun" est difficilement traduisible en français comme le goût et la facture d'une "daube" en anglo-américain qui est ma première langue. Le "fun" franco-québécois est bien plus qu'un "plaisir". C'est plus proche d'une "rigolade", alors que le "fun" anglo-américain l'est d'une "paillardise". Un "boeuf en daube" ne peut pas être un "French stew" qui deviendrait un "boeuf bourguignon" sans les carottes qui font la différence. C'est en ceci qu'est le "fun" d'une langue à maîtriser dans ses finesses.

En tout cas, j'ai eu le "fun", une joie, "Freud", d'introduire la distinction entre "anglicisme" et emprunt" dont "riding coat" des années 1900 a été francisé en "redingote". L'avantage de maîtriser une autre langue est de voir la vie, le monde, "Weltanschauung" d'une autre façon. Aujourd'hui sont les états généraux de la francophonie à la ville de Québec, QC.

Takima 30 mars 2006 à 05:23 (CEST)

[modifier] Anecdotes

Lors d'une émission de radio (France Inter), il a été déclaré que lors d'une réunion consacrée à la francophonie la phrase malencontreuse suivante a été prononcée : "Il faut truster les leaders de l'establishment" ! Je n'ai pas inclus l'anecdote dans l'article franglais, car je n'ai plus les références, l'émission ayant été diffusée il y a longtemps.

Dans les dessins animés de Pépé le Putois dont l'action est supposée se passer en France, le réalisateur Chuck Jones aime à truffer le paysage de pancartes en franglais du style "le wette painte" (peinture fraîche) ou "baquerie" (boulangerie). Le but est de donner un aspect français à des mots anglais.

[modifier] «un footing»

(Je ne parle pas le français très bien. J'espère que vous me comprenez.)

Dans « Les faux anglicismes », il y a: un footing / a jogging / une « course à pieds »

L'anglais est ma langue maternelle, mais je ne comprend pas « a jogging ». C'est « to go jogging » où « I am jogging », mais ce n'est jamais « a jogging ». Dans mon dictionnaire, « footing » en français est « jogging » en anglais. En français, ce n'est pas « un footing », c'est « faire du footing », non? Et je pense que « une course à pieds » est « a footrace » en anglais. Qu'est-ce que c'est, un footing? Philbert2.71828 30 mai 2006 à 00:00 (CEST)

Bonjour.
Bon bah c'est moi qui ai ajouté cette entrée à la liste.
Ce que nous appelons « footing » ou « jogging » en français, c'est une course à pieds que l'on pratique seul (ou alors en très petit groupe), dans les rues ou les parcs publics des villes, dans les bois et forêts, etc. non pas pour se mesurer à d'autres concurrents et tenter d'être le plus rapide, mais simplement pour entretenir sa forme physique. Le but n'est généralement pas la performance, d'ailleurs beaucoup de joggers s'arrêtent à intervalles réguliers pour marcher. Voir à cet égard les définitions de « jogging » ou de « footing » sur le TLFi.
Or, bien que l'anglais soit loin d'être ma langue maternelle, il me semble que dans footrace, et plus particulièrement dans race, il y a justement cette idée de performance, de compétition. Le dictionnaire Oxford définit en effet ce mot : « a competition between people, animals, vehicles, etc. to see which one is the faster or fastest ».
Donc footrace ne me semble pas être une traduction adaptée pour l'utilisation qui est faite en français de « footing » ou « jogging ».
Sinon, je vous confirme qu'on peut très bien dire « un jogging » ou « un footing » en français, par exemple : « l'autre jour, durant un footing, j'ai vu passer un lapin ».
Maintenant avec tous ces éléments, quelle serait selon vous la meilleure traduction ? Je croyais sincèrement qu'on pouvait dire a jogging, désolé pour l'erreur. Je pense à a jog ou éventuellement a jog trot ? Qu'en pensez-vous ? Peut-on dire : « The other day, during a jog (trot), I saw a rabbit » ? /845/30.05.2006/06:15 UTC/
D'accord. Je comprends. Merci! On peut dire « The other day, during a jog, I saw a rabbit ». J'habite les États-Unis, et ici, on ne dit jamais « a jog trot ». Peut-être on dit la phrase en Angleterre, ou dans le sud des États-Unis, mais je ne sais pas. Donc je pense que « un footing » est « a jog » en anglais. Philbert2.71828 30 mai 2006 à 10:08 (CEST)
Ok, je modifie l'article en conséquence. Pour jog trot, j'ai trouvé ça dans un dictionnaire ; mais si son usage n'est pas répandu dans toutes les zones anglophones, mieux vaut s'en tenir au terme dont l'emploi est généralisé.
Merci pour votre apport de native speaker... :) /845/30.05.2006/08:22 UTC/

[modifier] Zapping

Salut j'ai rajouté zapping mais je ne suis pas sur des traductions en anglais et francais. C'est un truc qui m'énerve vraiment parce qu'en france on utilise ce terme très facilement et je n'ai jamais trouvé l'équivalent en un mot en anglais.

merci a Utilisateur:Philbert2.71828 pour la difference entre channel surfing et channel hopping! Fabwash 16 juillet 2006 à 06:20 (CEST)
(Je ne parle pas le français très bien, mais vous me comprenez, non? Est-ce que ma grammaire est correcte?)
Pour channel-hopping, vous avez raison parce que c'est dans le dictionnaire Oxford, mais j'habite les États-Unis et ici, channel surfing est plus ordinaire. (C'est channel-hopping, pas channel hopping, et channel surfing, pas channel-surfing. Pourquoi? Je ne sais pas.) Je ne savais pas que on dit channel-hopping en Angleterre, mais voyez ce dictionnaire du anglais américain et l'anglais de Grande-Bretagne: [2].
Voyez aussi zapping dans le dictionnaire: [3]. Selon ce dictionnaire, en l'anglais de Grande-Bretagne, zapping = channel-hopping! Peut-être ce n'est pas un faux anglicisme. Mais dans le dictionnaire Oxford, zapping = the practice of skipping advertisements when watching television programmes, et ce n'est pas channel-hopping. Philbert2.71828 16 juillet 2006 à 06:53 (CEST)
J'ai habité en france, je suis français d'origine, j'ai habité en grande-bretagne et je suis maintenant aux etats unis, et je fais toujours l'erreur entre les trois selon le pays ou je suis lorsque je zappe/hoppe/surfe! Je crois que le lien que vous avez trouvé est suffisant et explique bien les différences, merci et je vous comprends très bien! Fabwash 16 juillet 2006 à 17:44 (CEST)
De mémoire (vieille, faut pas taper), ce terme aurait été "inventé" par Jean Teulé à l'époque où il était journaliste (de mémoire encore, au milieu des années 1980), en référence au bruit du rayon de Flash Gordon, car pour lui le fait de changer de chaîne revenait à désintégrer celui qui se faisait chasser de l'écran. J'en suis quasiment sûr, mais j'ai pas retrouvé de source de cette histoire (je l'ai entendue bien avant l'invention d'internet, bien sûr...). Donc ce serait en fait un faux-anglicisme devenu d'usage courant en anglais ! Beau parcours...
A noter qu'une fois j'ai vu une image d'archive (en noir et blanc) d'une dame qui se plaignait que, à cause du fait qu'il y avait des programmes intéréssants sur les deux chaînes (les deux SEULES chaînes, on parle d'il y a très longtemps, là...), elle avait été obligée de slalomer entre les deux... et à l'époque, sans télécommande ! -- VieuxSale 18 juillet 2006 à 16:59 (CEST)

[modifier] Faux anglicismes qui n'en sont pas...

J'ai supprimé quelques uns des faux anglicismes ajoutés par Fabwash. En effet il semblerait qu'ils soient également utilisés dans la langue anglaise, ce qui en fait donc finalement de vrais anglicismes.

  • tilt est le terme employé en français et en anglais pour désigner la même situation (voir l'entrée tilt du Grand dictionnaire terminologique) ;
  • pickup peut désigner à la fois le véhicule (a vehicle with low sides and no roof at the back) et la pièce du tourne-disque (the part of a record player...), comme en français ;
  • pullover n'a pas été inventé par les Français ;
  • turf désigne aussi le monde hippique (the sport of horse racing).

Sinon, je n'ai jamais entendu l'expression « aller au turf » en français, mais je vous fais confiance... :) /845/17.07.2006/13:20 UTC/

Ca alors j'étais persuadé que pick-up (tourne disque) c'était une invention française! Pour les autres je n'étais pas sûr. Je me suis planté pour aller au turf ça veut dire aller au travail et non pas aller au lit.. ma bourde doit être Freudienne.. je corrige ça maintenant.
Les Français n'ont pas inventé le mot pullover mais je n'ai jamais entendu un anglophone le dire.

[modifier] Recoupement

Pourquoi ne pas faire une redirection de franglais vers anglicime et en en faire une sous partie? Et pourquoi faux anglicime est il à part cela complique la compréhension global c'est dommageable.

La page anglicime serai bien plus à même de contenir l'ensemble.

Non Non. Le franglais est une forme bien particulière d'anglicisation de la langue, c'est-à-dire d'utilisation d'anglicismes : dans la langue française. En effet il existe des anglicismes utilisés dans la langue allemande, japonaise, etc.
Pour les faux-anglicismes, j'ai ajouté un exemple pour améliorer la compréhension, et ceux que ça intéresse iront consulter l'article spécialisé. Inutile donc d'en rajouter : la présence de développements à ce sujet alourdirait la présente page.
/845/29.08.2006/15:24 UTC/


[modifier] Toubon

Dans le paragraphe sur la lutte contre le franglais en France, il est écrit : « Jacques Toubon, ministre français de la Culture de mars 1993 à mai 1995, a en revanche échoué en proposant une liste complète de mots à utiliser à la place des mots anglais. ». Peut-on avoir une référence sur cette « liste complète de mots » ? A ma connaissance, la loi Toubon n'avait pas pour prétention d'imposer une liste de mots mais de protéger le citoyen et le consommateur français en faisant en sorte qu'on s'adresse à lui dans un langage clair et compréhensible. A défaut, il faudrait supprimer cette affirmation non sourcée. Spedona 11 septembre 2006 à 14:37 (CEST)

Sourcée indirectement, par le renvoi vers Loi Toubon, qui inclut la décision du Conseil constitutionnel censurant la partie réglementaire tentant d'imposer l'usage de certains termes. FrançoisD 11 septembre 2006 à 14:52 (CEST)

[modifier] anglophobes?

Certains voient de l'Anglais partout. Ainsi, le terme Agenda, classé comme terme de franglais dans l'article, est en fait un mot emprunté au latin dès le XIVe siècle par la langue française... idem pour Audience, emprunté au latin dès le XIIe siècle... idem pour confus, emprunté au latin dès le début du XIIe siècle... idem pour cotation, emprunté au latin médiéval (quota) dès 1530 dans le sens d'une "indication de la somme à payer" (pour citer ici mon Larousse étymologique...). etc, etc. Pour mémoire, on estime à moins de 13% les mots d'origine étrangère en Français (dont un petit quart de mots anglais, soit environ 4% du total). Français#Emprunts étrangers L'Anglais compte lui 28% de mots d'origine française... Anglais#Origine des mots Clio64 29 septembre 2006 à 06:20 (CEST)

La faute sémantique consiste à utilliser dans une langue le sens qu'un faux-ami a dans une autre. Il s'agit donc bien évidemment de mots français. FrançoisD 29 septembre 2006 à 11:14 (CEST)
Mais selon mon dictionnaire étymologique ces mots sont bien utilisés dans le même sens que leurs clones anglais assimilés à du franglais. Prenons le premier de la liste : "Agenda. du latin agenda, ce qui doit être fait, de agere, faire." (dico étymo Larousse). A mon sens, agenda ne peut donc pas être assimilé à du franglais. Clio64 29 septembre 2006 à 22:36 (CEST)
La même racine latine a fourni un mot en français, qui désigne un carnet dans lequel on note un emploi du temps, et un mot en anglais, désignant le programme d'une réunion. Voir atilf par exemple. Utiliser le même mot, avec son sens anglais, c'est pour les puristes un anglicisme, pour d'autres une acception déjà française. Mais comme cettte acception ne figure pas dans tous les dictionnaires francophones, il peut être pertinenet de donner ce mot en exemple. FrançoisD 1 octobre 2006 à 23:27 (CEST)

[modifier] Exemples de franglais sémantique

Actuellement, actually dont le sens réel est : en réalité, vraiment réeelement (idem actual, actuel, vrai). C'est un contre-sens que l'on retrouve dans de nombreuses traductions.

[modifier] Senior

Pourquoi le mot senior est considéré comme un anglicisme ? Senior a toujours été utilisé dans la langue française, notamment dans le domaine du sport, pour parler des personnes plus agées. (voir ici : http://portail.atilf.fr/cgi-bin/dico1look.pl?strippedhw=senior&headword=&docyear=ALL&dicoid=ALL&articletype=1).

Je suggère donc de l'enlever de l'article...

[modifier] Portail Quebec ?

Pourquoi le franglais serait-il plus québécois que français ? Même si en effet quand je suis là bas on ressent plus le poids des anglicisme dans le langage courant, il est plus fort en France d'un point de vu institutionnel. C'est d'ailleurs assez intéressant de voir que d'un point de vu légal le Quebec se protége plus et que dans le quotidien il en est (pour des raisons assez évidente) victime. Enfin bref je dévie du sujet initial : pourquoi cette article appartient au portail Quebec ?

Sinon pour la sémantique j'ai un pote qui avait fait un master là dessus, enfin plus précisément sur les mots français repris par l'anglais et revenu en français avec un autre sens, comme par exemple : Parlement (en français): on discute (parlementer) => Parlement (en anglais l'assemblée) => revient en france avec la définition anglaise échoppe (en français) un magasin => Shop (magasin en anglais => Faire du Shopping ajd'hui en français computer (compter en vieux français et prononce bien à la française) => computer (ordi en anglais) => repris par certain en français (plus rare c'est vrai) Parquer (ranger) => to park en anglais => Parking en français (mot qui n'existe même pas en anglais) et la liste était suffisamment longue pour qu'il fasse un dico